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dimanche 15 novembre 2009

Le bras cassé et les aubergines en novembre



Le bras cassé, c'est moi.
A peine étais-je remise du pied déchiré que je me suis tordu le poignet gauche, je ne sais même pas comment (en fait, si, je sais comment, mais je n'ose pas vous le dire tellement c'est bête). Si cela n'est pas un obstacle aux séances de piscine, en revanche couper soi-même sa pizza au restaurant est une autre affaire - et la finesse de la pâte n'est pas en question...
Bref.

Quoi de neuf sinon ?

Un repas d'anniversaire en retard et en tête-à-tête avec une vieille amie, qui s'est resservie deux fois de mon osso buco (vous allez croire que je ne sais faire que ça, mais je ne me risque pas à des expérimentations à l'issue incertaine quand je reçois, je ne cherche pas à épater la galerie, ni à faire original : je veux "juste" que mes convives se régalent).

Des montagnes de macarons confectionnés deux week-ends de suite.



Une soirée délicieuse et en très bonne compagnie à la Régalade, un restaurant qui rend heureux (depuis le temps que j'y vais, je n'ai jamais été déçue - et je regrette de ne plus habiter à proximité...).

Un colis énorme en provenance d'Allemagne, avec une petite touche autrichienne très appréciée.

Une photo de bébé aux joues rebondies concurrençant les miennes (en ce qui concerne mes joues à moi, les journées à la BN n'arrangent rien : travailler me donne faim au carré, mes joues ne cessent donc d'enfler. Et le menton de s'effacer peu à peu - oui, le menton de Balladur, c'est moi !).

Des centrales nucléaires, des arbres (et demis), des montagnes chinoises, des paysages fantômatiques en noir et blanc invitant à la rêverie et au voyage. Si j'étais photographe, je serais Michael Kenna.

Il y eut aussi une séance de dessin en duo.
Un bout de tissu Liberty noué contre un coeur.
Et puis, un regret lancinant : celui de n'avoir su être la meilleure amie de personne.
Tant pis. J'ai mon poulet à moi, même s'il s'absente parfois des week-ends entiers...


Donburi d'aubergine fondante caramélisée (recette trouvée ici, voir pour la recette en V.O.)



pour une mangue solitaire

1 petite aubergine, ou la moitié d'une grosse aubergine (rescapée d'octobre, pas de panique)
1 oeuf très frais (fermier et/ou bio)
un bol de riz (rond) cuit
2 lamelles de gingembre frais
1 c.s. de sauce soja (Kikkoman, par exemple)
2 c.s. de mirin
1 c.s. de fécule
huile, graines de sésame blond

Préparer l'oeuf poché :
Casser l'oeuf dans un petit bol, couvrir d'eau et cuire au micro-ondes pendant 1 minute environ : d'abord 30 secondes, puis de nouveau 30 secondes. Il faut que le blanc soit juste pris. Si le blanc n'est pas pris, prolonger la cuisson de 10 secondes (normalement, on ne doit pas dépasser 1 min 10 au total). Réserver.

Peler l'aubergine un trait sur deux pour faire des rayures.
La couper en rondelles de 1 cm de largeur.
Mettre les rondelles dans un sac plastique, ajouter la fécule, fermer le sac et bien secouer afin que les rondelles soient entièrement enrobées de fécule.
Dans une poêle, faire chauffer de l'huile et bien cuire les rondelles d'aubergine des deux côtés.
Quand les rondelles sont dorées, les mettre sur du papier absorbant, et jeter l'huile en trop.

Dans la même poêle, faire chauffer le gingembre, ajouter la sauce soja et le mirin et faire réduire à feu moyen (attention à ne pas laisser brûler la sauce) (dans la recette originale, il faut remettre les rondelles d'aubergine dans la poêle pour les enrober de sauce, mais je trouve le résultat moins joli et moins bon).



Au fond d'un grand bol, disposer le riz, et les rondelles d'aubergine par-dessus, et arroser de sauce.
Ajouter l'oeuf (égoutté).
Parsemer le tout de sésame blond.



Comment ça se mange : il faut casser le jaune et le répandre sur les rondelles d'aubergine. Ca se mélange à la sauce, c'est délicieux... L'aubergine est effectivement fondante.

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Oui, je sais, c'est un peu n'importe quoi ce billet. Mais je fais ce que je veux.

samedi 21 juin 2008

Du groove dans la marmite (Paula Tsui et soupe de riz)



Gracianne et Estèbe nous ont demandé de faire groover nos marmites à l'occasion de la fête de la musique.



Retournons 29 ans (disons 30 ans, pour arrondir) en arrière.
Nous sommes à la fin des années 70. J'existe déjà, mais je suis minuscule.
Dans notre appartement aux papiers peints fleuris, papa et maman Mango écoutent de la Cantopop hong-kongaise.
Un jour, sans prévenir, je me mets à chanter Feng yu tong lu de Paula Tsui (Tsui Siu Fung). Ma maman est stupéfaite, car personne ne me l'a jamais apprise.

