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mardi 8 juin 2010

Mon amour hélas, le temps passe (des biscuits à la pelle)

*

Comme toujours pour ce lieu qui me rappelle des souvenirs assez cauchemardesques, je m'y suis prise à la dernière minute. Billets achetés sur internet, à l'arrache ; et un soir, après le travail, nous nous sommes retrouvés au milieu d'une foule dense, à Carthage, devant le Palais des Doges à Venise, sur une plage à Calais, au milieu d'une tempête de neige... J'ai vu comment on apprenait à devenir un artiste.

Puis, le lendemain, j'étais dans les rues de Kyoto, parmi d'espiègles enfants, de vieilles dames en kimono, ou de jeunes filles lisant sous la neige. On m'offrit un café crème, que je n'ai pas osé refuser et que j'ai siroté devant ces photos qui m'ont replongée dans de merveilleux souvenirs...

Un autre soir, le jardin des Tuileries au soleil couchant. Assis devant la fontaine, alors que nous observions les mouvements des canards et de leurs petits, j'ai expliqué à mon poulet pourquoi je n'étais plus allée me promener dans ce jardin depuis mes dix-huit ans.
La fraîcheur du soir s'installant, nous nous sommes levés pour continuer la balade. Devant les bancs en pierre, je lui ai raconté les pique-niques avec elle, et elle. Un peu plus loin, nous avons retrouvé les Trois Grâces, joliment photographiées par celui dont je vois les clichés tous les jours, sur le bureau de mon voisin de travail.
Puis de petites étincelles flamboyantes sur les vitres du Louvre, le Pont des Arts au crépuscule, et le 27 qui nous ramène à la maison à la nuit tombée. Notre Paris By Night à nous.

Ces derniers temps, il y eut aussi la fête annuelle dans la forêt de Presles. Où le chocolat chaud - qui, avec les churros déments, marqua notre arrivée le matin et notre départ le soir même - est sans doute l'un des meilleurs qui soient. Pour un prix défiant toute concurrence (1 euro le gobelet).

Et puis, je continue à apporter gâteaux et petits biscuits au travail, où j'entame, le vague à l'âme, le dernier mois de mon contrat.


Brünsli de Bâle d'après Loukoum°°° (recette inspirée de celle de Suzanne Roth)



pour 70 biscuits environ

500 g de poudre d'amandes
350 g de cassonade
125 g de chocolat noir râpé
3 c.s. de farine
1 c.c. de cannelle en poudre
2 g de girofle en poudre ou de quatre épices (omis)
4 c.s. de jus de citron
4 blancs d'oeufs

Mélanger les amandes, le sucre, le chocolat, la farine, les épices et le jus de citron.
Battre les blancs en neige pas très ferme, ajouter ensuite en quatre fois le mélange de poudres aux blancs d'oeufs à l'aide d'une maryse. Former une boule de pâte homogène.
Saupoudrer le plan de travail de cassonade, abaisser la pâte sur 1 cm d'épaisseur.
Découper la pâte à l'emporte-pièce ou au couteau, et déposer les biscuits sur une plaque de four recouverte de papier sulfurisé.
Saupoudrer les biscuits de cassonade (comme ça, les deux faces seront recouvertes de cassonade).
Laisser reposer 3 heures.

Préchauffer le four à 230 °C.
Faire cuire les biscuits 5 à 10 minutes (ils doivent rester moelleux à l'intérieur).
Laisser les biscuits refroidir sur la plaque.


******

Shortbreads aux pépites de chocolat de Scally (recette ici)



pour une quarantaine de shortbreads

300 g de farine
100 g de cassonade
200 g de beurre salé mou
4 c.s. de lait
100 g de pépites de chocolat

Verser le sucre et la farine dans un saladier.
Ajouter le beurre coupé en petits dés et l'incorporer du bout des doigts.
Ajouter le lait, les pépites de chocolat, puis malaxer la pâte, juste assez pour former une boule.
Sur une surface farinée ou une feuille en silicone, rouler la pâte en forme de boudin de 3,5 cm de diamètre.
Entourer de film étirable puis mettre au frais pendant au moins une demi-heure (c'est pour vous, les filles ;-)).

