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mardi 8 septembre 2009

Un quizz sur Paris, Rennes et Strasbourg (spaghetti et framboises)



Je pourrais vous raconter Rennes, l'accueil royal que nous avons eu, les promenades dans les rues pavées, la chouette soirée au Mizuna (où je n'ai pu goûter aucun dessert à l'azuki, l'entrée et le plat - tous deux exquis - ayant eu raison de moi... C'est très fâcheux, il faudra que j'y retourne), les conversations à bâtons rompus, le kouign amann partagé à trois, les tergiversations shoppingesques, le flan pâtissier de G. (qui est en vérité celui de C. Michalak), la table du petit déjeuner, les fous rires, les battles d'appareils photo, ou encore les gnocchi à la crème de parmesan, tomates et jambon italien du dernier repas...



























Je pourrais vous raconter tout ça et vous dire à quel point c'était chouette (MERCI PATOUMI ET LOUKOUM°°° !).

Mais j'ai mieux à vous proposer : un quizz ! Pour mieux connaître Paris, Rennes et Strasbourg :-)
Un quizz composé de 10 questions, aux réponses simples ou multiples.

A vous de jouer :

1) Qui ronfle quand elle est fatiguée ou qu'elle a bu ?
2) Qui a de la moquette dans sa cuisine ?
3) Qui achète ses chaussures en double ?
4) Qui ne fait (presque) jamais ses vitres ?
5) Qui possède toute la collection des livres de l'Epure ?
6) Qui mange du neufchâtel au petit déjeuner ?
7) Qui a une MAP, mais ne s'en sert presque jamais ?
8) Qui ne peut dormir que les volets fermés ?
9) Qui a un penchant très net pour les gringalets ?
10) Qui a (presque) le même menton que Balladur ?

Question subsidiaire, mais difficile, pour départager les éventuels ex-aequo :
11) Qui aime le plus la Suisse ?

Le gagnant ou la gagnante sera invité(e) en guest star à notre grande fête qui réunira tous nos amis bloggeurs préférés.

******

Depuis mon retour de Rennes, une paresse aiguë me tient loin des fourneaux. Pas un seul gâteau n'est sorti de mon four depuis deux semaines (ce qui n'est jamais arrivé depuis l'existence de ce blog, même dans le rush de fin de thèse...). Je me laisse nourrir par mes voisins (qui sont également mes parents - c'est utile).
C'est sûrement un jour de grande paresse que je me suis contentée d'accompagner mes spaghetti d'une simple tomate concassée, de basilic ciselé et d'un filet d'huile d'olive.

Et là, J'AI EU UNE REVELATION : CE PLAT ETAIT UNE MERVEILLE.

Pourquoi n'y avais-je pas pensé avant ? Pourquoi me croyais-je toujours obligée de faire une sauce avec les tomates ?

Quand les produits sont de qualité, on peut se contenter de faire au plus simple. Et là, cette délicieuse alchimie avait été obtenue avec les ingrédients suivants : des spaghetti De Cecco cuits al dente, une coeur de boeuf mûre à point (je n'avais que ça sous la main, mais une noire de Crimée ou une autre variété de tomate ancienne aurait tout aussi bien fait l'affaire), du basilic frais (du balcon), de l'huile d'olive de Nyons, du sel de Guérande et du poivre sarawak fraîchement moulu. Si je cite ces noms, ce n'est pas pour faire ma snob - d'ailleurs, ces ingrédients sont tous remplaçables -, mais parce que la qualité des produits est vraiment cruciale pour une telle recette.

Recette que je dédie à une fille, qui a l'air de beaucoup aimer ce genre de plat, et à une autre, qui est capable de se nourrir exclusivement de pâtes.
Vivement la prochaine fois !

Spaghetti à la tomate et au basilic (ma recette de pâtes préférée)



pour 2 personnes

des spaghetti (la quantité que vous prenez pour 2 personnes)
une tomate mûre à point
quelques feuilles de basilic frais
un filet d'huile d'olive (de qualité, c'est important)
sel marin et poivre noir fraîchement moulu

Cuire les spaghetti al dente.
Pendant ce temps (ça dure environ 13 minutes pour les De Cecco), épépiner et couper la tomate en petits dés, puis ciseler le basilic (préalablement rincé et séché).
Quand les spaghetti sont cuits, les égoutter puis les répartir dans les assiettes.
Ajouter les dés de tomates et le basilic.
Arroser d'un filet d'huile d'olive.
Saler et poivrer (généreusement).
Manger sans attendre (ça refroidit vite).



