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samedi 23 juin 2007

Un oubli réparé, 7 révélations et des chocolate chunk brownies




Avant-hier, dans le questionnaire des 4, j'ai parlé de deux films de Wim Wenders, et j'ai complètement oublié un autre film de lui que j'aime autant que les deux autres. Alors voilà, je tenais à réparer cet oubli :

Alice dans les villes de Wim Wenders

Pour ce noir et blanc magnifique, et pour la mélancolie de la petite Alice... Un road-movie singulier. Dommage que ce film soit si peu connu...

******

7 révélations

Sonia, Annellenor et Cathy m'ont taggée pour que je révèle 7 choses sur moi.
Allons-y :

J'adore les films où il ne se passe pas grand chose (un moyen détourné pour parler encore de cinéma ;-)), un des meilleurs exemples étant 71 fragments d'une chronologie du hasard de Michael Haneke (à ma connaissance, je suis la seule fan de ce film).

Je suis ce qu'on pourrait appeler une puriste des fruits. En général, je trouve dommage de les cuisiner alors que c'est tellement bon à manger tel quel (je dis bien : en général). Surtout l'abricot, que je trouve infiniment meilleur cru, nature (certains le savent déjà...).

J'ai la phobie des coiffeurs. A tel point que je n'ai plus mis les pieds dans un salon depuis des années et que je me suis résolue à me couper les cheveux moi-même (oui, je sais, ils ne sont pas très bien coupés, mais c'est un moindre mal comparé aux ravages que peut faire un mauvais coiffeur... et ce n'est pas une raison pour scruter ma coiffure si vous me rencontrez un jour...).
Dans cette thématique capillaire, une autre particularité : j'ai des cheveux blancs depuis l'âge de 4 ans.

J'ai peur des films d'horreur. Je n'en regarde jamais, je ne peux tout simplement pas : la vision de corps mutilés me traumatise à un point que vous n'imaginez pas (même si je sais que ce n'est pas vrai...).

Je m'abonne à des magazines rien que pour le plaisir de collectionner les couvertures, ou d'y découper des images (et les coller ensuite dans mes petits cahiers). (Les lire...? Ah oui, pourquoi pas ?)

Quand j'aime une chanson, je peux l'écouter sur le mode "Repeat 1" pendant des heures. Sans rire.

J'ai un mal fou à réussir les gâteaux au chocolat, qu'il s'agisse de fondant, de moelleux, ou de brownies. Dernièrement, j'ai lamentablement raté les "Bloomin' brilliant brownies" de Jamie Oliver himself (et pourtant, ce nom, quelle promesse !). Heureusement, je viens de vaincre cette malédiction, grâce aux Gâteaux de mamie, dont j'ai plus ou moins repris la recette de brownies. Les chunks noirs ont remplacé avec bonheur les noix habituelles, pour donner des brownies 100% chocolat (comme j'aime).

Chocolate Chunk Brownies



200 g de chocolat noir
60 g de beurre doux
60 g de beurre demi-sel
160 g de cassonade
3 oeufs
70 g de farine
120 g de chunks noirs

Préchauffer le four à 150 °C.
Beurrer et fariner un moule carré ou rectangulaire.
Faire fondre le chocolat (au micro-ondes ou au bain-marie).
Dans une jatte, fouetter le beurre et la cassonade jusqu'à l'obtention d'un mélange lisse.
Ajouter les oeufs un à un en mélangeant à chaque fois.
Ajouter progressivement la farine tout en remuant.
Verser le chocolat fondu et les chunks et mélanger.
Verser l'appareil dans le moule et enfourner pendant 30 minutes environ.
Laisser refroidir, puis découper les brownies.
(Au diable les régimes !)

(Bilan de la chasse de ce matin : 2 pigeons, d'un coup !)

jeudi 21 juin 2007

Un questionnaire non respecté et un clafoutis aux cerises non orthodoxe




Apparemment, ce qui intéresse certaines personnes dans ce questionnaire des 4, c'est la partie cinéma, puisqu'elles m'ont demandé de parler de ma passion pour Woody Allen (pour l'un), des films que j'aime (pour l'autre). C'est donc parti pour un très long billet.

4 emplois que j'ai occupés dans ma vie

Serveuse (chez mes parents)
Je n'ai jamais été très douée pour ça... Je préférais rester derrière le bar pour préparer les boissons...
Assistante de français dans un lycée autrichien
Un prétexte pour partir un an à Vienne et revoir une personne chère...
Secrétaire-standardiste dans un cabinet d'assurances
Premier job d'été en dehors de la famille.
Thésarde & demi-ATER
Contrairement à ce que croient de nombreuses personnes de mon entourage, c'est un vrai boulot. Je suis payée pour.

4 + 4 films que je regarderai encore et encore (quand j'aurai fini ma thèse)
En fait, ces films se trouvent tous dans mon profil (impossible d'en sélectionner 4 seulement). Comme je le disais plus haut, ça va être un peu long.

Paris, Texas et Les ailes du désir de Wim Wenders

Paris, Texas est sans doute LE film absolu pour moi (bien que mes souvenirs en soient très vagues : je ne l'ai vu qu'une fois, il y a plus de dix ans). Nastassja Kinski y est bouleversante.

Et que dire du monologue de Bruno Ganz qui rythme les premières minutes des Ailes du désir : "Als das Kind Kind war..." (Quand l'enfant était enfant...)
(Encore un film...)