Préchauffer le four à 180 °C.
Sortir le boudin de pâte du frigo, couper des tranches de 1 cm d'épaisseur et les déposer sur une plaque de cuisson.
Enfourner pour une dizaine de minutes (15 pour moi), jusqu'à ce que les bords soient légèrement dorés.
Laisser refroidir sur la plaque.




Là, je n'ai plus le temps, mais la prochaine fois, il faudra que je vous raconte le week-end magique que je viens de passer (week-end qui m'a fait rater monsieur E. Guibert, mais bon, cela fut largement compensé par tout ce que vous verrez). Sur ce, portez-vous bien.

* Veuillez m'excuser de vous infliger ce dessin quelque peu... bon disons-le, pourri.

samedi 15 mai 2010

Me voilà bien (cheesecake Retour de Belgique)



Il y a quelques semaines, c'était ma visite annuelle dans le Nord Est, dans la famille Poulet.
Le premier jour, après des sardines grillées au déjeuner, petite excursion en Belgique, tout à côté, pour aller chercher du Philadelphia. J'y ai découvert un lieu fantastique, une annexe du Paradis, pour tout vous dire : l'hypermarché de M*ss*ncy.
Un lieu où il y a du Philadelphia à profusion (j'ai même retrouvé les versions aux herbes aromatiques que je m'achetais parfois pendant ma période viennoise - nostalgie...), des gaufrettes en veux-tu en voilà, plein de biscuits inconnus et de sucres différents (cassonades, sucre perlé, etc) dans des emballages rétro totalement irrésistibles.
Mais surtout : une allée entière consacrée aux chocolats. Oui, une allée ENTIERE.
J'ai failli avoir un arrêt cardiaque en découvrant ces alignements de tablettes de chocolats à perte de vue (quand je pense à ce qu'on trouve dans nos hypermarchés ici, ça fait pitié).

Je me suis dit : MAIS COMMENT SE FAIT-IL QU'IL N'AIT JAMAIS PENSE A M'AMENER LA AVANT ??? Je n'en reviens pas. S'il m'avait dit qu'il existait un lieu aussi paradisiaque tout près de sa ville natale, je l'y aurais accompagné plus souvent !






(Gaufrettes molles fourrées au parfum cassonade : surprenantes et délicieuses)


(Celles-là ont un emballage rétro très séduisant)




(La tablette verte tout en bas est au gianduja. Quand vous y avez goûté, vous ne voulez plus manger que du gianduja jusqu'à la fin de vos jours)






(En fait, ce que les Belges appellent cassonade correspond à la vergeoise)


(La "cassonade" Graeffe dégage une odeur délicieusement envoûtante)



En voyant les pots de sirop de Liège, il m'est revenu à l'esprit une photo du très chouette livre de Claude Deloffre, Petits larcins culinaires, qui m'en a donné une énorme envie.



Et puis, j'ai enfin pu tenir ma promesse de cheesecake.

Cheesecake Retour de Belgique



pour un moule à charnière de 20 cm de diamètre

Pour la croûte :
175 g de spéculoos
100 g de galettes au beurre
100 g de beurre doux fondu

Pour l'appareil au fromage (la base) :
300 g de Philadelphia (= 1 barquette format familial)
250 g de ricotta (= 1 pot)
2 oeufs
60 g de cassonade (ici : de la cassonade belge, donc vergeoise)

Pour parfumer
:
zeste
d'1 citron
2 à 3 c.s. de sirop de Liège (ici : 2 c.s. mais c'est imperceptible)

Ecraser grossièrement les biscuits afin d'obtenir une poudre, mais pas trop fine (afin que la croûte soit un peu croustillante). Personnellement, je le fais au pilon et au mortier, ça marche très bien.
Mélanger avec le beurre fondu et tapisser le fond d'un moule à charnière avec ce mélange. Egaliser en tassant un peu avec le dos d'une cuillère. Mettre au frigo.
Préchauffer le four à 150 °C.
Dans un grand récipient, fouetter la ricotta avec le Philadelphia pour les détendre.
Incorporer les oeufs un par un, en mélangeant à chaque fois.
Ajouter le sucre puis le zeste de citron (avec la râpe Microplane, c'est nickel).
Mélanger et verser dans le moule.
Ajouter le sirop de Liège, mélanger grossièrement pour faire des marbrures et enfourner pendant 1 heure à 150 °C.
Laisser refroidir dans le four et mettre au frigo pendant 48 heures (le délai optimal d'après la reine des cheesecakes - mais 24 heures est un délai acceptable) avant de déguster.

