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samedi 14 juin 2008

Je mange des légumes



Ces derniers temps, un phénomène étrange semble frapper certaines gourmandes : l'éclosion soudaine et inexpliquée de brioches dodues en lieu et place du ventre. Et de toute évidence, j'ai été frappée moi aussi. Pourtant, je ne comprends pas. Je ne vois pas ce qui aurait pu me faire grossir, car comme vous le savez, j'ai toujours mangé avec la plus grande modération.

La vie est donc profondément injuste (mais ça, je l'ai toujours su).

Mais je ne me laisse pas abattre pour autant. Pour venir à bout de cette insidieuse brioche, j'ai décidé de suivre l'exemple de Lilo : je vais me mettre aux graines germées (mangeons peu, mangeons bien).

Et puis, j'ai décidé de manger plus de légumes.


Le carrot cake parfait de Natalia (recette originale ici)



pour un moule à manqué ou un moule rectangulaire standard (ca. 26 x 20 cm)

300 g de carottes finement râpées
200 g d'amandes en poudre
50 g de noix de pécan hachées
4 oeufs
60 g de farine
175 g de sucre blond ou roux (ici : 160 g de sucre blond)
1 sachet de levure chimique
1/2 c.c. de sel
1 citron (non traité !)
1 c.c. rase de cannelle en poudre
(10 g de beurre pour le moule)

Pour le glaçage :
1 blanc d'oeuf
175 g de sucre glace
jus d'1/2 citron jaune

Préchauffer le four à 180 °C.
Travailler les jaunes et le sucre jusqu'à ce qu'ils blanchissent et deviennent mousseux.
Ajouter le zeste du citron, puis la farine, le sel, la levure, les amandes et les noix de pécan, la cannelle, les carottes finement râpées et enfin le jus de citron.
Monter les blancs en neige et les incorporer délicatement à la préparation précédente.
Beurrer largement le moule (sauf si en silicone) et y verser la préparation.
Enfourner 50 min (voire 1h, tout dépend du four) à 180 °C.

Préparer le glaçage en fouettant le blanc d'oeuf avec le sucre glace et le jus de citron.
Lorsque la consistance est homogène, napper le gâteau avec le glaçage en laissant couler sur les bords.
Egaliser à l'aide d'une spatule, et laisser sécher au moins 12h.
Ce gâteau se garde plusieurs jours. Il vaut mieux attendre 24h avant de le déguster, comme le préconise Natalia. L'idéal est donc de le préparer la veille.

Comment j'ai été conquise :
Un jour où nous déjeunions ensemble à l'Arobase Café (pour changer du Club des Lettres), Natalia eut l'idée saugrenue de m'offrir deux petits carrés de carrot cake maison. N'importe quoi. Comme si j'avais une tête à manger des gâteaux avec des légumes dedans... Mais dès la première bouchée, j'ai compris que j'étais passée à côté de quelque chose. Dire que j'ai snobé tous les carrot cakes qui ont croisé mon chemin...


Le gâteau choco-courgette de la Belle au Blé Dormant (recette originale ici)



pour un tout petit moule à cake de 20 cm de longueur

100 g de courgette (moins d'1 courgette)
20 + 100 g de sucre blond de canne
80 g de poudre d'amandes
2 blancs d'oeufs
1 c.s. de crème (végétale - riz, soja, amande... - ou non)
150 g de chocolat noir à 70%
50 g de farine de riz complet
une pincée de sel

Préchauffer le four à 200 °C (initialement : 210 °C).
Râper la courgette, ajouter 20 g de sucre et mélanger.
Mélanger les amandes avec les blancs d'oeufs, la crème et les 100 g de sucre restants.
Faire fondre le chocolat (au bain marie ou au micro-ondes) et l'ajouter au mélange.
Ajouter la farine de riz et la courgette, ainsi qu'une pincée de sel.
Verser la pâte dans le moule à cake et enfourner environ 35 minutes à 200 °C (initialement : 30 à 40 minutes à 210 °C).