Dieu seul me voit de Bruno Podalydès

Vu à l'époque au cinéma Urania pendant la Viennale, et revu très récemment à la télé : j'ai adoré de la même façon les deux fois.
Parce que quand Albert Jeanjean donne son sang ou conduit une 4x4 qui n'est pas la sienne, c'est jubilatoire...
Même s'il n'est pas super glamour, j'avoue que je suis un peu amoureuse de Denis Podalydès (est-ce un hasard si mon poulet lui ressemble un peu, d'après ma meilleure amie Crevette...?)

Chacun cherche son chat de Cédric Klapisch

Pour l'allitération du titre, pour le Paris mélangé et haut en couleurs, pour le pauvre Djamel, qui essaie de rester digne après s'être pris un râteau, et pour la scène finale où elle court, elle court, sur une musique qui donne la chair de poule...

Chungking Express et In the mood for love de Wong Kar Wai

Pour Wang Faye, qui se trémousse au son de California Dreamin'.

Pour Maggie Cheung, et tout le reste...

Depuis qu'Otar est parti de Julie Bertuccelli

Un film sur l'attente, l'absence, le mensonge... Les trois héroïnes sont touchantes, chacune à sa manière. Un film d'une poésie et d'une humanité rares.

Au loin s'en vont les nuages d'Aki Kaurismäki

Pour son atmosphère mélancolique et silencieuse, et pour cette jolie langue qu'est le finnois.

Conte d'automne d'Eric Rohmer

Ne serait-ce que pour l'interprétation de Marie Rivière...

Pas mal de films de Woody Allen

Avec une préférence pour Comédie érotique d'une nuit d'été (rien que le titre, tout un programme), Manhattan (ah, la petite voix de souris de Mariel Hemingway), Maris et femmes, Ombres et brouillards (ah, ce noir et blanc...), Coups de feu sur Broadway (ah, l'interprétation de Dianne Wiest...), Meurtre mystérieux à Manhattan, Anything else...

Les aventures d'Antoine Doinel

Mon préféré est Baisers volés (suivi de près par Domicile conjugal). J'adore Antoine Doinel en détective privé...

+ la scène du hublot dans Les hommes préfèrent les blondes, hilarante.

+ la scène du monologue d'Esther dans Comment je me suis disputé... (ma vie sexuelle), si émouvante.

+ la scène de l'horloge dans Le mystère de la chambre jaune, à mourir de rire.

Bon, j'arrête là, sinon demain j'y suis encore...


4 émissions ou séries TV que je regarderai (et subirai) encore
Le magazine de la santé
Pour Michel (!) et Marina. A vrai dire, ces deux-là pourraient présenter n'importe quoi, je regarderais de toute façon.
Les maternelles
En fait, je ne la regarde plus depuis bien longtemps, mais j'adorais la version Maïtena !
Sinon, je subis beaucoup plus la télé que je ne la regarde vraiment, car je vis avec un vrai téléphage. En vrac : Téléfoot, Arrêts sur images, + Clair, L'hebdo ciné, Groland, Ce soir ou jamais, Stade 2, Toutaz, Intérieurs, L'album de la semaine, Les agités du bocal, Le zapping, Les Guignols, etc.

4 endroits où je suis partie en vacances
Lisbonne
Premier voyage en amoureux avec mon poulet (officiellement : avec une "copine"). Une ville magnifique, que nous n'avons fait qu'effleurer...
Pékin
Des vacances studieuses, en fait (cours d'été). Deux mois passés à arpenter cette ville immense, à visiter ses hutong (petites ruelles), ses parcs, ses temples...
Florence
Pour sa gastronomie, ses musées, ses papeteries, son Ponte Vecchio, ses vieux pavés...
La Corse
Il y a quelques années, nous avons fait le tour de l'île avec mon poulet et ses frères. Une île aux charmes infinis.

4 endroits où j'ai vécu
Paris 16ème, les premiers mois de ma vie (heureusement que nous n'y sommes pas restés).
Ivry sur Seine, où j'ai passé une enfance merveilleuse.
Klosterneuburg, près de Vienne, le temps d'une année scolaire, il y a presque dix ans déjà.
Plaisance, un quartier de Paris qui porte bien son nom...

4 choses que je fais quand je vais sur le net
Je consulte :
mes messageries (pour voir les gentils commentaires que vous me laissez ;-))
mon
compte bancaire (pour voir si je peux bientôt retourner à la Grande Epicerie ;-))
Bloglines
(et Blog appétit, mais de moins en moins...)
Libé
, Le Monde (parce que je ne pense pas qu'à manger ! quoique...)

4 mets que je ne mangerai jamais (même sous la torture)
Foie, cervelle, abats, etc.
La noix de coco
Les huîtres
Le durian

4 de mes mets favoris (que je mangerais à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit)

Le mapo doufu de mon papa
La viande de boeuf bien saignante, avec des frites bien grosses et pas trop dorées
La blanquette de veau, avec du riz bien sûr (en fait n'importe quel plat avec beaucoup de sauce, pour accompagner le riz)
Le cheesecake au citron et le clafoutis aux cerises

4 endroits où j'aimerais être en ce moment
Dans les îles Lavezzi
Au Temple de Confucius, à Pékin
Chez Diglas, à Vienne
Au Fischer Bräu, à Vienne


******

Pour clore ce long billet, la recette d'un de mes mets préférés justement.