C'est l'époque où je ne parle pas encore le français, et où je regarde Des chiffres et des lettres avec la plus grande fascination.
C'est l'époque où j'aime porter les lunettes de soleil de ma maman qui me font des yeux de mouche.
C'est l'époque où mon papa essuie mes larmes quand j'ai un gros chagrin.
C'est l'époque où Didi et Néné (mon papy et ma mamie) nous font de la soupe de riz.


Soupe de riz toute simple



Mettre le riz dans une casserole et le rincer.
Verser 10 à 12 fois son volume d'eau (c'est-à-dire que pour 1 verre de riz, il faut 10-12 verres d'eau) et porter à ébullition.
Laisser cuire à feu doux jusqu'à ce que le riz soit réduit en bouillie, disons 1h-1h30 (rajouter de l'eau en cours de cuisson si la bouillie devient trop épaisse).
Servir avec un peu de sauce soja, ou de Viandox. Sinon, avec des cacahuètes grillées et salées, comme Didi.

A déguster en écoutant la kitchissime chanson Feng yu tong lu (association hautement subjective).

C'est régressif. Et réconfortant.

Pour une recette de soupe de riz plus élaborée, voir par là.

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En cherchant Paula Tsui, j'ai trouvé tout plein de madeleines de Proust sur YouTube. Je ne résiste pas à l'envie de vous montrer ces génériques de séries télé hong-kongaises qui ont bercé mon enfance, après Paula. Dans le premier, The Duke of Mount Deer, vous pourrez d'ailleurs y reconnaître un merveilleux acteur.

mercredi 19 mars 2008

Quand je n'ai rien à dire... (poule au riz)



Vous l'aurez compris : quand je n'ai rien à dire (et que je suis fatiguée de rédiger des choses élaborées), je raconte ma semaine (comme si ça pouvait intéresser quelqu'un d'autre que moi).

Lundi
J'ai rendez-vous avec mon chef, qui vient de rentrer de vacances. Nous discutons bien sûr de ses vacances, de mon travail, et puis, nous nous livrons à un exercice que nous affectionnons particulièrement : commenter les résultats des élections (en consultant les scores des uns et des autres sur Le Monde.fr).
Pour rigoler, je lui dis qu'après ma thèse, je ferai un post-doc chez Pierre Hermé. Ma plaisanterie tombe à plat : il me demande qui est Pierre Hermé (comment est-ce possible...?).




Mardi
Mon papa vient m'apporter des dou sha bao (brioches aux haricots rouges) tout frais (miam !), juste avant de partir pour un long voyage (snif).




Mercredi
Journée riche en rencontres.
Rencontre inespérée, tout d'abord, avec la jolie fille mystérieuse, qui s'installe en face de moi pour déjeuner (ce qui me console d'être seule ce jour-là à la BN).
Puis, rencontre insolite avec une petite chauve-souris dans la salle de détente. Décidément, cet endroit est un vrai zoo.




Jeudi
Euh... rien.
Ah si ! Je découvre le dîner (presque) parfait de Sophie. Moi qui ne sais pas recevoir, j'admire son courage et surtout, je suis impressionnée par sa cuisine si inventive. Ses invités ont bien de la chance de pouvoir y goûter en vrai, alors que je dois en général me contenter des photos...


Vendredi
GRAND retour à la piscine. Je peine à me faire une place au milieu des splash splash splash splash (= les crawleurs virils qui se prennent pour des nageurs de compétition) et des boum boum boum boum (= le bruit des remous provoqués par les blaireaux à palmes). Malgré les litres d'eau chlorée engloutis par les narines, je m'accroche. Mais je dois me rendre à l'évidence : avec mon pauvre dos crawlé (recommandé par le kiné), je suis à la merci de tous.




Samedi
Promenade dans le 14ème avec la petite Nini.
Au goûter : viennoiseries de la rue Daguerre.
Au dîner : muffinburgers géants et frites au four.




Dimanche
Déjeuner dominical chez ma maman. J'ai apporté le dessert : un cheesecake (au citron toujours ; eh oui, pendant que certaines expérimentent toutes les recettes possibles et imaginables de cheesecakes, je continue à tourner autour de la seule version qui me fasse de l'effet : celle au citron). Avec une nouveauté : mon moule à charnière, qui m'a permis, pour la première fois, de prolonger la croûte biscuitée jusqu'aux bords (ce moule a un défaut qui s'est révélé être une qualité : le fond n'étant pas complètement étanche, il laisse échapper le beurre fondu de la croûte, ce qui n'est pas plus mal puisqu'on obtient un cheesecake "light").



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Pour clore ce billet, une recette idéale pour cet hiver qui n'en finit pas... Un plat qui ne fait pas partie du patrimoine culinaire familial, et sur lequel j'ai fantasmé des années durant...