Vu le côté humide et à peine cuit du gâteau, il n'est pas aisé de couper des tranches nettes, mais c'est un détail. En s'appliquant un peu, on s'en sort tout de même.
Côté goût, ce gâteau est légèrement différent d'un gâteau au chocolat classique, mais si on ne sait pas qu'il y a de la courgette dedans, on ne peut pas le deviner. Moi, ça me plaît de faire deviner, après coup ;-)

Une fois de plus, merci à Loukoum°°°, qui n'est pas l'auteur de la recette, mais qui m'en a rappelé l'existence. Et merci à la Belle au Blé Dormant, naturellement.

samedi 15 septembre 2007

Ratatouille (à quatre mains) en souvenir de Simone et Léon



Chère Simone, cher Léon,

Que de temps a passé depuis notre dernière rencontre. Dix ans peut-être, ou plus... Je ne sais plus très bien. Il est vrai que nous ne sommes plus beaucoup venus vous voir à la fin... Et puis, il y a eu cette année que j'ai passée à Vienne, une année fort agitée, et je dois avouer qu'à l'époque, j'étais tellement absorbée par mes tourments existentiels et amoureux que plus rien d'autre n'existait à mes yeux. Alors, vous aussi, je vous ai un peu oubliés...
Pourtant, c'est avec plaisir que nous venions vous rendre visite, tous les trois, avec maman (je lui demandais parfois : "Quand est-ce qu'on va voir Simone et Léon ?"). Je me souviens avec émotion des goûters que vous nous prépariez, de la brioche que vous alliez acheter exprès pour l'occasion et que vous réchauffiez pour qu'elle soit tiède et bien moelleuse. Je me souviens du thé, que vous nous serviez dans un joli service en porcelaine - je mettais un petit sucre (ou deux ?) dans ma tasse, car je n'avais pas l'habitude du thé anglais ; je n'en avais peut-être même jamais bu avant - et je m'y brûlais souvent les lèvres, d'impatience.
Vous nous demandiez quelles étaient les dernières nouvelles, si tout se passait bien à l'école, en quelle classe nous étions, et aussi si toute la famille allait bien, papa, grand-père, grand-mère.
J'aurais aimé pouvoir vous inviter à mon tour, aujourd'hui, chez moi, chez nous (mon amoureux et moi), pour vous raconter les dernières nouvelles, autour d'une brioche maison et d'une tasse de thé parfumé. Et puis, j'aurais aimé entendre vos souvenirs sur cette période pendant laquelle vous vous êtes occupés de moi, cette courte période pendant laquelle vous avez été mes nounous, en remplacement de grand-père et grand-mère alors en voyage.
La dernière fois que maman est venue à la maison, nous avons préparé une ratatouille ensemble. J'étais non seulement ravie de cuisiner à quatre mains, mais j'ai également eu une chaude pensée pour vous, qui nous aviez fait découvrir ce plat...
Vous me manquez drôlement aujourd'hui.

Je vous embrasse bien fort.

E.

******

Ratatouille



3 courgettes
2 petites aubergines
1 poivron rouge
1 poivron jaune
6 tomates
2 oignons
3 gousses d'ail
3 feuilles de laurier
1 c.s. d'herbes de Provence
huile d'olive
sel
, poivre

Eplucher les tomates (pour les
heureux/ses propriétaires d'un Zyliss), sinon les monder après les avoir plongées quelques secondes dans de l'eau bouillante, puis les couper en fins quartiers.
Emincer les oignons.
Faire chauffer un peu d'huile dans une grande poêle, faire revenir les oignons, puis ajouter les tomates. Laisser cuire quelques minutes à feu vif, saler et poivrer, puis baisser le feu.
Pendant ce temps, couper les aubergines et les courgettes en demi-rondelles, et émincer les poivrons après les avoir épépinés.
Retirer les tomates du feu. Réserver.
Dans un grand faitout, chauffer de l'huile et faire revenir séparément aubergines, courgettes et poivrons.
TOUT remettre dans le faitout (les tomates aussi), ajouter l'ail épluché et dégermé, les herbes de Provence, le laurier, saler, poivrer, mélanger et laisser mijoter à feu doux pendant 2 heures au moins.


dimanche 3 juin 2007

Café viennois, caramel de balsamique, courgettes pour Lavande et tartines de fraises