J'adoooore le clafoutis aux cerises, mais je suis un peu difficile : j'aime moyennement le clafoutis qui a trop une consistance de flan, je le préfère nettement avec une texture entre le clafoutis et le gâteau. C'est donc tout naturellement que j'ai testé la base des petits gâteaux à la ricotta et aux fraises de Lilo, puisqu'elle met en avant cette texture. Grand bien m'en a pris, car c'est le résultat que je recherchais, enfin, il manque peut-être un tout petit peu de farine. Quoi qu'il en soit, grâce à Lilo, je tiens enfin ma recette idéale de clafoutis !


Le clafoutis aux cerises exactement comme je l'aime



500 g de
cerises
250 g de
ricotta
3
oeufs
150 g de
farine
100 g de
sucre en poudre
100 g de
cassonade
3 c.s. de
kirsch
jus d'1/2
citron
huile

Dénoyauter les cerises
(bon, calmez-vous, je sais que ce n'est pas orthodoxe, mais moi, les noyaux, ça me gâche tout le plaisir, alors je les enlève si je veux. Pour la technique, c'est ici).
Préchauffer le four à 190 °C.
Graisser un moule à manqué avec l'huile.
Séparer les blancs et les jaunes.
Fouetter vivement les jaunes avec les sucres.
Ajouter le kirsch, la ricotta et la farine, en mélangeant bien à chaque fois.
Monter les blancs en neige ferme avec le jus de citron et une pincée de sel.
Incorporer les blancs délicatement à l'appareil avec une fourchette.
Verser dans le moule et ajouter les cerises.
Enfourner environ 50 minutes (ça dépend du four et de la taille du moule).




vendredi 25 mai 2007

Mes légumes préférés & Ce que j'ai fait (ou presque)




Ceux-là, ils ne finiront jamais dans mon assiette !

Comme j'ai épuisé mon stock de recettes à publier (ça devait arriver un jour...) et qu'il n'y aura sans doute rien de nouveau ces jours-ci, je me rabats sur le questionnaire que m'a transmis par Aurélie. C'est là que je m'aperçois que je n'ai pas fait grand chose dans ma vie...

