Le bras cassé, c'est moi.
A peine étais-je remise du pied déchiré que je me suis tordu le poignet gauche, je ne sais même pas comment (en fait, si, je sais comment, mais je n'ose pas vous le dire tellement c'est bête). Si cela n'est pas un obstacle aux séances de piscine, en revanche couper soi-même sa pizza au restaurant est une autre affaire - et la finesse de la pâte n'est pas en question...
Bref.
Quoi de neuf sinon ?
Un repas d'anniversaire en retard et en tête-à-tête avec une vieille amie, qui s'est resservie deux fois de mon osso buco (vous allez croire que je ne sais faire que ça, mais je ne me risque pas à des expérimentations à l'issue incertaine quand je reçois, je ne cherche pas à épater la galerie, ni à faire original : je veux "juste" que mes convives se régalent).
Des montagnes de macarons confectionnés deux week-ends de suite.
Une soirée délicieuse et en très bonne compagnie à la Régalade, un restaurant qui rend heureux (depuis le temps que j'y vais, je n'ai jamais été déçue - et je regrette de ne plus habiter à proximité...).
Un colis énorme en provenance d'Allemagne, avec une petite touche autrichienne très appréciée.
Une photo de bébé aux joues rebondies concurrençant les miennes (en ce qui concerne mes joues à moi, les journées à la BN n'arrangent rien : travailler me donne faim au carré, mes joues ne cessent donc d'enfler. Et le menton de s'effacer peu à peu - oui, le menton de Balladur, c'est moi !).
Des centrales nucléaires, des arbres (et demis), des montagnes chinoises, des paysages fantômatiques en noir et blanc invitant à la rêverie et au voyage. Si j'étais photographe, je serais Michael Kenna.
Il y eut aussi une séance de dessin en duo.
Un bout de tissu Liberty noué contre un coeur.
Et puis, un regret lancinant : celui de n'avoir su être la meilleure amie de personne.
Tant pis. J'ai mon poulet à moi, même s'il s'absente parfois des week-ends entiers...
Donburi d'aubergine fondante caramélisée (recette trouvée ici, voir là pour la recette en V.O.)
pour une mangue solitaire
1 petite aubergine, ou la moitié d'une grosse aubergine (rescapée d'octobre, pas de panique)
1 oeuf très frais (fermier et/ou bio)
un bol de riz (rond) cuit
2 lamelles de gingembre frais
1 c.s. de sauce soja (Kikkoman, par exemple)
2 c.s. de mirin
1 c.s. de fécule
huile, graines de sésame blond
Préparer l'oeuf poché :
Casser l'oeuf dans un petit bol, couvrir d'eau et cuire au micro-ondes pendant 1 minute environ : d'abord 30 secondes, puis de nouveau 30 secondes. Il faut que le blanc soit juste pris. Si le blanc n'est pas pris, prolonger la cuisson de 10 secondes (normalement, on ne doit pas dépasser 1 min 10 au total). Réserver.
Peler l'aubergine un trait sur deux pour faire des rayures.
La couper en rondelles de 1 cm de largeur.
Mettre les rondelles dans un sac plastique, ajouter la fécule, fermer le sac et bien secouer afin que les rondelles soient entièrement enrobées de fécule.
Dans une poêle, faire chauffer de l'huile et bien cuire les rondelles d'aubergine des deux côtés.
Quand les rondelles sont dorées, les mettre sur du papier absorbant, et jeter l'huile en trop.
Dans la même poêle, faire chauffer le gingembre, ajouter la sauce soja et le mirin et faire réduire à feu moyen (attention à ne pas laisser brûler la sauce) (dans la recette originale, il faut remettre les rondelles d'aubergine dans la poêle pour les enrober de sauce, mais je trouve le résultat moins joli et moins bon).
Au fond d'un grand bol, disposer le riz, et les rondelles d'aubergine par-dessus, et arroser de sauce.
Ajouter l'oeuf (égoutté).
Parsemer le tout de sésame blond.
Comment ça se mange : il faut casser le jaune et le répandre sur les rondelles d'aubergine. Ca se mélange à la sauce, c'est délicieux... L'aubergine est effectivement fondante.
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Oui, je sais, c'est un peu n'importe quoi ce billet. Mais je fais ce que je veux.