Poule au riz (inspirée de ces deux recettes)



pour 4 personnes

1 petite poule
4 carottes
1 poireau
1 branche de céleri
1 oignon piqué d'1 clou de girofle
1 branche de thym
1 feuille de laurier

3-4 verres de riz

50 g de beurre
40 g de farine
40 cl de bouillon
25 cl de crème fraîche
1 jaune d'oeuf

La poule
Mettre la poule dans un faitout et couvrir d'eau. Porter à ébullition, et écumer.
Ajouter les carottes, le poireau, le céleri, coupés en rondelles, l'oignon piqué du clou de girofle et les herbes.
Saler, poivrer, porter à ébullition et écumer de nouveau.
Couvrir et laisser cuire à feu doux pendant 1h30.

Le riz
20 minutes avant la fin de la cuisson de la poule, cuire le riz (lavé et égoutté) avec environ 3 fois son volume de bouillon (il faut environ 15 minutes).

La sauce
Pendant ce temps, préparer un roux : faire fondre le beurre dans une casserole, ajouter la farine, mélanger.
Ajouter le bouillon (préalablement filtré). Porter à ébullition et laisser cuire à feu doux pendant 10 minutes.
Ajouter la crème fraîche, laisser cuire 5 minutes.
Retirer du feu et ajouter le jaune d'oeuf en mélangeant vivement.
Saler et poivrer.

Servir la poule découpée avec le riz, et napper le tout de sauce.

Et surtout, conserver précieusement le reste de bouillon (au besoin, le congeler), pour un risotto par exemple.

jeudi 15 novembre 2007

Les petites choses qui font une journée réussie et deux variations autour du potiron



Ca a commencé avec un rayon de soleil au réveil, et un chocolat chaud au petit déjeuner, un vrai, honteusement crémeux, servi dans de jolies tasses que j'aime bien (en ce moment, c'est terrible, je suis tellement accro que je n'arrive plus à me contenter de cacao Poulain).
Ca s'est poursuivi avec une "balade" à vélo et un pique-nique libanais, en amoureux, dans les arènes de Lutèce. Le thermos de thé vert aux sept agrumes ne fut pas de trop malgré un soleil radieux. J'étais ravie que ma bouteille ne serve pas uniquement pour la BN (j'ai repensé à ce jour de janvier 2006 où Crevette et moi avions décidé d'aller visiter l'exposition Vienne 1900 au Grand Palais - un lieu que je déteste, mais c'est une autre histoire... - , l'attente dans la queue avait duré presque trois heures - c'est ça quand on s'y prend les derniers jours - , et par bonheur, j'avais pensé à prendre un thermos de thé pour nous réchauffer, du Fleur de Geisha, bien réconfortant par ce temps glacial de janvier).
Les cheveux ébouriffés et les joues rosies par le trajet en vélo (là, il s'agit de moi), nous sommes ensuite allés rencontrer un monsieur très sympathique (venu à vélo, lui aussi) avec qui nous avons conversé un moment et qui m'a fait de jolis dessins, notamment dans un petit carnet en cuir rapporté de Florence et qui ne me quitte pratiquement jamais.
Et puis, j'ai trouvé le cadeau de Noël pour ma petite Nini.



Les jours de grève*, j'ai la chance de pouvoir passer des journées comme celle-là, ou de rester simplement chez moi, à cuisiner pendant des heures si j'ai envie...
Les deux recettes qui suivent m'ont permis d'utiliser le gros morceau de potiron rapporté par mon poulet de son travail (un reste de décoration de Halloween) : un risotto (dont mon poulet m'a dit à quatre reprises qu'il avait adoré, comme si j'étais sourdingue), et une soupe récemment publiée par Loukoum°°° (et que nous avons adorée tout autant) (les seuls changements que j'ai apportés sont uniquement dus à l'absence de cocotte minute et d'amandes chez moi ; je n'ai pas voulu faire l'intéressante en me démarquant à tout prix, car ses recettes, on peut les suivre les yeux fermés).


Risotto aux poti-marrons



pour 2 grands bols

200 g de potiron, coupé en gros dés (2 cm)
150 g de marrons entiers (en conserve)
250 g de riz carnaroli (ou arborio)
3 échalotes hachées
1 gousse d'ail pressée
2 c.s. de persil plat haché (surgelé, ça ne pose pas de problème)
60 cl de bouillon de légumes chaud (préalablement porté à ébullition)
5 cl de vin blanc sec
20 g de beurre
2 c.s. d'huile d'olive
20 g de parmesan (j'ai fait sans - sacrilège ! - car j'ai oublié d'en acheter, et de toute façon je n'aime pas ça)

Faire chauffer le beurre et l'huile d'olive dans une casserole.
Y faire revenir l'échalote, puis ajouter l'ail au bout d'une minute.
Verser le riz et remuer avec une cuillère en bois jusqu'à ce que le riz devienne translucide.
Ajouter le vin blanc et continuer à mélanger jusqu'à ce qu'il soit évaporé.
Verser une louche de bouillon, mélanger.
Lorsque tout le liquide est absorbé, verser à nouveau une louche de bouillon, ajouter les dés de potiron ainsi que les marrons entiers (ils vont "fondre" durant la cuisson) en continuant à mélanger pour que le riz n'attache pas au fond de la casserole.
Dès que le liquide est entièrement absorbé, rajouter une louche de bouillon, et répéter l'opération jusqu'à ce que le riz soit cuit : il faut compter 20 minutes environ.
Lorsque le riz est cuit (un peu al dente), ajouter le persil et le parmesan (sauf si on n'aime pas ça), mélanger. Il ne faut pas que le risotto soit trop compact.
Saler, poivrer.
Couvrir 1 minute.
Servir et déguster sans attendre.


