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dimanche 22 avril 2007

Le bonheur sur une tartine (ou éloge de la simplicité)




Le bonheur à mes yeux peut se résumer en un mot : simplicité. Pourquoi chercher sans cesse l'originalité ou la sophistication ? Pourquoi vouloir toujours du nouveau, du sensationnel, du jamais vu ? Je dois avouer que la quête incessante de l'inédit me fatigue parfois, et que pour cette raison (entre autres), je n'aurais jamais pu faire de la cuisine mon métier... n'étant décidément pas d'un tempérament créatif.

Cette tartine donc, n'a absolument rien d'original ; au contraire, elle est des plus classiques. Mais pour moi, c'est LA tartine dans toute sa plénitude. Je suis bluffée de la première à la dernière bouchée. UNE TARTINE PARFAITE. Un équilibre parfait. Il y a tout ce qu'il faut, rien de plus, rien de moins.

Alors, qu'y a-t-il donc ?
Une baguette Monge (j'ai la chance d'avoir une boulangerie Kayser presque en bas de chez moi) coupée en deux, des tranches de mozzarella di bufala fondues, du prosciutto di Parma en chiffonnade, des tomates cerises séchées maison (eh oui, encore elles !), un filet d'huile d'olive parfumée (celle des tomates), quelques feuilles de basilic, du poivre du moulin, et une pointe de sel rose de l'Himalaya (pour mon côté snob).



Au départ, j'avais envoyé mon poulet chercher du pain de campagne, mais il est revenu avec une baguette. J'ai râlé, parce que ce n'était pas ce que j'avais demandé. Mais au bout du compte, le résultat s'avère meilleur qu'avec du pain tranché, parce qu'il arrive parfois que ce dernier soit un peu détrempé par la mozzarella (même si je le toaste avant) alors que là, le pain est croustillant à souhait, contrastant avec la mozzarella filante. Le basilic apporte une touche de fraîcheur au gré des bouchées. Le mélange des saveurs est renversant. J'en pleure de bonheur.

La quête de la tartine parfaite s'arrête donc là pour moi. Et au diable l'originalité !