[Edit du 16 mai 2010 : Il faudrait augmenter sérieusement la dose de sirop de Liège, parce qu'on ne le sent pas du tout. Mais ça fait quand même de jolies marbrures.]

Si vous êtes un peu psychorigide et préférez les cheesecakes au citron, ajoutez le zeste et le jus d'1 citron à l'appareil de base.
Pour un cheesecake vanille, incorporez les grains d'1 gousse de vanille (ou 1 c.s. d'extrait naturel de vanille).
Vous pouvez aussi intercaler une couche de fruits (framboises, fraises, cerises amarena) au milieu de l'appareil.
Pour la croûte, aucune obligation : prenez les biscuits de votre choix (sablés, Petit Beurre, Digestive, spéculoos, etc) dans les proportions qui vous plaisent le mieux.

******

De retour au bureau le lundi matin, j'ai eu des bonbons belges rapportés par F. de sa Flandre natale. Notamment ces amusants petits cônes :



Connaissez-vous le nom de ces petites choses ? (amis Belges, laissez les autres deviner, je sais que vous savez)




Une dernière chose : est-ce que quelqu'un parmi vous sait s'il est possible de trouver des Mandelbärli à Paris, ou du moins en France ? C'est ma petite obsession du moment - avec le gianduja, vous l'aurez compris.

mardi 6 avril 2010

Face à l'étendue de ma peine (la lubie des brownies et des madeleines)



Un soir de la mi-mars, en rentrant du travail, je suis tombée sur le bal des oiseaux à côté de la BN. Alors que j'attendais mon bus, les oiseaux virevoltaient dans un ciel crépusculaire teinté de rose. La dernière fois que je les avais vus, c'était dans une autre vie...
J'ai réalisé à quel point cela m'avait manqué.

Un autre soir, j'ai suivi les premiers émois amoureux d'une jeune Anglaise au tout début des années 1960. Lui est beaucoup plus âgé qu'elle et lui fait découvrir une vie de strass et de paillettes - dîners et soirées chics, belles toilettes, concerts, escapade de rêve à Paris - qui l'émerveille et l'attire irrésistiblement. Comment ne pas céder à son charme ? Comment résister à l'envie de tout plaquer pour lui ?
J'aurais du mal à vous dire à quel point cette histoire m'a remué la tête. Mais j'ai trouvé la conclusion salutaire, surtout par les temps qui courent.

Côté musique, j'ai momentanément délaissé Benjamin Biolay pour une jeune diva pop galloise dont une chanson m'obsède et défile sans cesse sur mon baladeur (dès qu'elle se termine, je la remets au début, inlassablement). Rien de tel pour garder un peu de bonne humeur quand on voit ses rêves s'éloigner de plus en plus...

Au bureau se succèdent les tea times et leurs grilles de mots fléchés (nous progressons !), les ping-pongs verbaux à travers l'open space, les échanges électroniques d'adresses gourmandes, les parties de rigolade - un jour, j'ai déniché deux épisodes d'une sitcom un peu débile des années 90 où notre patron, jeune étudiant à l'époque, avait fait une apparition : le visionnage fut un grand moment de poilade -, les lancers intempestifs de peluches, les expérimentations en tous genres (survol de l'open space par un hélicoptère miniature, bricolage d'un dispositif pour mesurer l'intensité de la clim, essais photo). Pas de place pour le cafard.
Je profite d'une équipe de cobayes plus que volontaires, pour me perfectionner en brownies et en madeleines (alors qu'un poulet me réclame du cheesecake avec de plus en plus d'insistance). J'ai donc fini par trouver la recette de brownies qui me convient parfaitement : denses, fondants, forts en chocolat mais doux quand même, et surtout pas secs...