Soupe de potiron aux lardons grillés et noisettes caramélisées selon Loukoum°°°



pour 5-6 bols

1,5 kg de potiron
1 gros oignon
3 gousses d'ail
1 tablette de bouillon de poule (bio)
15 cl de crème liquide
piment en poudre
sel, poivre
un filet d'huile d'olive

200 g de lardons
2 poignées de noisettes grossièrement concassées
1/2 à 1 c.s. de sucre en poudre
1 pincée de fleur de sel
1 c.c. de piment d'Espelette

Découper le gros morceau de potiron en tranches, retirer les pépins et éplucher la courge en gros dés.
Peler et émincer finement les oignons et l'ail.
Dans une grande casserole, faire chauffer un bon filet d'huile, y faire revenir l'oignon et l'ail, puis ajouter les morceaux de potiron.
Couvrir d'eau, ajouter la tablette de bouillon et porter à ébullition, puis laisser cuire 15-20 minutes, le temps que les morceaux de potiron soient tendres.
Pendant ce temps-là, faire griller les lardons dans une petite poêle, à sec. Retirer la graisse au fur et à mesure, et laisser réduire les lardons jusqu'à ce qu'ils deviennent croustillants. Les déposer sur du papier absorbant. Réserver.
Faire dorer les noisettes concassées dans une petite poêle, à sec également. Ajouter le sucre, le laisser fondre et se transformer en caramel. Ajouter alors la fleur de sel et le piment d'Espelette, et mélanger pour enrober les noisettes. Réserver.
Quand les morceaux de potiron sont cuits, retirer un peu de bouillon et mixer.
Ajouter sel, poivre, piment et crème liquide, et re-mixer un coup.
Au moment de servir, parsemer chaque bol de soupe du mélange de lardons-noisettes (ne pas le faire à l'avance, pour éviter qu'ils ne ramollissent).

******

*Je ne comprends pas comment on peut parler de "privilèges" en ce qui concerne les cheminots, les conducteurs de métro ou autres, alors qu'il s'agit de miettes en vérité, et que les VRAIS PRIVILEGES sont ailleurs (et qu'on se garde bien d'en parler)...


mardi 14 août 2007

La bouillie... euh pardon soupe... de riz au poulet (de ma maman)



La première fois que j'ai fait de la bouillie de riz, mon poulet m'a accusée de vouloir l'empoisonner.
Il était malade, et comme j'avais toujours vu mes parents et grands-parents faire dans ces cas-là, j'ai préparé de la bouillie de riz. Nature. Juste du riz et de l'eau.
Je reconnais que pour un palais occidental, cela peut paraître insipide. D'ailleurs, ce jour-là, je n'ai pas réussi à lui en faire avaler une seule cuillérée : il disait que cela ressemblait à de la colle pour papier peint...
Pourtant, la bouillie de riz (zhou ou xi fan) est une préparation tout ce qu'il y a de plus classique en Chine. Quand j'étais petite, j'adorais y verser un peu (beaucoup) de Viandox (oui, ce truc infâme, mais j'en ai envie rien que d'y penser), ou bien on la mangeait avec des petits cornichons (?) marinés, ou des fibres de viande séchée (rou song), bref toutes sortes de choses un peu bizarres, mais c'était délicieux. Pour moi, tout cela avait une saveur un peu rustique (alors que ça ne l'est pas forcément, mais bon, ça me plaisait de m'imaginer dans la campagne chinoise, avec ma veste à fleurs rembourrée et ma simili-casquette de garde rouge, en train de déjeuner parmi les nôtres). Et en écrivant ce billet, je m'aperçois que cela fait une éternité que je n'ai pas mangé de ces choses-là, et que cela me dirait bien, là, tout de suite, un bol de bouillie de riz avec des cornichons marinés, une cuillérée de rou song...
Mais voilà, ce jour-là, ma bouillie était nature, sans accompagnement, et mon poulet n'en a pas voulu.
Depuis, il a découvert que la bouillie de riz existait autrement que nature, qu'elle pouvait être délicate et parfumée, et que si, de surcroît, on la rebaptisait "soupe de riz" (on dit bien "rice soup", alors...), il n'y avait plus aucune raison de lui résister.