1- Payer votre tournée dans un bar
2- Nager avec des dauphins dans l'océan
3- Escalader une montagne
4- Conduire une Ferrari (encore faudrait-il que j'aie mon permis... quoique, même avec le permis...)
5- Visiter les Grandes Pyramides (non, mais La Pyramide du Louvre, si)
6- Porter une tarentule (c'est cela, oui...)
7- Prendre un bain avec quelqu'un à la lumière des bougies (oh oui...)
8- Dire "Je t'aime" en le pensant vraiment, chaque fois (et uniquement en le pensant vraiment, sinon quel intérêt ???)
9- Prendre un arbre dans vos bras
10- Sauter à l'élastique (à l'école, dans la cour de récré. J'étais loin d'être mauvaise)
11- Visiter Paris (ben oui, tout le temps)
12- Regarder un orage sur la mer
13- Rester éveillée toute la nuit pour regarder le lever du soleil
14- Voir une aurore boréale
15- Aller dans un grand événement sportif (Auxerre-Bastia en janvier 2002, ça compte ? J'ai vu Guy Roux, quand même !)
16- Monter les marches de l'Oratoire Saint Joseph (c'est où, ça ?)
17- Faire pousser et manger vos propres légumes
18- Toucher un iceberg
19- Dormir sous les étoiles
20- Changer la couche d'un bébé (merci Nini pour ces couches bien remplies !)
21- Faire un voyage en montgolfière
22- Voir des étoiles filantes
23- Être grisée par le champagne
24- Donner plus que vous ne pouviez à une oeuvre caritative
25- Observer la nuit avec un téléscope (quelle idée ! la nuit, je dors)
26- Participer à un record du monde
27- Faire une bataille avec de la nourriture (ça va pas la tête ? c'est sacré, la nourriture !)
28- Parier sur le cheval gagnant
29- Demander votre chemin à un étranger (ben oui, à l'étranger)
30- Faire une bataille de boules de neige (comme tout le monde, non ?)
31- Crier aussi fort que vous le pouviez (oui, mais je ne vous dirai pas dans quelles circonstances, et ce n'est pas ce que vous croyez...)
32- Porter un agneau
33- Voir une éclipse totale
34- Escalader une dune
35- Ecraser un animal en voiture (difficile, cf. 4)
36- Danser comme une folle sans se soucier de qui vous regarde
37- Adopter un accent pour une journée entière
38- Se sentir vraiment heureuse, même un court moment (ce n'est pas si rare, finalement)
39- Avoir deux disques durs sur votre ordinateur
40- Prendre soin de quelqu'un qui est ivre (non, mais l'inverse oui. On en rigole aujourd'hui, mais j'étais bien plus qu'ivre puisque j'avais 2 g d'alcool par litre de sang)
41- Danser avec un inconnu
42- Observer les baleines dans l'océan
43- Voler un panneau
44- Voyager "sac au dos" au Canada
45- Entreprendre un long voyage sur la route
46- Escalader des rochers
47- Faire une balade de minuit sur la plage
48- Faire du parapente
49- Visiter l'Irlande (à bord d'un camion qui livrait du bois à travers le pays, une expérience unique et inoubliable !)
50- Avoir le coeur brisé plus longtemps que vous n'aviez été amoureux (tout à fait mon genre, malheureusement...)
51- Au restaurant, vous asseoir à une table d'inconnus et manger avec eux
52- Visiter le Japon (un mois et demi au Japon avec mon frère en 1990, mais nous étions un peu trop jeunes pour apprécier pleinement les richesses culturelles du pays)
53- Traire une vache et aussi des chèvres
54- Classer vos CD par ordre alphabétique (bizarrement non, alors que je suis une maniaque de l'archivage)
55- Prétendre être un super héros
56- Chanter dans un karaoké (au Japon, en 1990)
57- Traîner au lit toute une journée (quel pied ! avec un bouquin surtout !)
58- Jouer au football (à l'école. J'étais souvent goal, car incapable de shooter dans un ballon)
59- Faire de la plongée sous-marine
60- S'embrasser sous la pluie
61- Jouer dans la boue (ah, mais quelle horreur !)
62- Jouer sous la pluie
63- Être dans un théâtre de plein air (oui, à la Fête de LO, sous une pluie battante, ce qui risque de se reproduire ce week-end même)
64- Visiter la Grande Muraille de Chine (c'est la moindre des choses...)
65- Créer votre entreprise
66- Tomber amoureuse sans avoir le coeur brisé (oui, une fois !)
67- Visiter d'anciens monuments (Pompéi, Herculanum, Paestum en Italie, tous les monuments visités en Chine : des moments magiques ! J'adore les vieilles pierres !)
68- Suivre un cours d'arts martiaux
69- Jouer à la XBox pendant 6h d'affilée (même pas 6 minutes d'affilée)
70- Être mariée
71- Tourner dans un film
72- Organiser une fête surprise
73- Être divorcée (techniquement impossible)
74- Ne pas manger pendant 5 jours (vous plaisantez ? même 5 heures, c'est trop !)
75- Faire des biscuits à partir d'un sachet tout prêt
76- Gagner le premier prix à un concours de déguisement
77- Conduire une gondole à Venise
78- Être tatouée
79- Faire du canoë-kayak (pas douée...)
80- Être interviewée à la télévision
81- Recevoir des fleurs sans raison particulière
82- Jouer sur une scène
83- Être à Las Vegas
84- Enregistrer de la musique
85- Manger du requin (eh oui, la fameuse soupe aux ailerons de requin, depuis ma plus tendre enfance. Les dents de la mer ? Même pas peur !)
86- S'embrasser dès le premier rendez-vous (parce qu'il faut avoir honte ?)
87- Être en Thaïlande
88- Acheter une maison (plus tard certainement, puisque notre cher président veut une "France de propriétaires" !)
89- Enterrer un de vos parents
90- Faire une croisière
91- Parler plus d'une langue couramment (pas franchement difficile quand on est enfant d'immigrés, disons que je peux me débrouiller à peu près dans ces langues : cantonais, mandarin, allemand, anglais)
92- Elever des enfants
93- Suivre votre chanteur favori en tournée (pas vraiment, mais à l'adolescence, j'ai fait le pied de grue devant des hôtels, pour lui)
94- Faire une randonnée en vélo dans un pays étranger
95- Déménager dans une autre ville pour une nouvelle vie
96- Manger des fourmis
97- Marcher sur le Golden Gate Bridge
98- Chanter à tue-tête dans votre voiture et ne pas avoir arrêté alors que vous saviez qu'on vous regarde
99- Subir de la chirurgie esthétique
100- Survivre à un accident auquel vous auriez pu ne pas survivre
101- Ecrire des articles pour une grande publication
102- Perdre plus de 18 kg (8 seulement...)
103- Soutenir quelqu'un qui perdait connaissance (au cinéma, heureusement que la personne était assise...)
104- Piloter un avion
105- Toucher une raie vivante
106- Briser le coeur de quelqu'un (pardon Bett...)
107- Aider un animal à donner naissance
108- Gagner de l'argent à un jeu télévisé
109- Vous casser un os
110- Percer une autre partie de votre visage que les oreilles
111- Utiliser un revolver ou autre arme à feu (voir ici ;-))
112- Manger des champignons que vous aviez récoltés (peu importe qui les a récoltés, j'ai horreur des champignons)
113- Monter à cheval
114- Subir une importante opération (7 dents arrachées en une fois sous anesthésie générale + hémorragie + infection, ça compte ?)
115- Avoir un serpent comme animal de compagnie
116- Dormir plus de 30h d'affilée (il ne faut pas abuser des bonnes choses...)
117- Visiter tous les continents
118- Faire une randonnée en canoë de plus de 2 jours
119- Manger du kangourou
120- Manger des sushi (J'en raffole ! Mes parents nous emmenaient déjà au restaurant japonais quand nous étions petits)
121- Avoir votre photo dans le journal (dans "Ivry ma ville", ma photo de classe de CP, à l'occasion des 20 ans de mon école primaire)
122- Changer l'opinion de quelqu'un à propos de quelque chose qui vous tenait vraiment à coeur (sur l'utilité de la psychiatrie et de la psychothérapie)
123- Reprendre vos études (techniquement impossible, puisque je ne les ai pas encore achevées...)
124- Faire du parapente
125- Porter un serpent
126- Construire votre PC à partir de différents morceaux
127- Vendre un de vos créations à quelqu'un qui ne vous connaissait pas
128- Teindre vos cheveux (jamais, même pas les blancs qui me suivent depuis l'âge de 4 ans...)
129- Raser votre tête (pas vraiment, mais j'ai eu les cheveux TRES courts pendant ma période butch, toute ma famille était horrifiée...)
130- Sauver la vie de quelqu'un
131- Voler quelque chose (ok, j'avoue : dans un café, en Finlande, j'ai subtilisé des verres qui me plaisaient beaucoup...)
132- Louer un avion
133- Vivre dans un pays placé sous la protection des Casques Bleus
134- Dire oui lorsqu'on a envie de dire non (inévitable...)
135- Travailler à l'étranger pour une courte durée (assistante de français dans un lycée près de Vienne pendant une année scolaire)
136- Lire un roman en une journée (je n'ai pas de souvenir précis en tête, mais oui ! combiné avec le 57)
137- Skier dans la poudreuse
138- Allaiter son bébé
139- Accrocher un asticot au bout d'un hameçon
140- Prendre un cours de cuisine auprès d'un professionnel (avec mon papa ! qui est à la retraite depuis peu. J'adore m'enfermer dans la cuisine avec lui le dimanche midi pour tenter de percer ses secrets)

