Affichage des articles dont le libellé est spéculoos. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est spéculoos. Afficher tous les articles

samedi 15 mai 2010

Me voilà bien (cheesecake Retour de Belgique)



Il y a quelques semaines, c'était ma visite annuelle dans le Nord Est, dans la famille Poulet.
Le premier jour, après des sardines grillées au déjeuner, petite excursion en Belgique, tout à côté, pour aller chercher du Philadelphia. J'y ai découvert un lieu fantastique, une annexe du Paradis, pour tout vous dire : l'hypermarché de M*ss*ncy.
Un lieu où il y a du Philadelphia à profusion (j'ai même retrouvé les versions aux herbes aromatiques que je m'achetais parfois pendant ma période viennoise - nostalgie...), des gaufrettes en veux-tu en voilà, plein de biscuits inconnus et de sucres différents (cassonades, sucre perlé, etc) dans des emballages rétro totalement irrésistibles.
Mais surtout : une allée entière consacrée aux chocolats. Oui, une allée ENTIERE.
J'ai failli avoir un arrêt cardiaque en découvrant ces alignements de tablettes de chocolats à perte de vue (quand je pense à ce qu'on trouve dans nos hypermarchés ici, ça fait pitié).

Je me suis dit : MAIS COMMENT SE FAIT-IL QU'IL N'AIT JAMAIS PENSE A M'AMENER LA AVANT ??? Je n'en reviens pas. S'il m'avait dit qu'il existait un lieu aussi paradisiaque tout près de sa ville natale, je l'y aurais accompagné plus souvent !






(Gaufrettes molles fourrées au parfum cassonade : surprenantes et délicieuses)


(Celles-là ont un emballage rétro très séduisant)




(La tablette verte tout en bas est au gianduja. Quand vous y avez goûté, vous ne voulez plus manger que du gianduja jusqu'à la fin de vos jours)






(En fait, ce que les Belges appellent cassonade correspond à la vergeoise)


(La "cassonade" Graeffe dégage une odeur délicieusement envoûtante)



En voyant les pots de sirop de Liège, il m'est revenu à l'esprit une photo du très chouette livre de Claude Deloffre, Petits larcins culinaires, qui m'en a donné une énorme envie.



Et puis, j'ai enfin pu tenir ma promesse de cheesecake.

Cheesecake Retour de Belgique



pour un moule à charnière de 20 cm de diamètre

Pour la croûte :
175 g de spéculoos
100 g de galettes au beurre
100 g de beurre doux fondu

Pour l'appareil au fromage (la base) :
300 g de Philadelphia (= 1 barquette format familial)
250 g de ricotta (= 1 pot)
2 oeufs
60 g de cassonade (ici : de la cassonade belge, donc vergeoise)

Pour parfumer
:
zeste
d'1 citron
2 à 3 c.s. de sirop de Liège (ici : 2 c.s. mais c'est imperceptible)

Ecraser grossièrement les biscuits afin d'obtenir une poudre, mais pas trop fine (afin que la croûte soit un peu croustillante). Personnellement, je le fais au pilon et au mortier, ça marche très bien.
Mélanger avec le beurre fondu et tapisser le fond d'un moule à charnière avec ce mélange. Egaliser en tassant un peu avec le dos d'une cuillère. Mettre au frigo.
Préchauffer le four à 150 °C.
Dans un grand récipient, fouetter la ricotta avec le Philadelphia pour les détendre.
Incorporer les oeufs un par un, en mélangeant à chaque fois.
Ajouter le sucre puis le zeste de citron (avec la râpe Microplane, c'est nickel).
Mélanger et verser dans le moule.
Ajouter le sirop de Liège, mélanger grossièrement pour faire des marbrures et enfourner pendant 1 heure à 150 °C.
Laisser refroidir dans le four et mettre au frigo pendant 48 heures (le délai optimal d'après la reine des cheesecakes - mais 24 heures est un délai acceptable) avant de déguster.

[Edit du 16 mai 2010 : Il faudrait augmenter sérieusement la dose de sirop de Liège, parce qu'on ne le sent pas du tout. Mais ça fait quand même de jolies marbrures.]

Si vous êtes un peu psychorigide et préférez les cheesecakes au citron, ajoutez le zeste et le jus d'1 citron à l'appareil de base.
Pour un cheesecake vanille, incorporez les grains d'1 gousse de vanille (ou 1 c.s. d'extrait naturel de vanille).
Vous pouvez aussi intercaler une couche de fruits (framboises, fraises, cerises amarena) au milieu de l'appareil.
Pour la croûte, aucune obligation : prenez les biscuits de votre choix (sablés, Petit Beurre, Digestive, spéculoos, etc) dans les proportions qui vous plaisent le mieux.

******

De retour au bureau le lundi matin, j'ai eu des bonbons belges rapportés par F. de sa Flandre natale. Notamment ces amusants petits cônes :



Connaissez-vous le nom de ces petites choses ? (amis Belges, laissez les autres deviner, je sais que vous savez)




Une dernière chose : est-ce que quelqu'un parmi vous sait s'il est possible de trouver des Mandelbärli à Paris, ou du moins en France ? C'est ma petite obsession du moment - avec le gianduja, vous l'aurez compris.

dimanche 28 octobre 2007

Un chat gourmet, une souris studieuse, une fille Playmobil et un cheesecake aux zezettes



Un mardi soir, alors que je rentrais du restaurant, aux alentours de 23 heures, j'ai vu un chat assis devant la porte de notre boulangerie Kayser... comme s'il attendait l'ouverture.
J'ai eu beau lui dire que la boulangerie était fermée le mercredi et que ça ne servait à rien d'attendre, il n'a rien voulu entendre.



