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lundi 11 août 2008

Summer in the city (pas de poulet, ni de cochon, mais des lapins et un flan)

















C'est un été curieux. A la fois morose et plein de moments intenses.

En cette semaine solitaire, je n'ai pour compagnie que les douces voix d'Emily Jane et Sarabeth, les chuchotements mélancoliques du Delano Orchestra, et les mots d'une femme amoureuse.

Je m'étais promis de cuisiner deux plats de ma maman (du poulet et du cochon, donc) avant qu'il ne parte, mais je n'ai pas trouvé le temps. D'ailleurs, je ne fais que manger des cochonneries (et des pancakes) en ce moment.
Ma dernière réussite fut le flan pâtissier de Loukoum°°°. Crémeux et fondant. Une merveille. Vous pouvez suivre Loukoum°°° les yeux fermés (mais si par hasard vous n'avez plus assez de maïzena, vous pouvez compléter avec de la fécule de pomme de terre et de la farine, et si le lait est pour moitié du lait demi-écrémé, le résultat reste excellent, parole de Mangue).

Le flan pâtissier selon Loukoum°°° (la recette originale et tous les essais préalables ici)



pour un flan bien épais (moule à charnière de 23-24 cm de diamètre)

1 l de lait entier (ou moitié entier, moitié demi-écrémé)
100 g de maïzena (ou mélange maïzena-fécule-farine)
2 oeufs + 1 jaune
3 c.c. d'extrait de vanille liquide
150 g de sucre blond de canne
1 pâte feuilletée (maison, ou achetée. Dans ce dernier cas, je recommande vivement les pâtes à tarte de La Vie Claire, qui crues, n'ont pas cette odeur douteuse qu'ont toutes ces pâtes industrielles...)
250 g de crème fleurette

Prélever un verre de lait sur le litre nécessaire. Le mélanger, au fouet, dans un GRAND saladier avec la maïzena, les oeufs, le jaune d'oeuf et la vanille. Bien fouetter pour avoir un mélange homogène.
Dans une GRANDE casserole, porter à frémissement le reste du lait avec le sucre.
Dès les premiers bouillonnements, retirer le lait du feu, et le verser progressivement, en un fin filet, sur la préparation à base de maïzena, sans jamais cesser de mélanger au fouet.
Fouetter encore après l'ajout du lait chaud. La préparation épaissit beaucoup, c'est normal.
Laisser tiédir, et préchauffer le four à 200 °C.
Foncer le moule avec la pâte feuilletée.
Ajouter la crème fleurette à la préparation, et fouetter pour obtenir un mélange bien homogène.
Verser la préparation sur la pâte feuilletée et enfourner 30 minutes à 200 °C.
A la sortie du four, laisser refroidir et mettre au frais quelques heures avant de déguster.

Si je n'étais pas linguiste, je pourrais dire que ce flan est une "tuerie". Mais utiliser un mot désignant un événement pour qualifier de la nourriture me dérange un peu...

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A force de me promener dans mes forêts d'arbres, j'ai fini par faire des rencontres. Le rez-de-jardin n'est pas fréquenté que par des chercheurs, visiblement.



jeudi 24 janvier 2008

Et la vraie vie reprit le dessus... (élucubrations et paniers repas)



Ce début d'année est un peu curieux. Je me surprends à tenir des résolutions... que je n'ai même pas prises (et ce n'est pas mon genre). Par exemple, laisser la vraie vie reprendre le dessus. Sur le blog, sur la thèse. Aller voir un peu ce qui se passe dehors. Pour autant, le quotidien reste le même et se résume en trois lettres : BNF.

Parmi toutes ces heures passées en salle de lecture, certaines sont un peu plus paresseuses que d'autres. Parfois, en levant les yeux de son écran d'ordinateur, on ne peut s'empêcher d'observer en détail ses voisins, ses voisines surtout : tenue vestimentaire, coiffure, affaires de travail, ordinateur utilisé, organisation de l'espace de travail (le mien, ordonné au centimètre près, révèle sans doute ma maniaquerie), etc. Il y a une semaine, je me suis demandée qui était cette fille si jolie, assise deux rangées plus loin... Avec son visage enfantin aux traits métissés (eurasienne peut-être ?), sa coupe de cheveux "boule" et ses courtes mèches plaquées sur le côté, je lui trouve un charme indéfinissable. Tout me plaît en elle, et chaque fois que je la vois, je me dis que j'aimerais lui ressembler...