Je ne serai pas assez vache pour refiler ce questionnaire à quelqu'un d'autre, quoique..., Grand Chef, je suis certaine que beaucoup de gens seraient intéressés de savoir ce que tu as déjà fait, ou pas...


mardi 22 mai 2007

Comment je suis passée de "Placid et Muzo" à Henri Calet




En apparence, personne ne m'a demandé de répondre à ce questionnaire.
Mais comme je me sens un peu lectrice de gauche (certes de la "gauche en plastique" selon mon poulet, mais de gauche quand même...), et que je figurais au départ sur la liste d'une fille qui n'a finalement pas osé me demander parce que j'avais écrit ça, l'envie me titille quand même... Car j'entretiens un rapport passionnel avec les livres... Je suis autant fascinée par les histoires qu'ils recèlent que par l'objet en soi. Par extension, tout ce qui est lié à l'écriture, à l'élaboration des livres m'attire également : les cahiers et les carnets, les (antiques) machines à écrire (et leurs tac tac tac), les stylos et les crayons...




Les quatre livres de mon enfance

Tout comme Grand Chef, je n'ai pas grandi dans un environnement très stimulant du point de vue littéraire. Il n'y avait pas de livres à la maison. C'est donc à la bibliothèque municipale et chez le marchand de journaux que j'ai fait mes premières découvertes.


Sept histoires de souris, d'Arnold Lobel
C'est un papa souris qui met ses petits au lit et qui leur raconte à chacun une histoire pour qu'ils s'endorment. En réalité, j'étais surtout fascinée par les illustrations d'Arnold Lobel (je retiens surtout l'image d'une petite souris qui va rendre visite à sa grand-mère et qui chausse à un moment donné des patins à roulettes), qui est également l'auteur de Porculus et du Magicien des couleurs (entre autres).
Le jour où j'ai retrouvé ce livre à la Fnac, il y a quelques années (par hasard, puisque je n'avais pas les références), j'étais hystérique ! C'était comme retrouver un bout de mon enfance...
Jean de la Lune et Les trois brigands, de Tomi Ungerer
Je triche, mais les deux sont indissociables pour moi. J'aimais beaucoup l'univers visuel de ses livres. Et j'aime toujours, puisque je me les suis achetés il n'y a pas si longtemps.
Placid et Muzo (poche)
Nous l'achetions chez le marchand de journaux en même temps que Pif poche (couverture rouge), mais j'ai toujours préféré Placid et Muzo (couverture bleue). Sans doute parce que le personnage de Placid, qui ne pensait qu'à manger, m'amusait beaucoup.
Mais comme je l'ai dit à Grand Chef, j'ai également beaucoup lu les Mickey Parade, Picsou Magazine, Mickey Poche, et autres Picsou Géant.
J'aime lire
La toute première revue à laquelle j'ai été abonnée.
Je me souviens de l'excitation avec laquelle je guettais l'arrivée du facteur une fois par mois...
Je me suis délectée pendant plusieurs années de ces histoires, ainsi que des Tom-Tom et Nana qui clôturaient le numéro, et que je relisais en attendant le volume suivant...




Les quatre écrivains que je lirai et relirai encore et toujours

Henri Calet

Pour la sensibilité et la beauté du style, pour l'ironie et l'apparente futilité, pour l'élégance des titres (Le croquant indiscret, La belle lurette, L'Italie à la paresseuse, Les grandes largeurs, Le tout sur le tout...). Parce que j'aurais aimé avoir sa plume.
Par le plus grand des hasards, j'habite dans un quartier qu'il connaissait bien, puisqu'il y a habité aussi. Quand je flâne, j'aime à penser qu'il arpentait les mêmes rues quelque soixante ans plus tôt. Quand je passe devant le Rendez-vous des camionneurs (qui vient de changer d'enseigne) dans la rue des Plantes, je me demande toujours si c'est bien le Rendez-vous qu'il évoque dans ses écrits...

Ingeborg Bachmann

Une Autrichienne, amie de Paul Celan, dont je connais surtout l'oeuvre poétique. Une oeuvre mélancolique et désespérée, mais si belle. Ses mots ont le don d'apaiser mes tourments.