Les brownies exactement comme je les aime (inspirés des brownies de Claire)



pour un moule rectangulaire de 20 x 30 cm

200 g de chocolat noir
100 g de chocolat au lait (50 g)
150 g de beurre salé (120 g)
3 oeufs
130 g de cassonade (ici : 100 g de cassonade + 30 g de sucre demerara) (120 g)
2 c.c. d'extrait de vanille liquide
80 g de farine

Préchauffer le four à 180 °C.
Faire fondre les chocolats et le beurre.
Mélanger les œufs et le sucre, ajouter l'extrait de vanille.
Ajouter la farine, puis le chocolat fondu.
Verser dans un moule et enfourner 17-18 minutes a 180 °C.
Laisser refroidir, mettre au frais pendant plusieurs heures (toute une nuit si on veut) avant de découper en petits carrés, et attendre qu'ils soient à température ambiante pour les déguster.




Quant aux madeleines, après moults tests plus ou moins réussis, j'ai choisi la recette de Kriskou comme recette de base : c'est celle qui a donné le meilleur résultat. La seule modification que je me suis autorisée, c'est la substitution du miel - qui donne un goût trop fort pour moi - par du sirop d'agave.
J'ai dû m'y reprendre à plusieurs fois pour obtenir de belles bosses, mais quand elles sont apparues pour la première fois, j'ai ressenti la même joie qu'en voyant se former la collerette des macarons.
Merci Kriskou !

Madeleines (recette de base, d'après celle de Kriskou)



pour 25 à 30 madeleines

160 g de beurre (salé)
2 oeufs
60 g de sucre blond de canne
160 g de farine
1 sachet de levure
30 g de sirop d'agave (ou 25 g de miel)
5 cl de lait
2 c.c. d'extrait de vanille liquide

Pour des madeleines au citron :
remplacer la vanille par le zeste et le jus d'1/2 citron

Pour des madeleines au matcha :
remplacer la vanille par 1 c.c. de matcha (thé vert japonais en poudre)

Faire fondre le beurre et laisser tiédir (Kriskou conseille de laisser cuire un peu le beurre puis de le filtrer, ce que je n'ai pas fait).
Blanchir les oeufs et le sucre, puis ajouter la farine et la levure tamisées.
Ajouter le sirop d'agave (ou le miel) dilué dans le lait, puis le beurre tiédi et l'extrait de vanille.
On obtient alors une pâte très lisse et onctueuse.
Laisser au frais 2 à 6 heures.

Préchauffer le four à 230 °C. Remplir des empreintes à madeleines en silicone. Comme le dit Kriskou, c'est l'étape la plus délicate. Selon la forme, la largeur, la profondeur des empreintes et leur degré de remplissage, le résultat ne sera pas le même. Mes empreintes doivent être remplies aux 2/3 seulement, sinon la bosse s'effondre et se transforme en une coulée de lave. Il faut plusieurs fournées tests pour savoir à quoi s'en tenir avec son propre matériel, c'est normal.
Enfourner 6 minutes à 230 °C, puis laisser 3 minutes à four éteint. La pâte contenue dans la bosse ne doit plus paraître liquide.



Ces madeleines ont eu l'approbation de Claire, que vous commencez à connaître maintenant...

lundi 10 août 2009

Interlude : images d'un anniversaire (et métiers d'avenir)



Manger. Dormir. Pâtisser. Bloguer.
Je crois que c'est tout ce que je sais faire dans la vie.

Ah non, je sais faire deux, trois autres trucs.
Et même que d'après un logiciel ultra sophistiqué, avec toutes ces compétences, je pourrais être détective privé, convoyeur de fonds, steward ou agent de sécurité. Sans rire.

En attendant de devenir Sherlock Holmes, j'ai refait des macarons pour une petite Nini qui fêtait ses huit ans.







La recette se trouve , et elle est fiable, j'ai pu le vérifier :-)

Il y eut aussi un gâteau poire chocolat d'un moelleux absolument dément, confectionné par une pâtissière de talent (elle fait également de très belles bûches de Noël).





