Je pourrais vous raconter Rennes, l'accueil royal que nous avons eu, les promenades dans les rues pavées, la chouette soirée au Mizuna (où je n'ai pu goûter aucun dessert à l'azuki, l'entrée et le plat - tous deux exquis - ayant eu raison de moi... C'est très fâcheux, il faudra que j'y retourne), les conversations à bâtons rompus, le kouign amann partagé à trois, les tergiversations shoppingesques, le flan pâtissier de G. (qui est en vérité celui de C. Michalak), la table du petit déjeuner, les fous rires, les battles d'appareils photo, ou encore les gnocchi à la crème de parmesan, tomates et jambon italien du dernier repas...
Je pourrais vous raconter tout ça et vous dire à quel point c'était chouette (MERCI PATOUMI ET LOUKOUM°°° !).
Mais j'ai mieux à vous proposer : un quizz ! Pour mieux connaître Paris, Rennes et Strasbourg :-)
Un quizz composé de 10 questions, aux réponses simples ou multiples.
A vous de jouer :
1) Qui ronfle quand elle est fatiguée ou qu'elle a bu ?
2) Qui a de la moquette dans sa cuisine ?
3) Qui achète ses chaussures en double ?
4) Qui ne fait (presque) jamais ses vitres ?
5) Qui possède toute la collection des livres de l'Epure ?
6) Qui mange du neufchâtel au petit déjeuner ?
7) Qui a une MAP, mais ne s'en sert presque jamais ?
8) Qui ne peut dormir que les volets fermés ?
9) Qui a un penchant très net pour les gringalets ?
10) Qui a (presque) le même menton que Balladur ?
Question subsidiaire, mais difficile, pour départager les éventuels ex-aequo :
11) Qui aime le plus la Suisse ?
Le gagnant ou la gagnante sera invité(e) en guest star à notre grande fête qui réunira tous nos amis bloggeurs préférés.
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Depuis mon retour de Rennes, une paresse aiguë me tient loin des fourneaux. Pas un seul gâteau n'est sorti de mon four depuis deux semaines (ce qui n'est jamais arrivé depuis l'existence de ce blog, même dans le rush de fin de thèse...). Je me laisse nourrir par mes voisins (qui sont également mes parents - c'est utile).
C'est sûrement un jour de grande paresse que je me suis contentée d'accompagner mes spaghetti d'une simple tomate concassée, de basilic ciselé et d'un filet d'huile d'olive.
Et là, J'AI EU UNE REVELATION : CE PLAT ETAIT UNE MERVEILLE.
Pourquoi n'y avais-je pas pensé avant ? Pourquoi me croyais-je toujours obligée de faire une sauce avec les tomates ?
Quand les produits sont de qualité, on peut se contenter de faire au plus simple. Et là, cette délicieuse alchimie avait été obtenue avec les ingrédients suivants : des spaghetti De Cecco cuits al dente, une coeur de boeuf mûre à point (je n'avais que ça sous la main, mais une noire de Crimée ou une autre variété de tomate ancienne aurait tout aussi bien fait l'affaire), du basilic frais (du balcon), de l'huile d'olive de Nyons, du sel de Guérande et du poivre sarawak fraîchement moulu. Si je cite ces noms, ce n'est pas pour faire ma snob - d'ailleurs, ces ingrédients sont tous remplaçables -, mais parce que la qualité des produits est vraiment cruciale pour une telle recette.
Recette que je dédie à une fille, qui a l'air de beaucoup aimer ce genre de plat, et à une autre, qui est capable de se nourrir exclusivement de pâtes.
Vivement la prochaine fois !
Spaghetti à la tomate et au basilic (ma recette de pâtes préférée)
pour 2 personnes
des spaghetti (la quantité que vous prenez pour 2 personnes)
une tomate mûre à point
quelques feuilles de basilic frais
un filet d'huile d'olive (de qualité, c'est important)
sel marin et poivre noir fraîchement moulu
Cuire les spaghetti al dente.
Pendant ce temps (ça dure environ 13 minutes pour les De Cecco), épépiner et couper la tomate en petits dés, puis ciseler le basilic (préalablement rincé et séché).
Quand les spaghetti sont cuits, les égoutter puis les répartir dans les assiettes.
Ajouter les dés de tomates et le basilic.
Arroser d'un filet d'huile d'olive.
Saler et poivrer (généreusement).
Manger sans attendre (ça refroidit vite).
Comme je vois arriver avec horreur la fin des tomates, je n'hésite pas à refaire ce plat plusieurs fois par semaine, voire plusieurs jours de suite, sans me lasser...
C'est un peu la même chose avec les framboises, que j'achète à une fréquence de plus en plus soutenue, avant qu'elles ne disparaissent pour de bon...