Arto Paasilinna

Pour La cavale du géomètre, La forêt des renards pendus, Prisonniers du Paradis, Le lièvre de Vatanen...
Pour ses histoires abracadabrantesques et ses personnages souvent imbibés d'alcool.
Je l'ai découvert en 2001, et j'ai tellement aimé ses livres que je suis partie en Finlande pour un mois la même année pour commencer à apprendre le finnois, dans le but de pouvoir lire (certes dans un avenir lointain...) tous ses autres livres non traduits. Cela n'a pas duré longtemps, mais je n'exclus pas de reprendre un jour mes cours de finnois là où je les ai laissés.

Paul Eluard

Pour sa Capitale de la douleur, notamment, qui a les mêmes vertus apaisantes et réconfortantes que les poèmes de Bachmann. Mais je pense aussi à Grain d'aile, un beau conte pour enfants qui a marqué mon enfance.


Les quatre auteurs que je n'achèterai ou n'emprunterai plus

Marguerite Duras

Plus jamais. Mon meilleur ami au lycée, fanatique de Duras, a réussi à me faire lire 11 de ses livres. Jusqu'à l'overdose. Depuis, je fais un rejet total. Deux exceptions tout de même : Emily L. et L'homme atlantique, magnifiquement écrits.
Amélie Nothomb
Sur les conseils d'une copine, j'avais lu Hygiène de l'assassin et Mercure. Je ne supporte pas son style, très "regarde comme j'écris bien".
Henri Troyat
Trop nunuche et (pire que tout) mal écrit. J'ai lu deux de ses livres (Viou en classe de 6ème, et Aliocha offert par une ancienne copine), et c'est déjà trop.
Honoré de Balzac
J'ai été obligée de lire Le père Goriot pour l'école. Autrement, je n'y arrive pas. Ses descriptions me barbent.


Les quatre bouquins que j'emporterais sur une île déserte

Je triche, parce qu'il m'est absolument impossible de me limiter à quatre livres (sinon, autant mourir tout de suite).
En plus des quatre auteurs dont je ne me lasserai jamais, il y aurait donc :

The Sonnets, de William Shakespeare

aussi, dans les moments d'abattement, c'est la poésie qui vient à mon secours. Et finalement, peu importe à qui ces sonnets étaient réellement adressés...

Le livre de l'intranquillité, de Fernando Pessoa

J'aime le ton de ce livre, qui me correspond bien... Et ce titre, quel titre...

tout Simone de Beauvoir

Des mémoires à la correspondance, en passant par La femme rompue. Tout.

tout Marguerite Yourcenar

J'ai été éblouie par les Mémoires d'Hadrien, lus (pour une partie) dans des circonstances tout à fait singulières : sur le ferry qui me ramenait de Tallinn à Helsinki (où j'avais pris mes quartiers pendant un mois, pour apprendre le finnois, donc), j'avais trouvé un fauteuil bien confortable pour bouquiner, dans ce que je croyais être un coin tranquille. Mais c'était sans compter la horde de beaufs finlandais qui, après une journée de beuverie en Estonie (où tout est moins cher, surtout l'alcool, qu'ils rapportent chez eux par dizaines de litres), étaient passablement éméchés et chantaient à tue-tête des morceaux de tango finlandais (un peu comme dans les films de Kaurismäki)... Car, en fait, je m'étais installée sans le savoir dans la salle de karaoké...

et tout Zola

Je suis loin d'avoir tout lu, mais j'ai un faible pour Au bonheur des dames et L'assommoir, qui sont sans doute mes tout premiers coups de coeur en littérature, au temps du collège.


Les quatre prochains livres que je vais lire

Dans le désordre :
La Divine Comédie, de Dante
Rien que le titre est magnifique. Un soir, en regardant la télé, je suis tombée sur une émission sur Arte qui parlait de La Divine Comédie, et j'ai été captivée, fascinée par la beauté du texte et la richesse de l'interprétation. En plus, j'aime bien le groupe de Neil Hannon, qui porte le même nom. Alors, rien que par curiosité...
The Plot Against America, de Philip Roth
Ou comment on peut réécrire l'histoire.
Le chant des regrets éternels, de Wang Anyi
Là aussi, c'est d'abord un coup de coeur pour le titre.
On Beauty, de Zadie Smith
Parce que j'ai adoré White Teeth. C'est autre chose qu'Amélie Nothomb...
Proust attendra encore un peu...




Les (quatre fois quatre) derniers mots d'un de mes livres préférés

Sans la moindre hésitation, ces mots bouleversants de Henri Calet (les derniers), écrits trois jours avant sa mort :

Ne me secouez pas. Je suis plein de larmes.




Pour finir sur une note un peu plus gaie, et pour accompagner la lecture, je vous propose un muffin avec une tasse de Long Jing, mon thé préféré (ça ne se voit pas, mais c'est du thé vert).
(Requia, tu ne remarques rien ? ;-))



La recette demain, ou après-demain...

dimanche 8 avril 2007

Mes années en 2 et en 7




Comme je m'y attendais hier, mon pôpa nous a préparé un festin pour ma soeur et moi. Il a fait à manger pour 10, alors que nous étions 3. Cherchez l'erreur.
J'ai rapporté des restes, mais il y en a tellement que j'ai de quoi me nourrir jusqu'à mardi sans problème. Oui, mais si je ne cuisine pas d'ici là, de quoi vais-je pouvoir parler ?

J'en profite pour répondre (de façon totalement impudique) à un questionnaire, que Suiksuik a transmis à tous les blogs qui ont moins de 6 mois et qu'Aurélie propose à ceux qui n'y ont pas encore répondu. Puisque je corresponds aux deux critères, allons-y. Pour ceux que ça n'intéresse pas, inutile de faire défiler la molette : il n'y a pas de recette au bout...