Quelques jours plus tard, alors que je prenais ma pause café avec K. dans la salle de détente à la BN, une petite souris est venue se joindre à nous. Enfin presque... elle s'est contentée des miettes laissées par d'autres à la table d'à côté.
La petite souris vous le confirmera : étudier, ça creuse.



Encore une ?



A propos de BN, les chaises archi-dures des salles de lecture ont eu raison de moi. Non contentes d'avoir anéanti le bas de mon dos, elles ont à présent attaqué le haut. Ainsi, depuis quelques jours, grâce au torticolis le plus coriace que j'aie jamais eu, je me meus avec la souplesse d'un Playmobil (surnom donné par mon poulet).
Si ça continue comme ça, j'ai bien peur que ce soit cette thèse qui m'achève, et non l'inverse...

Alors voilà, je n'ai rien d'autre à proposer qu'un cheesecake (ce que me réclame à corps et à cris mon poulet, définitivement converti au cheesecake)... mais aux zezettes !



Il s'agit toujours un cheesecake au citron (bah oui, rappelez-vous, je suis un peu psychorigide), seule la base biscuitée change : j'ai utilisé une quinzaine de zezettes de Sète (achetées ou maison) et 5 spéculoos (le truc, c'est de ne pas écraser les biscuits trop finement, voire de laisser des petits morceaux pour que ça reste croustillant après cuisson).
Oui, j'avoue : ce cheesecake, je l'ai fait juste parce que le nom m'amusait ;-)

jeudi 19 avril 2007

Cheesecake pour psychorigide




Il n'y a pas que les voyages dans la vie. Ben oui, toutes ces escapades m'ont donné faim.

Sans être dans l'obsession du cheesecake comme certaines, j'avoue que l'envie de cheesecake me titille tout de même assez régulièrement. Amusant pour quelqu'un qui n'aime pas le fromage*. Seulement, le cheesecake fait partie des (rares) choses pour lesquelles je ne supporte aucun ajout intempestif, ni aucune déclinaison. Donc, la psychorigide que je suis n'aime que le cheesecake au citron SANS RIEN D'AUTRE (PAS DE COULIS ! JUSTE NATURE), idem pour le riz au lait (à la vanille et C'EST TOUT), le gâteau au chocolat (SANS CREME ANGLAISE NI COULIS), et même les frites, je les préfère NATURE, sans mayonnaise, ketchup (beurk !) ou moutarde (juste une pointe de sel). Bref, je ne conçois de cheesecake que celui au citron, avec des spéculoos dans la base biscuitée.

Mes tout premiers essais, avec du fromage blanc, étaient peu concluants. Le résultat se révélait trop humide et spongieux. Puis, j'ai essayé le Saint Môret, déjà beaucoup mieux au niveau de la texture. Enfin, sur le modèle de Miss Cheesecake, j'ai décidé de mélanger ricotta et Saint Môret, pour un résultat encore meilleur, plus crémeux, mais très dense (de toute façon, qui aime les cheesecakes mousseux ?). Je n'ai jamais goûté aux cheesecakes new-yorkais, mais ça correspond à ce que j'aime.
Voici donc une recette, inspirée de sources diverses, notamment Loukoum°°° et Gontran Cherrier, grâce à qui j'ai enfin une recette qui me convient.

Cheesecake citron spéculoos

500 g de ricotta
300 g de Saint Môret
4 oeufs
150 g de sucre
2 citrons
20 spéculoos
10 galettes bretonnes
60 g de beurre fondu

(Ces quantités valent pour un moule à manqué de 22 cm de diamètre)

Ecraser les biscuits afin d'obtenir une poudre, mais pas trop fine, afin que la croûte soit un peu croustillante. Personnellement, je le fais au pilon. J'ai essayé dans un sac en plastique fermé, mais ce n'est pas toujours complètement étanche, et je me retrouve avec les mains toutes grasses.
Mélanger avec le beurre fondu et tapisser un moule à manqué avec ce mélange (on recouvre préalablement le fond du moule avec du papier sulfurisé). Egaliser en tassant un peu avec le dos d'une cuillère. Mettre au frigo.
Préchauffer le four à 150 °C.
Dans un grand récipient, fouetter la ricotta et le Saint Môret pour les détendre. On peut ajouter un chouïa de crème fraîche, si on veut.
Incorporer les oeufs un par un, en mélangeant à chaque fois.
Ajouter le sucre.
Ajouter le zeste d'un, et le jus des deux citrons.
Mélanger, verser dans le moule et enfourner pendant 1 heure à 150 °C.
Laisser refroidir et mettre au frigo pendant 24 heures avant de déguster. Ne surtout pas manger tout de suite, le cheesecake se bonifie au fil des jours.

Verdict : excellent, mais ne pas se laisser emporter dans son élan, car le cheesecake est traître.
Mon poulet qui, d'habitude, noie sa part de cheesecake dans du coulis de framboise (parce qu'il n'aime pas tellement ça), m'a dit qu'il le trouvait bon. Si ça, ce n'est pas un compliment...



*Hormis le reblochon peut-être, je n'aime que les fromages pas trop forts, et si possible fondus/gratinés. Pour l'anecdote, il y a une quinzaine d'années, on m'a donné 1000 francs pour que je mange un bout de camembert, sachant que j'en avais horreur. A ce prix-là, j'ai accepté ;-)