Comme je vois arriver avec horreur la fin des tomates, je n'hésite pas à refaire ce plat plusieurs fois par semaine, voire plusieurs jours de suite, sans me lasser...

C'est un peu la même chose avec les framboises, que j'achète à une fréquence de plus en plus soutenue, avant qu'elles ne disparaissent pour de bon...



jeudi 5 juin 2008

Quand Kriskou invite Mingou (pasta & tartelettes)



Quand la Mangue se retrouve toute seule pendant une semaine, ben elle fait son Caliméro auprès de ses copines. Et parmi elles, il en est une qui a tellement pitié qu'elle lui dit : "Viens manger à la maison un soir".
Héhé ! Chouette, chouette, chouette ! Je m'imagine un vrai festin avec moultes verrines, crevettes à la citronnelle et au combava, tatin de tomates cerises au miel de romarin, pastilla à l'agneau et aux aubergines, cheesecake cresson-menthe soyeux et fondant de winneuse, raviolis tomate mozzarella et sauce basilic-piment d'Espelette. Et en dessert, pourquoi pas un cheesecake au matcha, une fraîcheur de pamplemousse à l'Algothé, ou un moelleux au chocolat, caramel et sorbet aux fruits de la passion ? Il faut bien ça quand on reçoit une copine de blog, non ? Au moins, car rappelez-vous, je n'ai pas vraiment un appétit de moineau.
Mais c'est oublier que Madame Kriskou habite au 11 ter boulevard de la flemme culinaire. Alors, au menu, il y aura juste une salade de pâtes.


(pour voir la recette, cliquer sur la photo)

Mais attention, pas n'importe quelle salade de pâtes. LA salade de pâtes. La meilleure de la Terre (celle de Jamie Oliver peut aller se rhabiller vite fait).
Kriskou, non seulement elle sait jouer du luth, faire de sublimes confitures, finir une thèse (oui, parce que commencer une thèse, tout le monde sait faire...), gagner des concours de cuisine, écrire des saynètes trop drôles, décrocher un poste de maître de conf', mais en plus, elle arrive à vous faire tomber amoureuse d'une salade de pâtes.
La conclusion de tout ça : Vive la flemme culinaire à la Natalia !

Quant à moi, j'ai apporté le dessert (déjà testé et approuvé pendant les fêtes de fin d'année. Merci Loukou !).

Tartelettes framboise macaron (de Loukoum°°°, qui a adapté la recette de Tambouille)



pour 3 tartelettes

Pour la pâte sablée (toujours la même, qui vient d'ici. Ces quantités permettent d'obtenir environ 8 fonds de tartelette) :
250 g de farine
125 g de beurre demi-sel, coupé en petits dés
100 g de sucre glace
1 c.c. d'extrait de vanille
1 oeuf

Pour la garniture :
1 blanc d'oeuf
1 pincée de sel
un peu de colorant rose (facultatif)
50 g de sucre glace
25 g de poudre d'amandes + 3 c. à soupe
5-6 c.s. de framboises surgelées

Préparer la pâte sablée :
Dans un grand saladier, mélanger la farine et le sucre glace.
Quand le mélange est bien homogène, ajouter le beurre et sabler du bout des doigts pour bien amalgamer l'ensemble.
Ajouter ensuite l'oeuf et travailler la pâte pendant quelques instants seulement (ne pas prolonger cette étape pour ne pas la rendre élastique).
Fraiser la pâte (la travailler avec la paume de la main jusqu'à ce qu'elle ne colle plus et soit complètement homogène).
La rassembler en boule, puis l'aplatir en une galette, l'envelopper dans du film alimentaire et la mettre au frais 1h.
Sortir la pâte du réfrigérateur, l'étaler sur un plan de travail fariné, sur 2 à 3 mm d'épaisseur.
Découper des disques de pâte un peu plus grands que les moules à tartelette, en garnir les moules, et piquer légèrement les fonds avec une fourchette (les fonds de tartelette qui sont en trop peuvent être congelés crus, dans les moules, pour une utilisation ultérieure).
Saupoudrer chaque fond de tartelette d'1 c.s. de poudre d'amandes, bien répartir.
Préchauffer le four à 200 °C.