Mes années en 2 et en 7

1977 : Je suis âgée de quelques mois. Mes parents et grands-parents se sont enfin remis du fait que je sois une fille (après ma soeur, ils voulaient un garçon, forcément !). Nous quittons le 16ème arrondissement de Paris pour nous installer dans la banlieue rouge. Heureusement pour eux, je suis trop petite pour m'en apercevoir et protester.

1982 : Dernière année de maternelle. A la fête de fin d'année, je vais voir ma maîtresse pour lui demander de faire une photo avec moi, alors que je ne lui ai pas dit un seul mot durant mes deux années avec elle... Elle n'en croit pas ses oreilles. C'est un véritable miracle à ses yeux, et elle comprend que je ne suis pas autiste.
J'entre au CP, et là, c'est le début de cinq années merveilleuses, dans une école "expérimentale", qui ne ressemble à rien de connu, où les tables ne sont ni rectangulaires ni alignées ; où chaque classe dispose d'une mezzanine ou d'un amphithéâtre, et également de toilettes ; où les salles de classe d'un même niveau sont séparées par des parois amovibles pour faciliter les travaux en commun ; où la cour de récré est un immense terrain de jeu avec pente, arcades, escaliers, terrasse ; où nous bénéficions d'une salle de projection, d'une bibliothèque avec moquette au milieu du hall, où l'on nous initie (déjà) à l'informatique (en faisant évoluer sur l'écran un petit triangle qui est censé être une tortue), où l'on appelle les maîtres et maîtresses par leur prénom, etc. Je pourrais continuer pendant longtemps encore... Cette école aux formes bizarroïdes, avec ses dédales de couloirs, d'escaliers, de niches, de souterrains, etc, est un véritable labyrinthe pour les non-familiers. Mais c'est aussi un lieu de liberté et d'épanouissement formidable pour mes camarades et moi, qui trouvons tout ça normal. J'adore l'école, j'adore apprendre, et par dessus tout, je suis une fanatique de la dictée (moi aussi) et de l'auto-dictée. D'ailleurs, je deviens vite première de la classe (et le resterai jusqu'à la 3ème). Cela me vaudra le respect (et la crainte ?) des racailles, qui me laisseront en paix.

1987 : Finie l'école primaire. J'entre au collège. Un préfabriqué avec des salles de classes rectangulaires et des tables rectangulaires et alignées. Et une cour rectangulaire. C'est là que je comprends que mon école d'avant n'était pas tout à fait normale. Mais je m'y fais, car je retrouve beaucoup de mes anciens camarades. Sauf que ma grande copine Marion s'en va en province, alors que j'ai choisi l'allemand en 1ère langue pour être dans la même classe qu'elle. Pas grave, je tombe vite amoureuse de l'allemand, et aussi de ma prof d'allemand. Ce qui explique mes notes incroyables !

1992 : J'entre en seconde, dans une nouvelle ville, où je ne connais personne. Je ne parle à personne et pleure sans arrêt pendant les premières semaines. Jusqu'au jour où je remarque une autre solitaire : ma Crevette, qui deviendra plus tard ma plus fidèle complice d'orgies.
Toujours est-il que je suis mal dans ma peau, coincée, timide (moins qu'en maternelle, heureusement). Je me trouve grosse, je cache mon corps dans des "sacs à patate" (comprendre : des T- et sweat-shirts XL). Heureusement qu'il y a mes amis Carlos (grande folle portugaise, très branché littérature) et Crevette (pas encore grande copine, ça viendra plus tard). Nous allons nous acheter des croissants le midi au lieu de manger à la cantine. "Diététique" est un mot inconnu dans notre vocabulaire.
Par ailleurs, je ne suis plus première de la classe, et ça, c'est un véritable traumatisme. De 2-3ème en classe de seconde, je passe à 6ème en première, et 9ème en terminale. Bref, la déchéance totale. A oublier.

1997 : Année cruciale. J'entame la vingtaine avec 8 kilos de moins (perdus quasiment sans effort), et je me sens nettement mieux dans ma peau (en fait, je suis amoureuse). Côté look, je m'améliore très légèrement (comprendre : je commence à mettre des hauts un peu plus moulants), mais toujours pas l'ombre d'une jupe ou d'une robe (ça fait presque dix ans que je n'en ai plus porté).
L'été, je pars un mois à Vienne pour perfectionner mon allemand (je suis en fac d'allemand). Je découvre LA-ville-où-je-voudrais-vivre-si-je-ne-vivais-pas-à-Paris. Le matin, je vais en cours. L'après-midi, je me promène, je parcours la ville en tramway, je découvre les cafés viennois. Je m'imprègne de l'atmosphère de la ville. Je prends mon temps. Le soir, je retrouve mon complice L. (c'est lui qui a eu l'idée de ces cours d'été) à la terrasse du Biergarten près de la résidence universitaire. Un endroit fabuleux, où l'on mange bien et pour pas cher. Un endroit où les Viennois aiment se retrouver entre amis. C'est là que j'ai le coup de foudre de ma vie (pour une Autrichienne), et que je décide de revenir un an après, mais cette fois-ci pour une année scolaire (en tant qu'assistante de français dans un lycée). Pendant toute cette période, je deviens un mec : je me coupe les cheveux et je m'habille chez les garçons.
La cuisine ne m'intéresse pas encore : je ne sais faire que la ratatouille et les crêpes (et le gâteau aux pommes, appris au cours de technologie au collège).