Au départ, je n'arrivais pas à obtenir le même goût que la soupe de riz de ma maman. Il manquait quelque chose, mais je n'arrivais pas à savoir quoi...
Et puis, je me suis souvenue : il manquait le gingembre. Un ingrédient indispensable, qui change tout dans cette recette.
Et finalement, ma soupe de riz est comme celle de ma maman.

Soupe de riz au poulet



1 verre de riz, lavé (j'ai pris du riz rond japonais)
1 cuisse de poulet (j'ai pris du poulet fermier)
1 gousse d'ail pressée
1 brin de ciboule, coupé en julienne
2 petites rondelles de gingembre (3-4 mm environ)
qq noix de saint jacques séchées (facultatif, je n'en avais pas)
1 c.s. de vin de riz (Shao Hsing Hua Tiao Chiew)
sel et poivre

Blanchir la cuisse de poulet dans une grande casserole, puis retirer l'eau. Rincer la cuisse dans la casserole.
Ajouter le riz, 1,5 l d'eau froide (filtrée, de préférence), l'ail, le vin de riz, et porter à ébullition, puis laisser cuire à feu doux.
Au bout de 45 minutes, retirer la cuisse de poulet.
Prélever la chair, puis remettre l'os dans la casserole.
Ajouter le gingembre, la ciboule, puis laisser mijoter à couvert au moins 1 heure et demie encore (plus c'est long, meilleur c'est). Rajouter de l'eau en cours de cuisson si nécessaire (il faut que ce soit ni trop épais, ni trop liquide).
A la fin de la cuisson, effilocher la chair de poulet et la mettre dans la soupe.
Saler, poivrer.

Evidemment, cette soupe de riz se réchauffe très bien, et elle est aussi très bonne froide.



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N.B.1 : Cette recette est pour le jeu de Clairechen "La recette de mon enfance".

N.B.2 : J'ai découvert hier soir que notre ami Jean-Pierre avait joué dans un James Bond. Ca alors !

mardi 19 juin 2007

Des cadeaux plein les valises et les zongzi de ma grand-mère pour la fête des bateaux-dragons




La semaine dernière, ma maman et ma grand-mère ont fait leur grand retour, après un mois et demi de vacances en Chine, et au Japon (pas pour ma grand-mère, qui est restée tout le temps en Chine, à la campagne). Les valises chargées de cadeaux, il va sans dire...

Quand nous étions petits, mon frère, ma soeur et moi adorions ces retours de voyage de papa ou maman. Pour nous, c'était infiniment mieux que Noël, car ils revenaient les valises pleines de trésors introuvables ici à l'époque : carnets, stylos, gommes, stickers, tampons, porte-monnaies, avec les petits personnages de Hello Kitty, Little Twin Stars (que nous prononcions "Litinstar"), ou My Melody ("Mi Melody"). De quoi provoquer l'hystérie la plus totale chez la plupart des petites filles !
Nos parents arrivaient toujours à l'aube, alors que nous étions encore au lit, et c'était à celui qui se lèverait le plus tôt pour avoir le privilège de découvrir et de choisir en premier ses cadeaux. En réalité, mon frère étant le seul garçon, il était assuré d'avoir ses cadeaux à lui, mais ma soeur et moi nous livrions à une bataille sans merci : nous nous précipitions sur les valises, à peine ouvertes, saisissant tout ce qui était à notre portée, nous nous arrachions les objets des mains, bref cela finissait souvent en bagarre (tirage de cheveux et plantage d'ongles dans la peau, ma grande spécialité). Et c'était presque toujours ma soeur qui l'emportait (normal puisqu'elle était plus grande et plus costaud que moi) : elle avait le nec plus ultra, et moi, je me devais me contenter du reste... Quand la bagarre n'avait pas été trop violente, il nous arrivait d'entamer des pourparlers pour échanger un morceau du butin contre un autre. Quand j'y repense, quelle histoire !
Aujourd'hui, bien que cela se fasse de manière plus civilisée, il est resté chez nous cet instinct qui nous pousse à choisir rapidement nos cadeaux lorsque l'occasion se présente à nouveau... Mais comme je n'avais pas de rivale cette fois-ci (ma soeur ayant rejoint nos parents là-bas une dizaine de jours et ayant pu acheter tout ce qu'elle voulait), j'ai pu faire ma sélection tranquillement...

A peine rentrée de ce long voyage, ma grand-mère s'est empressée de préparer des zongzi pour toute la famille : du riz glutineux enveloppé dans des feuilles de bambou, que l'on déguste à l'occasion de la fête des bateaux-dragons (le 5ème jour du 5ème mois du calendrier lunaire ; sauf erreur, c'est aujourd'hui !).
Les zongzi ont une histoire, que vous pouvez découvrir ici. Pour une présentation détaillée avec recette, allez voir .
Ils existent en version salée (fourrés à la viande de porc, aux saucisses chinoises, aux jaunes d'oeufs salés, etc), et en version sucrée (aux haricots rouges, graines de lotus, etc).
Mais mon papa et moi les aimons tout simplement nature, trempouillés dans du sucre. J'adore sentir le sucre craquer sous la dent...