A l'époque où j'habitais à Vienne, je passais le plus clair de mon temps dans les cafés. Ou plutôt dans UN café, mon préféré parmi tous. Je m'y rendais plusieurs fois par semaine, après mes cours.
Comme dans tout café viennois qui se respecte, des journaux étaient mis à la disposition des clients. J'y lisais donc Le Monde pour me tenir au courant de l'actualité française, mais aussi des journaux locaux, tels que le Standard et le Falter (je n'avais ni télé ni radio chez moi, et encore moins d'internet). Je bouquinais, j'écrivais mon courrier, je préparais mes cours et corrigeais mes copies. Une fois tout cela terminé, je regardais les gens qui défilaient dans le café, les clients, les piliers de bar (ceux-là, assis au comptoir, avaient immanquablement un verre de bière à la main). J'observais les garçons et les serveuses dans leur travail. A la longue, je (re)connaissais tout le personnel, la famille du patron (femme et filles), les habitués. Forcément, puisque j'y restais facilement deux à quatre heures, à chaque fois...
J'y prenais aussi mes repas. Le midi : un plat de légumes, des saucisses, ou une soupe. A l'heure du thé : un Topfenstrudel (strudel au fromage blanc), avec un chocolat chaud "ohne Schlag" (sans crème fouettée), quand ce n'était pas une part de Sachertorte, ou un Apfelstrudel. Le week-end, il m'arrivait aussi d'y aller pour le petit déjeuner : Semmel, beurre, confiture, jus d'orange et Melange (prononcer "mélanche").
De temps en temps, j'y retrouvais ma grande copine Amandine, qui était aussi assistante de français dans un lycée. Nous papotions alors autour d'une assiette de Kaiserschmarrn et d'une tasse de Gunpowder.
Au bout du compte, si l'on exclut les heures de sommeil, j'ai dû passer plus de temps dans ce café que dans mon propre appartement...
Comme je m'y sentais bien...

Le millefeuille qui suit est inspiré d'une salade courgette-mozzarella qui m'a été servie plusieurs fois dans ce café à Vienne. Pour une fois, j'arrive à temps pour participer au Légume de la semaine organisé par Lavande. Ce qui n'est pas un mince exploit...
Bon, la photo n'est pas jolie, mais je vous assure que c'est très bon. Si vous voulez un bisou de votre poulet au milieu du repas, accompagné d'un "Doods*, c'est délicieux !", faites-lui donc ce millefeuille.

Millefeuille de courgette à la mozzarella et caramel de balsamique
pour 2 personnes

2 courgettes rondes
2 boules de mozzarella di bufala
huile d'olive
caramel de balsamique
herbes de Provence
sel et poivre du moulin

Egoutter la mozzarella.
Couper le même nombre de tranches de courgettes et de mozzarella (environ 1 cm d'épaisseur).
Faire chauffer de l'huile d'olive dans une sauteuse et faire dorer les tranches de courgettes des deux côtés avec des herbes de Provence.
Dans une assiette, superposer une tranche de courgette et une tranche de mozzarella, saler, poivrer.
Répéter l'opération 3-4 fois pour obtenir un millefeuille.
Pour finir, arroser d'un peu de caramel de balsamique.

Pour le caramel de balsamique, c'est très simple : il suffit de porter à ébullition la même quantité de vinaigre balsamique et de sucre (ici : 100 g), et de laisser réduire pendant 15 minutes environ (mais pas plus, sinon ça durcit trop). Pour plus de détails, il suffit d'aller voir chez Scally.

Et comme je venais d'acheter une petite barquette de Mara d
es bois, mes fraises préférées, j'en ai profité pour refaire des tartines de fraises, mais légèrement différentes des premières.

Tartine fraises balsamique améliorée



Pour confectionner ces tartines, j'ai tartiné du mascarpone sur une baguette Monge coupée en deux, puis j'y ai mis des Mara des bois coupées en morceaux, du poivre du moulin, le tout arrosé de caramel de balsamique.

Comme je l'espérais, ces tartines sont encore meilleures que les premières... Ca vaut le coup de prendre un peu de temps pour faire ce caramel de balsamique.

* C'est comme ça qu'il m'appelle, quand ce n'est pas "mon vase ancestral", "mon canard (laqué)", "camion", "couscous", "tracteur", et j'en passe... Ce garçon est un vrai poète.

vendredi 20 avril 2007

Le strudel qui se croit italien




Chez les Chinois, riz et nouilles sautés sont un excellent moyen d'accommoder des restes. D'ailleurs, pas plus tard que cette semaine, j'ai fait des nouilles sautées avec des restes rapportés de chez mes parents.
Je trouve que le strudel remplit également ce rôle à merveille. Un rouleau de pâte feuilletée, quelques restes, on emballe et on met au four. En fait, j'avais un reste de poêlée de courgette et aubergine à moitié cuits, et j'hésitais entre deux façons de les accommoder : soit une pizza, soit un strudel. J'ai opté pour le strudel, en y ajoutant du coulis de tomate, de la mozzarella et de l'origan. A l'italienne, donc.