Battre le blanc en neige avec une pincée de sel.
Ajouter le colorant (facultatif), puis le sucre glace et le reste de la poudre d'amandes, et incorporer délicatement avec une spatule.

Répartir les framboises sur les fonds de tartelette, puis verser l'appareil et enfourner une vingtaine de minutes à 200 °C.

Saupoudrer éventuellement de sucre glace.

******

Pour ceux qui n'auraient pas compris, le repas fut excellent bien que très simple (en vérité, point de flemme culinaire : nous nous étions mises d'accord pour que ce soit simple). Pour ma part, j'ai déjà fait sa salade de pâtes deux fois (de mémoire. J'ai rajouté quelques feuilles de mâche et oublié le piment d'Espelette), et mon poulet me l'a encore réclamée ces jours-ci.
Bref, si un jour vous avez l'occasion de goûter à la cuisine de Natalia, vous pouvez y aller les yeux fermés : elle sait faire chanter les casseroles comme personne !

samedi 1 septembre 2007

Un samedi entre zezettes, orecchiette et pêches de vigne



Cet après-midi, à l'heure du goûter (j'étais chez moi, car je n'avais pas eu le courage de me traîner jusqu'à la BNF alors que c'était le dernier jour avant la fermeture annuelle de 2 semaines), je me suis brusquement souvenue qu'il me restait encore, dans une boîte en fer blanc, des biscuits rapportés de mes micro-vacances : amandiers, figounettes, citronniers, zezettes...
Je me suis dit que ça irait très bien avec une tasse de thé.

En sortant les biscuits de leur boîte, j'ai eu envie de les immortaliser (en fait, mon appareil photo numérique est devenu, depuis peu, comme un prolongement de mon corps, un appendice greffé à ma main, et tout est désormais prétexte à photos...).



Et puis, j'ai pensé que mes zezettes (= des biscuits originaires de Sète) méritaient bien quelques photos entre elles. Je les ai rassemblées dans un petit verre Duralex, installé un joli décor....



Et, toute à ma joie de laisser crépiter mon appareil, dans mon délire de photos en gros plan avec des arrière-plans méga flous (qui le font grave, bien que je n'y sois pour rien : l'appareil est réglé sur Mode Auto), j'avoue que n'ai pas tout de suite vu la chose, j'ai shooté sans relâche, jusqu'au moment où j'ai vu... ça :



HHHAAAAAAAAAAAAAAN ! QU'ALLAIT-ON PENSER DE MOI ???

Ni une ni deux, j'ai remis les zezettes dans leur boîte. C'est curieux, je n'avais plus trop envie de les photographier.

Pour passer totalement à autre chose, je décidai de faire des muffins, avec des pêches de vigne, les toutes premières que j'achetais...

Quelle ne fut pas ma surprise en les ouvrant...



HHHAAAAAAAAAAAAAAN ! (again !)
MAIS C'EST MAGNIFIQUE !

Je suis restée en admiration... que dis-je... en pâmoison devant tant de beauté.
Un grand moment d'émotion pour moi, qui n'avais jamais vu de pêche de vigne de ma vie (si ce n'est sous forme de sorbet François Théron - un parfum qui n'arrive d'ailleurs pas à la cheville de l'excellentissime chocolat extra-dry, de la framboise, ou de la mangue).

Quant aux muffins, malheureusement, ce ne fut pas une grande réussite malgré leur bel aspect.



Texture agréable, mais goût... comment dire.. étrange (il faut dire que j'avais utilisé des ingrédients inhabituels... et je crois que la cuisson ne sied pas à ces pêches... il faudra que je refasse des tests...). Mais bon, ça se laisse manger sans problème.

Pour rattraper le coup, je me suis essayée à des petites verrines (là aussi, une grande première) :



Mais rien de bien extraordinaire : du yaourt nature avec du sirop d'agave, des morceaux de pêche de vigne, et des miettes de zezettes (ça, c'était pour me venger, hé hé !).



Parfait pour un dessert léger léger, mais la prochaine fois, je me passerai des miettes de zezettes.

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Pour finir, nous nous sommes régalés midi et soir de cette surprenante et non moins délicieuse salade d'orecchiette, petits pois et crevettes au pesto de coriandre...