En dégustant ce zongzi, je me retrouve transportée vingt-cinq ans en arrière, en train d'observer mon autre grand-mère (celle qui vivait avec nous et nous a élevés) pendant la confection de ces zongzi : assise près d'elle, je la regarde former son cornet, verser le riz dedans, plier la feuille, attacher solidement le tout en serrant la ficelle entre les dents, et répéter les mêmes gestes inlassablement...

dimanche 17 juin 2007

Deux salades pour une célibataire bordélique




Il y a du laisser-aller dans l'air...
Mon poulet est parti vendredi matin (en Lorraine, pour voir ses parents), et l'appartement ne ressemble plus à rien. Un vrai taudis. Vaisselle en pagaille dans l'évier et sur toutes les surfaces planes de la cuisine, linge archisec sur l'étendoir depuis trois jours, vêtements en vrac sur le lit pas fait, sur la machine à laver, sur ma chaise de bureau (au moment même où j'écris, cette pile, sur ma chaise, vient de faire "floc" en tombant par terre, ajoutant au bazar ambiant - bof, je ramasserai plus tard...), cadeaux de maman (tout juste rentrée de vacances) étalés sur le sol de mon bureau, commissions pas rangées, brownie raté d'il y a trois jours en train de sécher dans son moule...
Mon poulet, qui ne supporte pas qu'une chose traîne plus de cinq minutes à un endroit non approprié, aurait tout simplement une crise cardiaque (malgré son jeune âge) à la vue d'un tel chaos.

Enfin, chaos, oui... SAUF en matière culinaire :-)
Ce n'est pas parce que je me retrouve toute seule le temps d'un (long) week-end que je dois me morfondre devant un paquet de chips (fussent-elles des chips "sour cream" de chez Ikea) ou des nouilles instantanées japonaises (fussent-elles des Demae Ramen Spicy)...
Au contraire, je décide de me faire plaisir, et puis, il faut bien se donner un peu de courage pour faire le ménage avant qu'il ne rentre...

Salade de riz & 3 céréales anciennes



2 verres de riz thaï complet & 3 céréales anciennes (riz thaï rouge, épeautre, kamut)
1 tablette de bouillon de légumes
1 tomate
1 oignon nouveau
qq feuilles de menthe
qq feuilles de coriandre
4-5 c.s. d'huile d'olive
sel et poivre du moulin



Cuire le mélange riz & céréales selon les indications, avec la tablette de bouillon (15 min environ).
Rincer à l'eau froide et égoutter.
Couper la tomate et l'oignon nouveau en petits dés.
Ciseler les feuilles de menthe, de coriandre et la tige de l'oignon nouveau.
Mettre les herbes, l'oignon et la tomate dans un saladier.
Ajouter l'huile, saler, poivrer.
Mélanger avec le riz.



Cette salade de céréales est, plus ou moins, une variante du taboublé fraîcheur d'Adèle. Comme vous avez pu le constater, j'ai eu un vrai coup de foudre pour cette recette. J'ai bien fait d'utiliser ce mélange de riz & 3 céréales, c'est tellement bon que je n'ai pas de mot pour le dire... Et puis, que dire des jolies couleurs de cette salade...


Salade de crevettes de Maman Crevette


pour 2 personnes

une douzaine de crevettes cuites décortiquées
1 pamplemousse rose
1/2 à 1 pomme granny
1/2 avocat (mûr)
qq feuilles de salade
qq feuilles de menthe
qq feuilles de coriandre
4 c.s. d'huile d'olive
sel et poivre du moulin

Peler à vif le pamplemousse et lever les suprêmes (pour la technique, voir ici). Mettre dans un saladier.
Ajouter la pomme et l'avocat épluchés et coupés en petits morceaux, et les crevettes.
Ciseler les feuilles de coriandre et de menthe, couper (ou déchirer à la main) la salade, et ajouter au reste.
Verser l'huile d'olive, saler et poivrer.

Là, il s'agit d'une salade que j'ai pu déguster chez Papa et Maman Crevette, le jour de leur mariage (après trente ans de vie commune !), il me semble. C'est une improvisation à partir des souvenirs que j'en ai.
Soit on la sert en entrée pour deux personnes, soit ça fait un repas entier pour une personne (le dessert étant inclus dedans).

mercredi 6 juin 2007

Deux catastrophes et un riz au lait




Le mois de juin commence bien mal.

Samedi dernier, je me suis rendue à la Grande Epicerie, comme j'aime le faire à chaque début de mois, quand l'état de mon compte en banque (tout juste renfloué) me le permet.
Mal m'en a pris : mes placards se sont certes enrichis de chocolats Valrhona, de confitures Carla, et d'autres choses absolument délicieuses et irrésistibles, mais voilà, en une heure à peine, j'ai flingué mon budget du mois si minutieusement calculé (à l'euro près, quasiment).
Un vrai drame.