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Lasse de nourrir les moustiques du métro parisien, je m'en vais prendre l'air quelques jours. Mais la saga japonaise continue pendant mon absence :-)

mardi 23 juin 2009

Chocolate craving



D'abord, il y eut une semaine atroce et humiliante dans des bureaux parisiens peu chaleureux (malgré le parquet en bois et les moulures), où des gens un peu vulgaires peuvent réduire votre amour-propre à néant en l'espace de quelques jours. La proximité du canal saint Martin fut une maigre consolation : le bento était solitaire, bien loin des déjeuners entre copines thésardes à la BN où l'on se remontait le moral à tour de rôle.
On se surprend parfois à accepter des choses pour de mauvaises raisons.

Il y eut aussi un week-end interminable et fort ennuyeux, où il n'y avait pas d'autre choix que de se laisser porter par les événements, car tout échappe à votre contrôle. J'ai fermé les yeux et attendu que ça passe.

Juin, la saison des pluies.
Pluie de larmes (comment sécher celles des autres quand on a soi-même les yeux mouillés ?), pluie de doutes et d'angoisses qui paralysent. Pluie de petits mots et de colis attentionnés apportés par le facteur et suscitant toujours l'étonnement (a-t-on mérité tous ces cadeaux ?).

Je n'ai toujours pas trouvé le Sens, mais je continue de me laisser transporter - enivrer - par la Musique de cet artiste que j'avais tant aimé voir chanter, un soir d'été, sur les berges de la Seine.

Comme le Japon me paraît loin à présent...

Du mois de juin, je ne garderai en mémoire que le disque de musique baroque, les biscuits au sésame noir, cette librairie où j'ai trouvé refuge lors de la semaine de cauchemar (et les carnets qui ont suivi), l'érable japonais, les éclats de rire dans un café aux airs de salon, cette chanson n°6 dont je ne me lasse pas, les pâtisseries japonaises qui ont traversé l'Atlantique, et puis, cette déferlante de chocolat (car il n'y a pas que les haricots rouges dans la vie).

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Les brownies de Claire



pour un moule carré de 20 x 20 cm maximum

200 g de chocolat noir (65 % de cacao maxi)
100 g de beurre
100 g de sucre blond de canne (initialement : 110 g)
2 oeufs
50 g de farine (T45 ou 55)
60 g de noix de pécan (concassées)

Faire fondre le chocolat et le beurre.
Mélanger les œufs et le sucre, ajouter la farine et les noix, puis le chocolat fondu.
Verser dans un moule carré ou rectangulaire (20 x 20, 19 x 21 cm, mais pas plus grand).
Enfourner environ 15 minutes à 180 °C (ici, j'ai arrêté la cuisson à 14 minutes, c'était légèrement sous-cuit, mais néanmoins excellent. Donc 15 min, c'est l'idéal. A vous de voir ce qui convient avec votre four).
Laisser refroidir, mettre au frais pendant plusieurs heures (toute une nuit si on veut) avant de découper en petits carrés, et attendre qu'ils soient à température ambiante pour les déguster.
Ces brownies se conservent 4 jours sans problème, si vous tenez jusque-là.



Grâce à Claire, j'ai enfin pu briser cette malédiction du brownie raté qui me frappait depuis toujours.
... Mais qui est Claire ?
La testeuse officielle de La bouche pleine, pardi ! :-) Une fille généreuse, gourmande, passionnée de cuisine, enthousiaste, et qui donne son avis en toute franchise. Je suis sûre qu'elle aurait encore plein de bonnes recettes à transmettre...