... dont la recette se trouve dans le livre Salades d'été de ma cop's et quasi-voisine (puisque 3 ou 4 arrêts de bus seulement nous séparent). Je ne saurais que trop vous en conseiller la lecture (au moins pour se croire un peu en été ;-)).

Sur ce, je retourne à mes travaux doctoraux (il faut que j'accélère le rythme, sans quoi je risque de me faire trucider par mon chef...).

jeudi 12 juillet 2007

Comment j'ai fait mon coming-out




Depuis quatre mois, je blogue dans le plus grand secret. Depuis quatre mois, je me lance dans des expérimentations culinaires hasardeuses, et mitraille chacune de mes réalisations, qu'elle soit réussie ou ratée. Depuis quatre mois, je passe une bonne partie de mes nuits devant mon ordinateur pendant que mon poulet dort paisiblement. Depuis quatre mois, je monopolise la connexion internet.

Il y avait bien un léger soupçon de son côté, mais aucune question ne m'avait été posée.

La première fois que j'ai eu envie de lui révéler l'existence de mon blog, c'était à la lecture de ce billet, qui avait provoqué l'hystérie la plus totale chez moi : un bloggeur influent m'avait citée parmi ses blogs favoris ! Ca y est, j'étais célèbre !!! Je n'avais qu'une envie, c'était de montrer ce billet à mon poulet et lui dire : "Regarde, c'est moi là ! Tu vois ? Il m'a citée, tu te rends compte ? Ce type-là, c'est une vraie star !"
Pendant un bon quart d'heure, j'ai eu la tête grosse comme une pastèque. Et les chevilles, n'en parlons pas. Mais comme j'avais décidé de garder le silence (un véritable supplice), tout est vite rentré dans l'ordre.

Il n'empêche, ça fait toujours plaisir d'être apprécié de ceux qu'on apprécie soi-même.



Il y a quelques jours, j'ai reçu les cartes Moo que j'avais commandées sur internet. Contrairement à la plupart des bloggeuses qui en ont parlé, j'ai décidé d'en faire des cartes de visite "normales", et non des cartes pour mon blog. C'est curieux, mais je ne me vois pas distribuer l'adresse de mon blog aux gens que je suis amenée à rencontrer dans la "vraie vie" ("Bonjour, je tiens un blog, venez me lire"), et encore moins à mon entourage. En revanche, j'apprécie d'avoir enfin des cartes de visite "qui me ressemblent", pour reprendre les termes d'Anne. Pour moi, elles serviront certainement de marque-page.



Et puis, je ne sais pas pourquoi, ce jour-là, j'ai tout avoué à mon poulet.
J'ai fait mon coming-out.
Parce que, au bout du compte, ce genre de secret ne tient jamais très longtemps. Et parce que, quand même, il se doutait bien de quelque chose...
Auparavant, je lui ai fait jurer de n'en parler à PERSONNE : "Tu n'en parles à personne, hein, tu me jures, hein ? Personne, hein ? Ni tes frères, ni personne d'autre, je ne veux pas qu'on sache, qu'on me lise", etc.

"Je ne veux pas qu'on me lise" : curieux paradoxe.

Mon poulet, maintenant que tu sais tout, ce blog va pouvoir jouer un vrai rôle : celui de livre de recettes, avec les plats que tu aimes, et dans lequel tu pourras puiser quand tu te mettras aux fourneaux...

Les spaghetti carbonara, comme nous les aimons


pour 2 personnes

spaghetti (entre 150 et 300 g selon votre appétit)
100 g de lardons
1 échalote, hachée finement (je sais qu'il n'y en a pas dans les vraies carbo...)
20 cl de crème fraîche
3 jaunes d'oeufs
sel et poivre

Cuire les spaghetti (al dente, c'est mieux).
Pendant ce temps, faire dorer les lardons dans une petite poêle (sans matière grasse, cela va de soi) avec l'échalote, jusqu'à ce qu'ils soient croustillants. Réserver.
Quand les spaghetti sont cuits, les égoutter, puis les remettre dans la casserole avec la crème fraîche, sur feu doux.
Saler légèrement, poivrer, et mélanger.
Ajouter les jaunes d'oeufs, et bien mélanger pour enrober les spaghetti.
Servir dans des assiettes creuses et ajouter les lardons.