Pour me remettre de cet impair, pour me consoler des 27 jours de restriction à venir, je me suis fait un cheesecake dimanche. En effet, quelle douce perspective que celle d'avoir une part de cheesecake tous les jours pendant une semaine ! Ca vous console de tous les chagrins.
Mais c'était sans compter sur mon poulet, qui a soudainement décrété qu'il aimait ça : "Tu sais, j'aime bien le cheesecake finalement, avec ce bon goût de citron ! et la couche de biscuit, hmmmmmm..."
Mon Dieu, à force d'insister, j'ai réussi à lui faire aimer le cheesecake !
Catastrophe. Me voilà donc contrainte de le partager.
Ce qui me fait 3 jours de cheesecake au lieu de 6.
Mince alors !

Bon, il reste encore des desserts qu'il n'aime pas... Le riz au lait, par exemple. Dont je raffole. Comme il le dit si bien, je ne suis pas chinoise pour rien. J'aime le riz à en mourir. J'aime le riz blanc, complet, sauvage, long, rond, gluant, nature, sauté, cantonais, aux quatre parfums, en croquettes, en bouillie, dans les soupes, l'inarizushi, l'onigiri, le risotto, la paëlla (pour le riz essentiellement), le riz au lait, le gâteau de riz, et j'en oublie certainement. Sauf le riz dans le thé, comme le fait ma maman, mais il paraît que c'est une habitude japonaise (elle n'est pas japonaise).
Pour ce qui est du riz au lait, j'aimerais pouvoir dire que c'est une recette de ma grand-mère, qui le préparait amoureusement pour moi, et tout et tout, mais non. J'ai découvert le riz au lait dans les barquettes d'aluminium de la cantine, ce qui ne m'a pas empêchée d'adorer ça. Comme quoi, la cantine...

Riz au lait

180 g de riz rond
1 l de lait
100 g de cassonade
1 gousse de vanille

Soit vous mettez tout dans la MAP (enfin, sauf la gousse de vanille, dont on récupère seulement les grains après avoir fendu la gousse dans la longueur), vous lancez le programme confiture et vous attendez que ça se passe. Comme ça, vous pouvez retourner travailler ou continuer à consulter Blog Appétit.

Soit vous n'avez que ça à faire, et vous le préparez à la casserole, comme Eva (je serais mal placée pour vous expliquer, je ne l'ai jamais fait à la casserole).

Soit vous le faites au four, comme Bergamote.

mercredi 14 mars 2007

Risotto "n'importe quoi"




J'ai un paquet de riz complet qui traîne dans mon placard depuis plusieurs mois. Non pas que je n'aime pas le riz complet, au contraire, mais je manquais d'inspiration... Jusqu'à ce que je me pose cette question : peut-on faire un risotto avec du riz complet...? Je suppose que le riz complet n'est pas vraiment approprié pour ce mode de cuisson, mais comme on a vu fleurir toutes sortes de risottos (risotti ?) aux coquillettes, au blé, etc, j'ai voulu en avoir le coeur net.

Voici donc ce que j'ai trouvé pour liquider mon riz, ainsi que la courgette et l'aubergine qui commençaient à s'impatienter dans mon frigo...

Risotto de riz complet, courgette et aubergine
pour 3-4 personnes

500 g de riz rond complet précuit (existe notamment chez Markal)
1 courgette ronde
1 aubergine
1 oignon
1 feuille de laurier
bouillon de légumes (chaud)
huile d'olive
sel marin aux herbes, poivre

Une précision : je n'aime pas le parmesan, et je n'ai en général pas de vin blanc chez moi, donc je fais toujours mon risotto sans ces ingrédients. Tant pis pour les puristes...

Eplucher l'aubergine. Couper les légumes en petits dés.
Faire dorer les courgettes quelques minutes avec un peu d'huile d'olive, réserver.
Faire revenir les oignons dans un peu d'huile d'olive. Ajouter le riz et remuer jusqu'à ce qu'il devienne translucide. Ajouter ensuite l'aubergine.
Mouiller avec un peu de bouillon et remuer sans cesse jusqu'à ce que le bouillon soit complètement absorbé. Continuer à mouiller avec le bouillon et à remuer jusqu'à ce que le riz soit cuit.
A mi-cuisson (env. 15 min), ajouter les courgettes et le laurier.
Saler et poivrer.



Verdict : c'est donc possible de faire un risotto avec du riz complet, même si le résultat est moins crémeux - pour corriger ça, on pourrait ajouter un peu de mascarpone ou de crème fraîche.
La cuisson, quant à elle, est un peu plus longue : il faut compter au moins 25-30 minutes, et encore, il s'agissait de riz précuit - je n'ose pas imaginer ce que ça donnerait avec du riz "normal".
Avis à celles et ceux qui en ont marre du riz blanc...

vendredi 9 mars 2007

Variations japonaises autour du riz : inarizushi et onigiri




(Vous aurez remarqué que j'ai tenu les baguettes de la main gauche pour pouvoir prendre la photo, et je peux vous assurer que c'est autrement plus difficile que pour une fourchette...)