Strudel aux légumes un peu italien
pour 3 morfales

1 courgette
1 aubergine
1 oignon
1 gousse d'ail
200 g de coulis de tomate
1 boule de mozzarella di bufala
1 rouleau de pâte feuilletée (faite maison si vous pouvez)
1 jaune d'oeuf
sel
, poivre
origan (ou basilic, herbes de provence)
huile d'olive

Couper l'aubergine en rondelles (1 cm d'épaisseur maximum), puis les rondelles en 4.
Couper la courgette en rondelles, puis les rondelles en 2.
Couper l'oignon en petits morceaux.
Faire revenir les légumes dans une sauteuse avec de l'huile d'olive. Ajouter un peu d'eau, et laisser cuire jusqu'à évaporation.
Ajouter l'ail dégermé et haché, puis le coulis de tomate.
Saler, poivrer, ajouter l'origan. Mélanger.
Laisser refroidir. Pendant ce temps, égoutter la mozzarella et la couper en petits dés.
Quand les légumes ont refroidi, préchauffer le four à 180 °C.
Dérouler la pâte feuilletée, essayer de lui donner une forme rectangulaire en étalant les coins avec un rouleau. C'est là qu'on voit l'avantage de la pâte feuilletée maison : on lui donne tout de suite la forme qu'on veut, au lieu d'essayer de transformer un cercle en rectangle.
Répartir les légumes et la mozzarella en longueur au milieu de la pâte feuilletée, sur 1/3 environ de la surface.
Rabattre un côté, puis l'autre.
Avec des ciseaux, faire des entailles au bord de la pâte, environ tous les cm, et rabattre une languette sur deux. C'est un des pliages de Christiana. Si ce n'est pas clair, voyez sur la première photo.
Replier les extrémités comme on peut.
Dorer avec un jaune d'oeuf.
Enfourner 30 à 40 minutes à 180 °C.

Déguster accompagné d'une salade verte, de crudités.

Verdict : à la sortie du four, une bonne odeur de... pizza. La pâte feuilletée est légèrement croustillante (sauf en dessous), la mozzarella fondante. Mon poulet en a redemandé :-)

jeudi 5 avril 2007

Boulgour épicé aux petits légumes




J'adore les cartes postales de promo de spectacles, d'expositions, etc. Je les collectionne. Dans les restaurants, les cafés, les cinémas, les librairies, je ne peux pas m'empêcher de faire des rafles dans les présentoirs de cartes, quitte à en prendre trop et à en jeter une fois rentrée chez moi (sinon, je les recycle en supports pour liste de courses). Enfin, j'opère tout de même un tri, car je ne garde que les cartes dont l'esthétique me plaît, ou celles qui font partie d'une série qui m'intéresse (exemples typiques : les théâtres, le Centre Pompidou, le Louvre, etc). En revanche, les cartes de promo d'un produit ou d'une marque m'intéressent nettement moins, sauf quand il s'agit d'un produit comestible (du riz, en l'occurrence) et qu'une recette de cuisine est proposée sur la carte. Bref, tout ça pour vous dire que la recette qui suit est un détournement d'une recette de riz hot à la mexicaine que j'ai trouvée sur une carte Uncle Ben's.

Boulgour épicé aux petits légumes
Pour 2 personnes

1 verre de boulgour
1/2 courgette
1/4 poivron rouge
1/4 poivron vert
1 oignon
une poignée de pignons de pin (je les ai oubliés, mais c'est meilleur avec)
paprika
piment de Cayenne ou Tabasco
sel
poivre
huile d'olive

Cuire le boulgour dans un grand volume d'eau bouillante salée. Egoutter, et réserver.
Couper les légumes en petits dés.
Les faire revenir quelques minutes dans une sauteuse avec de l'huile d'olive.
Ajouter les pignons, puis le boulgour, et mélanger.
Ajouter les condiments.

vendredi 23 mars 2007

Si j'étais... & Velouté de courgettes simple comme bonjour




Je commence d'abord par le questionnaire du printemps, auquel Rosa m'a gentiment invitée à répondre. Merci d'avoir pensé à moi !

Voyons voir...

Si vous étiez un arbre, vous seriez ?
Un magnolia en fleurs.


Un arbuste ?
Le framboisier, pour ses fruits évidemment.

Source : http://votre.jardin.free.fr/FRU/index-08.php

Une fleur ?
Ca :

D'ailleurs, est-ce que quelqu'un peut me dire ce que c'est ? comment ça s'appelle ?

Une aromatique ?
Choix difficile... J'hésite entre le basilic, la ciboulette et la coriandre. On va dire la ciboulette chinoise.


Une épice ?
Le poivre, sans hésiter.