2002 : Depuis mon retour de Vienne en 1999, je suis en miettes, sentimentalement. Pourtant, je m'épanouis physiquement et redeviens féminine : la jupe a refait son apparition dans mes placards, j'ai plusieurs paires de bottes (pour cacher ce que j'appelle mes "gros poteaux"), je commence à mettre des décolletés. Et mes cheveux repoussent légèrement.
Par ailleurs, j'ai un appareil dentaire depuis un an : après des années de tergiversation, j'ai fini par me décider. Quitte à faire une croix sur toute rencontre amoureuse pendant 2 ans...
En septembre, je suis invitée à un mariage, auquel je n'ai aucune envie d'aller, d'ailleurs ça me déprime rien que d'y penser. J'y vais (à reculons), mais je suis largement récompensée en retour : c'est là que je rencontre mon poulet d'amour (même pas rebuté par les bagues), avec qui je vis aujourd'hui. Un drôle d'oiseau, que j'ai mis du temps à apprivoiser...
A Noël, comme tous les ans depuis mon retour de Vienne, je fais des centaines de Weihnachtskekse (biscuits de Noël), que je distribue à toute ma famille, à mes amis, à ceux que j'aime.
Côté études, je décroche une allocation de recherche, et me lance dans une thèse...

2007 : ... qui n'est toujours pas finie à ce jour. J'enseigne à la fac depuis cinq ans et c'est ma dernière année.
Au détour d'un article du Monde, je découvre la blogosphère culinaire, et me laisse aspirer par ce tourbillon de blogs. Je crée mon blog dans le plus grand secret ; d'ailleurs, je ne l'ai encore dit à personne dans mon entourage, car je devine la réponse : "Et ta thèse alors ???".
Je n'ai pas encore fini la rédaction que je réfléchis déjà à ce que je ferai pour mon pot de thèse...

2012 : Vous plaisantez ou quoi ? Je ne sais déjà pas de quoi sera fait demain... Dans mes rêves les plus fous, j'ai ouvert un salon de thé dans le 14ème, qui sert les meilleurs macarons de toute la capitale. J'ai tellement de monde que je suis obligée de refuser des clients. Pierre Hermé me supplie de le prendre comme second et Ladurée a fait faillite. On a le droit de rêver, non ? ;-)

vendredi 23 mars 2007

Si j'étais... & Velouté de courgettes simple comme bonjour




Je commence d'abord par le questionnaire du printemps, auquel Rosa m'a gentiment invitée à répondre. Merci d'avoir pensé à moi !

Voyons voir...

Si vous étiez un arbre, vous seriez ?
Un magnolia en fleurs.


Un arbuste ?
Le framboisier, pour ses fruits évidemment.

Source : http://votre.jardin.free.fr/FRU/index-08.php

Une fleur ?
Ca :

D'ailleurs, est-ce que quelqu'un peut me dire ce que c'est ? comment ça s'appelle ?

Une aromatique ?
Choix difficile... J'hésite entre le basilic, la ciboulette et la coriandre. On va dire la ciboulette chinoise.


Une épice ?
Le poivre, sans hésiter.

Source : http://technoresto.org/oenologie/cepages/syrah/index.html

Une plante aquatique ?
Un lotus (parce que je n'en connais pas beaucoup d'autres...)


Une plante offerte (donnée ou reçue) ?
Une orchidée phalaenopsis.

Source : http://www.fond-ecran-image.com/concours,images_1105,orchidee-phalaenopsis-hybride-01jpg.php

Un animal du jardin ?

Un lézard.

Source : environnement.ecoles.free.fr

Une saison ?
J'aime bien la fin de l'été. On rentre de vacances, bronzé, détendu, reposé...

Voilà !

Pas facile de trouver des gens qui n'ont pas encore répondu à ce questionnaire...
J'invite Suiksuik du blog Suiksuik cuisine, et Liliy de Gnocchi et Cie, à le faire, si ça les intéresse...

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Passons à la recette du jour : velouté de courgettes. Bon, ça ne casse pas des briques, mais c'est un classique, une valeur sûre, la soupe que je fais quand je n'ai pas beaucoup de temps.
Au début, j'épluchais les courgettes, maintenant je zappe cette étape pour aller plus vite. Et puis, c'est plus joli quand la peau est mixée avec.



Velouté de courgettes simple comme bonjour

pour 4 bols environ

5 courgettes (longues ou rondes, peu importe)
2 oignons
1 cube de bouillon de poule
100-150 g de Saint Moret
huile d'olive
gros sel, sel, poivre, ciboulette

Laver les courgettes et les couper en tronçons de 2 cm.
Couper les oignons (pas trop petits si vous avez un mixeur plongeant) et les faire revenir dans une grande casserole avec un peu d'huile d'olive.
Ajouter les courgettes, couvrir d'eau, ajouter le cube de bouillon et du gros sel.
Porter à ébullition.
Baisser le feu et laisser cuire environ 20 minutes, jusqu'à ce que les courgettes soient cuites.
Retirer la moitié du bouillon (je le congèle pour mes risotti) et mixer.
Ajouter le Saint Moret, et mixer à nouveau.
Saler (un peu), poivrer.
Parsemer un peu de ciboulette hachée au moment de servir.