J'ai trouvé une solution possible à la question que je me posais hier (comment faire de belles photos quand on cuisine surtout le soir ?) : rester chez soi pour cuisiner, au lieu d'aller bosser à la BNF. Donc, j'ai passé une partie de ma journée tranquille dans ma cuisine à préparer le repas du soir. Après quoi, j'ai pu faire tout plein de photos, à la lumière du jour. Génial comme idée, non ? ;-) Evidemment, ce ne sera pas possible tous les jours, autrement je ne finirai jamais ma thèse...

Au menu : inarizushi et onigiri - je sais que l'onigiri est un en-cas, mais j'en avais envie depuis si longtemps...
Je connaissais les inarizushi pour en avoir mangé au Japon quand j'étais adolescente : j'avais adoré. Et les onigiri, je les avais essentiellement vus en dessin : un peu dans les mangas, mais surtout les dessins animés japonais que je regardais à la même époque - sur La Cinq, vous vous souvenez ? J'étais intriguée par ces petits triangles décorés d'un carré noir à la base, et je me disais que ça devait être bien bon, vu la mine réjouie de ceux qui les mangeaient. En tout cas, je trouve les onigiri très "design", très photogéniques. Esthétiquement, ils me font le même effet que les macarons : je pourrais les contempler pendant des heures. Je me suis donc enfin lancée aujourd'hui, pour en avoir un vrai sous mes yeux.

Pour cela, je me suis aidée des recettes de Clea et de Maki, que j'avais déjà repérées depuis un bon moment. Avec quelques ajustements, par rapport aux difficultés/problèmes rencontrés au cours de la préparation. J'ai surtout fait des inarizushi, et avec le riz qui restait, j'ai préparé des onigiri, un peu à la façon de Maki (cf. Onigiri revisited), c'est-à-dire sans se salir les mains - mais j'ai trouvé ça plus facile sans la tasse.

Tout ça ne fait pas un repas très équilibré, me direz-vous. Mais comme je n'avais mangé que des carottes râpées et une pomme à midi, ça se compense.



Inarizushi

16 demi-poches de tofu frit assaisonné (o-inari-san), prêtes à l'emploi
2 verres de riz japonais non cuit
2 1/2 verres d'eau
2 verres de mirin
2 1/2 c.c. de sucre
1 1/2 c.c. de sel

Laver le riz et le faire cuire avec 2 1/2 verres d'eau dans un autocuiseur.
Pendant ce temps, verser le mirin, le sucre et le sel dans une petite casserole, et chauffer pour dissoudre le sucre.
Quand le riz est cuit, le transvaser dans un grand bol, y verser le mélange à base de mirin et mélanger délicatement (s'il y en a trop, enlever le surplus).
Sortir les poches de tofu de l'emballage, les essorer à la main.
Ouvrir les poches et les remplir de riz avec une petite cuillère. [Une astuce : préparer un ramequin d'eau pour y tremper la cuillère avant de prendre le riz, afin d'empêcher ce dernier de coller]
Poser sur une assiette, côté ouvert en-dessous.
Mettre au frais avant de déguster.


Onigiri

2 verres de riz japonais non cuit
2 1/2 verres d'eau
un peu de sel
6-8 petites feuilles d'algue nori (autant de feuilles que d'onigiri obtenus, mais facultatif. En ce qui me concerne, c'était uniquement pour la photo, car je n'aime pas ça)
garniture au choix*

Faire cuire le riz comme précédemment.
Couper un carré de film transparent (qui servira à envelopper l'onigiri). Vaporiser de l'eau dessus et saupoudrer un peu de sel. Tremper une cuillère (à soupe) dans de l'eau (ou vaporiser), prélever du riz (encore chaud, c'est important), et le déposer au milieu du plastique. Creuser un trou pour y déposer la garniture, recouvrir de riz et appuyer un peu avec la cuillère.
Refermer le film transparent en tournant pour comprimer la boulette.
Façonner en triangle (je les ai faits un peu dodus, plutôt que anguleux).
Retirer le film transparent.
Envelopper la base avec une petite feuille de nori.
Procéder de la même façon avec le restant de riz.

Pour un panier repas ou un pique-nique, laisser les onigiri dans le plastique afin qu'ils ne se déssèchent pas. Ajouter la feuille de nori au moment de déguster.

*Pour la garniture, j'ai improvisé une mini-omelette avec :
1 oeuf
1 échalote hachée
1 c.s. de sauce soja

Faire chauffer un peu d'huile dans une petite poêle. Faire dorer l'échalote avec la sauce soja. Ajouter l'oeuf battu, mélanger et couper en petits morceaux avec une cuillère en bois (pendant la cuisson).

La prochaine fois, je remplacerai l'oeuf par de la viande (porc ou poulet) coupée en tout petits morceaux.