Source : http://technoresto.org/oenologie/cepages/syrah/index.html

Une plante aquatique ?
Un lotus (parce que je n'en connais pas beaucoup d'autres...)


Une plante offerte (donnée ou reçue) ?
Une orchidée phalaenopsis.

Source : http://www.fond-ecran-image.com/concours,images_1105,orchidee-phalaenopsis-hybride-01jpg.php

Un animal du jardin ?

Un lézard.

Source : environnement.ecoles.free.fr

Une saison ?
J'aime bien la fin de l'été. On rentre de vacances, bronzé, détendu, reposé...

Voilà !

Pas facile de trouver des gens qui n'ont pas encore répondu à ce questionnaire...
J'invite Suiksuik du blog Suiksuik cuisine, et Liliy de Gnocchi et Cie, à le faire, si ça les intéresse...

********************

Passons à la recette du jour : velouté de courgettes. Bon, ça ne casse pas des briques, mais c'est un classique, une valeur sûre, la soupe que je fais quand je n'ai pas beaucoup de temps.
Au début, j'épluchais les courgettes, maintenant je zappe cette étape pour aller plus vite. Et puis, c'est plus joli quand la peau est mixée avec.



Velouté de courgettes simple comme bonjour

pour 4 bols environ

5 courgettes (longues ou rondes, peu importe)
2 oignons
1 cube de bouillon de poule
100-150 g de Saint Moret
huile d'olive
gros sel, sel, poivre, ciboulette

Laver les courgettes et les couper en tronçons de 2 cm.
Couper les oignons (pas trop petits si vous avez un mixeur plongeant) et les faire revenir dans une grande casserole avec un peu d'huile d'olive.
Ajouter les courgettes, couvrir d'eau, ajouter le cube de bouillon et du gros sel.
Porter à ébullition.
Baisser le feu et laisser cuire environ 20 minutes, jusqu'à ce que les courgettes soient cuites.
Retirer la moitié du bouillon (je le congèle pour mes risotti) et mixer.
Ajouter le Saint Moret, et mixer à nouveau.
Saler (un peu), poivrer.
Parsemer un peu de ciboulette hachée au moment de servir.

mercredi 14 mars 2007

Risotto "n'importe quoi"




J'ai un paquet de riz complet qui traîne dans mon placard depuis plusieurs mois. Non pas que je n'aime pas le riz complet, au contraire, mais je manquais d'inspiration... Jusqu'à ce que je me pose cette question : peut-on faire un risotto avec du riz complet...? Je suppose que le riz complet n'est pas vraiment approprié pour ce mode de cuisson, mais comme on a vu fleurir toutes sortes de risottos (risotti ?) aux coquillettes, au blé, etc, j'ai voulu en avoir le coeur net.

Voici donc ce que j'ai trouvé pour liquider mon riz, ainsi que la courgette et l'aubergine qui commençaient à s'impatienter dans mon frigo...

Risotto de riz complet, courgette et aubergine
pour 3-4 personnes

500 g de riz rond complet précuit (existe notamment chez Markal)
1 courgette ronde
1 aubergine
1 oignon
1 feuille de laurier
bouillon de légumes (chaud)
huile d'olive
sel marin aux herbes, poivre

Une précision : je n'aime pas le parmesan, et je n'ai en général pas de vin blanc chez moi, donc je fais toujours mon risotto sans ces ingrédients. Tant pis pour les puristes...

Eplucher l'aubergine. Couper les légumes en petits dés.
Faire dorer les courgettes quelques minutes avec un peu d'huile d'olive, réserver.
Faire revenir les oignons dans un peu d'huile d'olive. Ajouter le riz et remuer jusqu'à ce qu'il devienne translucide. Ajouter ensuite l'aubergine.
Mouiller avec un peu de bouillon et remuer sans cesse jusqu'à ce que le bouillon soit complètement absorbé. Continuer à mouiller avec le bouillon et à remuer jusqu'à ce que le riz soit cuit.
A mi-cuisson (env. 15 min), ajouter les courgettes et le laurier.
Saler et poivrer.



Verdict : c'est donc possible de faire un risotto avec du riz complet, même si le résultat est moins crémeux - pour corriger ça, on pourrait ajouter un peu de mascarpone ou de crème fraîche.
La cuisson, quant à elle, est un peu plus longue : il faut compter au moins 25-30 minutes, et encore, il s'agissait de riz précuit - je n'ose pas imaginer ce que ça donnerait avec du riz "normal".
Avis à celles et ceux qui en ont marre du riz blanc...