Inutile d'y aller par quatre chemins : un homme est entré dans ma vie. C'est pour ça que je suis sans mots, sans voix depuis plusieurs semaines.
Certes, il a le cheveu gras (et un tout petit nez), mais c'est LE PLUS GRAND artiste contemporain. Si, si, c'est vrai. Un compositeur, interprète et arrangeur hors pair. Et aussi un merveilleux poète (la plus grande poétesse de tous les temps, c'est elle ; son oeuvre poétique n'est malheureusement pas traduite en français, il me semble... mais là n'est pas le sujet).
Ecoutez un peu voir ses divines mélodies, ses arrangements somptueux. Ecoutez un peu voir ses textes mélancoliques, désabusés ou rageurs. Allez le voir chanter en vrai, interpréter avec élégance Les cerfs-volants au piano, cracher ses mots avec rage sur A l'origine, ou se faire acclamer comme une rock star sur Padam. Ce type est capable de vous faire aimer aussi bien les violons que la musique électronique ou le hip-hop : c'est le signe d'un génie (lecteurs dubitatifs, épargnez-moi vos critiques, je ne souffrirai aucune contradiction sur ce sujet - je pourrais même exercer mon droit de censure sur les avis négatifs, c'est dire...).
L'autre choc, c'est que j'ai cru reconnaître en la harpiste qui l'accompagne une ancienne camarade de classe (de seconde), qui était une assez mauvaise élève à l'époque, et là j'ai réalisé l'étendue de ma lose.
Si seulement j'avais fait une seconde musicale...
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Dernier samedi de février.
Un pique-nique libanais aux Arènes de Lutèce.
Une promenade jusqu'au Quartier Latin.
Une petite incursion à l'Institut Finlandais, où sont exposées d'insolites créatures marines.
Un sorbet mela et un chocolat chaud corsé chez Grom.
Un pain rustique (au sarrasin, servi par la boulangère la plus aimable que je connaisse - et ce n'est pas une antiphrase), un pain Cosi, et un petit pendentif pour butin.
Un trajet en bus.
Un chouette samedi.
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La routine.
Le bureau, les bises du matin, les dictionnaires, les automates, les déjeuners à la cantine, les réunions du lundi, les tea time et leur séance de mots fléchés...
A cette routine se sont ajoutées les petites leçons de photo de mon voisin de gauche, le développeur de l'Internet, qui était photographe dans une vie antérieure. Grâce à ses conseils, j'ai retrouvé un peu d'envie et de motivation. Le cliché qui suit n'est évidemment pas parfait, mais je me suis un peu beaucoup appliquée pour le prendre ("un peu beaucoup", parce que je me suis effectivement appliquée au début, puis l'impatience a pris le dessus). Comme vous le voyez, rien de transcendant dans ma cuisine ces derniers temps.
Glace au Nutella toute simple (de Clothilde - version anglaise ici)
320 g de Nutella (ou Tiger Creme de Rapunzel)
410 g (soit une boîte) de lait concentré non sucré
Mettre le Nutella dans un grand bol.
Incorporer le lait concentré en plusieurs fois en mélangeant bien pour obtenir une mixture homogène.
Mettre au frais pendant plusieurs heures (il faut que le mélange soit bien froid).
Démarrer la sorbetière et y verser le mélange.
Une fois la glace prête, la faire prendre un peu plus au congélateur.
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Comme je suis une grande spécialiste pour souhaiter les anniversaires en retard, il n'y a pas de raison que je déroge à la règle quand ça me concerne. Alors, avec deux jours de retard (retard minime, comparé aux deux semaines pour l'anniv de Claire, par exemple - Joyeux anniversaire, Claire !) : Happy 3 à La bouche pleine ! Mais désolée : pas de leçon en images cette année. Il faudra revenir dans un an :-)
Et vive Benjamin Biolay !