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Le sorbet au chocolat de David L. (merci à Deb de Smitten Kitchen)



pour environ 1 litre de sorbet

555 ml d'eau
200 g de sucre
75 g de cacao en poudre non sucré (type Van Houten)
une pincée de sel
170 g de chocolat noir (à 60 % de cacao, c'est suffisant), haché au couteau (ou fondu, ça marche aussi)
1/2 c.c. d'extrait de vanille liquide

Dans une grande casserole, mélanger au fouet 375 ml d'eau avec le sucre, le cacao en poudre et le sel.
Porter le mélange à ébullition en fouettant régulièrement, et maintenir l'ébullition pendant 45 secondes en continuant à fouetter.
Retirer du feu, incorporer le chocolat, le laisser fondre.
Ajouter l'extrait de vanille et le restant d'eau (180 ml), et mixer le mélange (au blender ou au mixeur plongeant - je viens de me rendre compte que j'ai oublié cette étape !).
Une fois le mélange refroidi, le mettre au frais pendant au moins une demi-journée.
Quelques heures avant la dégustation, verser le mélange dans la sorbetière et turbiner (40 minutes pour moi). Le hic : on obtient un sorbet très liquide, mais après quelques heures au congélateur, il est parfait : texture souple, un vrai goût de chocolat et la couleur qui va avec, c'est-à-dire pas un truc vaguement marron. Si on aime vraiment le chocolat, il n'y a pas d'hésitation possible entre la crème glacée et le sorbet. En tout cas, il va falloir que je m'achète ce livre.





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Il y eut aussi, mais c'était au mois de mai, un moment très agréable, un peu hors du temps, dans un lieu dédié au chocolat. Un lieu où l'expression "luxe, calme et volupté" prend tout son sens.







La prochaine fois, si je ne vous parle toujours pas du Japon, il faudra me botter dehors, ok ?

dimanche 26 avril 2009

Avant le grand départ, plein de choses (dont des blondies)



Pour oublier les fâcheux de tout poil - en fait, les pires sont ceux qui jacassent sans arrêt et se mêlent de tout, surtout de ce qui ne les regarde pas -, pour oublier les fâcheux donc, quelques douceurs qui font du bien :

Un livre magnifique, qui parle de votre sujet préféré - la nourriture - sous tous ses aspects, avec des images qui font rêver.










Une boîte de crayons de couleur, amoureusement choisie dans ce magasin en face du Cirque d'Hiver.




Une carte postale de Barcelone, puis une de Vienne, avec une recette d'Apfelstrudel dessus.


Au fond d'une galerie du 3e arrondissement, une Melencolia cachée derrière un rideau de velours grenat, à écarter délicatement, et à refermer tout aussi délicatement après contemplation.


Un cerisier du Japon d'une émouvante beauté, avec son parterre couvert de neige rose.






Et puis, des blondies fondants, encore meilleurs que des cookies.



Blondies (adaptés de la recette de Smitten Kitchen)

pour un tout petit moule carré ou rectangulaire

50 g de beurre mou
50 g de purée d'amandes (blanches)
120 g de sucre blond de canne
1 oeuf
1 c.c. d'extrait de vanille
100 g de farine
1 pincée de sel
100 g de pépites de chocolat
50 g de noix de pécan (ou bien : noix, noisettes, amandes, noix de macadamia, etc)

Préchauffer le four à 180 °C.
Dans un saladier, mélanger le beurre et la purée d'amandes.
Ajouter le sucre et bien mélanger.
Incorporer l'oeuf et l'extrait de vanille.
Ajouter la farine, et mélanger pour obtenir une préparation homogène.
Ajouter enfin les pépites de chocolat et les noix de pécan.
Etaler la pâte dans un moule rectangulaire tapissé de papier cuisson.
Enfourner 15 min à 180 °C.
Laisser refroidir avant de découper en petits carrés.

Bien qu'ils se gardent quelques jours dans une boîte hermétique, ils sont très très meilleurs le jour même !



Dans quelques heures, mon poulet et moi serons peut-être en train de manger des cha siu baau et des dan tat dans un jau lau, ou en train de faire du shopping à Mong Kok, ou encore sur les traces de la fantasque Faye.
Après trois jours à Hong Kong - la ville qui a vu naître ma maman -, nous nous envolerons pour le Japon, où nous assisterons à un mariage au Mont Fuji et où je ferai une cure de haricots rouges, entre autres choses...
Je reviendrai dans trois semaines, avec un petit cadeau pour Claire et Laetitia, qui ont gagné le jeu (envoyez-moi votre adresse postale sur mon mail : pralinemail-muu@yahoo.no). Les réponses sont .



Take care !