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jeudi 31 mai 2007

Visite aux Editions de l'Epure




Patoumi, quand je te disais que j'avais traîné dans une librairie hier, j'étais en fait... aux Editions de l'Epure.
Je venais de faire quelques courses à Naturalia, et sur le chemin du retour, j'ai pris la rue de la Sablière, comme j'aime le faire à chaque fois parce que cela me permet de passer devant les Editions de l'Epure. Sauf qu'hier, j'ai franchi la porte pour la première fois, non sans avoir longuement contemplé la vitrine auparavant.



J'ai été extrêmement bien accueillie, par une dame (dont j'ignore le statut...) qui m'a laissé tout le loisir de regarder les livres, les feuilleter, les choisir, pendant qu'elle discutait au téléphone. J'ai également pu prendre quelques photos des rayonnages de livres qui couvrent un pan de mur. De beaux livres, et tout plein de petits objets ravissants, qui confèrent une âme très chaleureuse à ce lieu.
Une ambiance que j'aime beaucoup...











J'ai fait l'achat de plusieurs volumes de la série Dix façons de préparer, que, dans mon émotion, j'ai oublié d'emporter avec moi... Mais de toute manière, je sens que je ne vais pas beaucoup me forcer pour y retourner... très souvent.

Ah oui, j'ai aussi parlé de toi, Patoumi, la dame m'a dit qu'elle te connaissait, et elle m'a demandé de te passer le bonjour.

samedi 19 mai 2007

Où il est question de balade à vélo et de cheesecake au citron




Hier matin, le soleil a pointé ses rayons. A l'heure du déjeuner, mon poulet et moi avons enfourché nos vélos pour une petite balade dans Paris, avec l'idée d'aller manger un falafel du côté de Saint Michel, et de nous rendre ensuite à sa librairie préférée (Parallèles).

Je ne me déplace quasiment jamais en vélo toute seule, parce que j'ai peur des voitures. Enfin, des automobilistes, pour être exacte. Je fais toutefois une exception pour la piscine (qui est à 20 minutes à pied, 15-30 minutes en bus, et 10 minutes à vélo) : je connais le trajet par coeur, les reliefs de la route, la durée des feux rouges, les points dangereux, ceux qui le sont moins, là où je peux accélérer, bref, je pourrais faire le trajet les yeux fermés. Autrement, je ne prends Armstrong (mon vélo) que si je suis accompagnée. Et dans ce cas, je négocie le trajet de la promenade avec mon poulet de façon à ce qu'il n'y ait pas de pente à gravir sur le parcours, parce que si vous me voyiez en train de grimper, vous comprendriez pourquoi... Les étapes de montagne du Tour de France, ça me fait mal, rien que les regarder (donc je ne regarde pas)...























Bilan : Une balade très agréable. En fait, le vélo, c'est drôlement bien... sauf quand on garde la marque du casque sur les cheveux tout le reste de la journée...

Pour me remettre de ces efforts, il m'aurait fallu une petite part de cheesecake comme celui-ci (malheureusement, il n'en restait plus : il datait du week-end dernier) :



J'ai écrit, dans un précédent billet, que j'étais psychorigide en matière de cheesecake, entre autres choses. Ce n'est pas tout à fait vrai. Même si je ne les aime qu'au citron (et sans coulis), je sais quand même faire preuve d'ouverture et de souplesse d'esprit en variant les fromages, ou la base biscuitée. Ou même les deux (soyons fous !).

L'appel du cheesecake est venu de : une vraie provocation, que je ne pouvais laisser sans réponse. Mais pour cause d'heure (assez) tardive, il m'a fallu composer avec ce qu'il y avait de disponible dans mon frigo et mes placards : un seul pot de ricotta au lieu des deux habituels, du Creme Goldessa (fromage à tartiner nature de chez Lidl, acheté sur les conseils de Mercotte ; c'est ce qui ressemble le plus au Philadelphia si j'ai bien compris) au lieu du Saint Môret, le tout en quantité légèrement insuffisante, mais bon.
Et quitte à tout chambouler, j'ai remplacé les spéculoos par des Annas Pepparkakor (biscuits aux épices achetés chez Ikea, parce que la boîte était jolie), et ajouté des gavottes émiettées.

Cheesecake crémeux au citron et aux trois biscuits

250 g de ricotta
400 g de Creme Goldessa (ou Philadelphia, ou Saint Môret)
2 c.s. de crème fraîche
4 oeufs
130 g de sucre
2 citrons
20 Annas pepparkakor
6 galettes bretonnes
2-3 gavottes
70 g de beurre fondu

(Ces quantités valent pour un moule à manqué de 22 cm de diamètre, mais vous pouvez le faire dans un moule un peu plus petit pour obtenir plus de hauteur)

Ecraser grossièrement les biscuits afin d'obtenir une poudre, mais pas trop fine (afin que la croûte soit un peu croustillante). Personnellement, je le fais au pilon et au mortier, sauf pour les gavottes, que j'écrase dans leur papier.
Mélanger avec le beurre fondu et tapisser un moule à manqué avec ce mélange (on recouvre préalablement le fond du moule avec du papier sulfurisé). Egaliser en tassant un peu avec le dos d'une cuillère. Mettre au frigo.
Préchauffer le four à 150 °C.
Dans un grand récipient, fouetter la ricotta avec le Creme Goldessa et la crème fraîche pour les détendre.
Incorporer les oeufs un par un, en mélangeant à chaque fois.
Ajouter le sucre.
Ajouter le zeste d'un, et le jus des deux citrons.
Mélanger, verser dans le moule et enfourner pendant 1 heure à 150 °C.
Laisser refroidir et mettre au frigo pendant 24 heures avant de déguster. Ne surtout pas manger tout de suite, le cheesecake se bonifie au fil des jours.

Verdict : ce cheesecake est encore meilleur que l'autre ! Plus crémeux, un peu moins granuleux, et surtout beaucoup moins lourd ! Je n'ai pas eu une seule fois la sensation d'estomac plombé malgré les quantités ingurgitées (matin, midi et soir pendant 2 jours :-)). Vous pouvez presque oublier l'autre recette.