Note : Le projet GNU rejette le présupposé de cette présentation, que les programmes non libres seraient des concurrents moralement légitimes.
Note : Cet article adopte comme prémisse la conception populaire que le libre-échange est souhaitable. Nous ne sommes pas toujours d'accord – au-delà d'un certain point, le libre-échange donne aux entreprises beaucoup trop de pouvoir, leur permettant d'intimider la démocratie. Mais ceci est un autre problème.
Note : le projet GNU recommande d'éviter le terme piratage parce qu'il implique que le partage de copies est en quelque sorte illégitime.
Note: Cet article adopte une vision économique étroite du sujet, mesurant les alternatives sociales en termes de disponibilité et de prix des marchandises en supposant que vous, le citoyen, êtes un simple consommateur et ne donnez aucune valeur à votre liberté. Il utilise également l'expression trompeuse « propriété intellectuelle » (trompeuse, car elle met dans le même sac copyright et brevets), ce qui ne le dérange pas car il ignore les enjeux sociétaux (différents) des copyright et des brevets.
Malgré ces défauts, il est important. Si l'on peut juger le copyright dangereux sur le plan strictement économique, sans tenir compte de la faute éthique que représente l'interdiction du partage, il ne peut être que plus dangereux encore lorsqu'on prend aussi en compte l'éthique.
Note : Le mouvement du logiciel libre ne soutient pas les idées libertariennes, et nous ne sommes pas complètement d'accord avec cet article. Mais il est utile pour réfuter un argument spécifique qui est donné en faveur du logiciel privateur.
Note : Nous ne sommes pas d'accord avec un aspect de la conclusion de cet article : il n'est pas légitime pour Microsoft d'aider Disney et la RIAA à vous imposer la gestion numérique des restrictions (DRM), pas plus qu'il n'est légitime pour Disney et la RIAA d'essayer de le faire. Toute la puissance de votre ordinateur doit vous être accessible à vous, et pas seulement à ceux qui sont propriétaires de l'information.
Note : Évitez d'utiliser le terme propriété intellectuelle. Parlez plutôt de copyrights, de brevets ou de marques.
Note : Nous pensons que c'est une erreur d'utiliser des termes de propagande de l'ennemi qui paraissent favorables, tels qu'« informatique de confiance », pour décrire un projet malfaisant.
(Merci à Nelson Beebe pour la référence.)… it is clear that what is being charged for is the development of the program, and while I am particularly unhappy that it comes from a university, I believe it is damaging to the whole profession. There isn't a 704 installation that hasn't directly benefited from the free exchange of programs made possible by the distribution facilities of SHARE. If we start to sell our programs, this will set very undesirable precedents. … il est clair que ce qui est facturé est le développement du programme et, tout en étant particulièrement mécontent que cela provienne d'une université, je pense que c'est dommageable pour l'ensemble de la profession. Il n'y a pas une installation 704 qui n'ait pas directement bénéficié du libre échange de programmes rendu possible par le système de distribution de SHARE. Si nous commençons à vendre nos programmes, cela créera des précédents très fâcheux.
Ces articles donnent les opinions philosophiques d'autres personnes en faveur des logiciels libres, ou sur des sujets connexes. Ces personnes ne s'expriment pas au nom du projet GNU, mais nous sommes plus ou moins d'accord avec elles.1
De nombreuses organisations qui œuvrent pour la liberté dans le développement informatique et les communications électroniques ont aussi des opinions philosophiques en faveur des logiciels libres ou sur des sujets connexes.