Dans les allées et les couloirs, on voit défiler toutes sortes de spécimens bizarres. Le vieux croulant avec ses lunettes de chimiste jaunes fluo (une fois, il a failli s'étaler de tout son long en trébuchant sur une marche), la foldingue qui rit toute seule, la chieuse qui s'offusque parce qu'on lui refuse un document alors qu'elle en a déjà une bonne vingtaine entassés sur son bureau, l'inquiétante "silhouette giacomettienne" (la grâce en moins) à qui on offrirait volontiers un morceau de kouign amann, question de survie ; sans parler de ceux qui ne se lavent pas ou qui vident leur flacon de parfum sur eux. Parfois, on aperçoit aussi des ex-futures premières dames au milieu de toute cette faune.

En fin d'après-midi, alors que l'obscurité s'installe, un spectacle retient souvent mon attention : le bal des oiseaux au-dessus de la "forêt". J'observe avec fascination ces nuées d'étourneaux (ou moineaux ?) virevoltants, mais sans comprendre la signification de leurs mystérieuses chorégraphies.

Et puis, au milieu des divagations, il y a ce souvenir persistant : celui d'un visage.
A Helsinki, cela ne m'avait pas tant frappée. Cet été-là, en visitant l'Ateneum, j'avais remarqué les tableaux de Helene Schjerfbeck, ses autoportraits si singuliers. Mais leur force était, semble-t-il, diluée dans le reste de la collection permanente du musée (qui n'était pas sans intérêt, au contraire, j'avais beaucoup aimé certaines oeuvres de Hugo Simberg). A l'époque, je n'avais pas compris.
Il y a quelques semaines, quand j'ai pénétré dans la dernière salle de l'exposition consacrée à Helene S., la salle des autoportraits, j'ai été submergée par la force, la violence de ces visages (parfois simples taches de couleur elliptiques) déformés, grimaçants, qui disent la douleur, la vieillesse, la mort qui rôde. En levant la tête, j'ai aperçu cette phrase inscrite à l'entrée de la salle : "Ma vie est une tempête, c'est une chose que personne ne croira".
Et je n'ai pas su retenir mes larmes. Eva avait raison : on n'en ressort pas indemne.

Certains s'inquiéteront à la lecture de ce billet... Mais oui, je travaille aussi. Et pour ça, j'ai un carburant formidable : mes paniers repas.
J'ai remarqué qu'en l'espace de quelques mois, le bento était devenu furieusement tendance. Ca m'embête un peu, parce que maintenant, plus personne ne me croira si je dis que je suis plouc (en plus, je découvre que les baies de Goji, que ma maman me fait manger depuis... ben je ne sais plus, ça fait tellement longtemps... bref, je découvre que les baies de Goji aussi sont ultra-tendance, donc en fait, on peut être à la pointe de la mode sans le savoir - pour les foodistas qui ne veulent absolument pas passer à côté de ce produit hype, on en trouve facilement dans les supermarchés asiatiques, inutile de chercher sur internet). De toute façon, mes paniers repas ne sont pas des bento à proprement parler. Il leur manque une composante importante je crois : les petites fioritures kawaii, très mimi, mais dont la préparation est beaucoup trop chronophage à mes yeux. Or, le panier repas doit rester pratique avant tout...


Lentilles vertes, saucisse, carottes
Gaufrette rapportée d'Italie
Gâteau marbré choco-vanille
Orange
Thé vert aux sept agrumes



Poulet aux champignons (de ma maman)
Riz japonais
Clémentines
Gâteau rapporté d'Italie
Thé vert aux sept agrumes



Salade tiède de pommes de terre rôties
Salade d'aubergines ; carottes râpées, graines de tournesol
Pomelo chinois
Compote de pommes
Lebkuchen
Bouchée de frangipane aux éclats d'amandes
Thé vert Longjing



Jambon, beurre (baguette Monge : pas sur la photo)
Carottes râpées ; ?
Clémentines
Yaourt + confiture de framboises
Weihnachtskekse
Thé vert Longjing



Pousses de petits pois ; boulette "tête de lion" (de mon papa ; spécialité de Yangzhou)
Riz japonais
Clémentines
Berawecka
Butterballs
Thé Montagne Bleue



Torsettes, tomates confites, mozzarella
Sandwich au foie gras :-)
Pomme, clémentine
Mandelbärli
Sablés aux gouttes de chocolat de Michel et Augustin
Thé Montagne Bleue



Sandwiches jambon-beurre et concombre-fromage frais
Yaourt + sirop d'agave + poire
Clémentines
Chocolat noir praliné fondant Côte d'Or
Thé Montagne Bleue



Riz sauté
Kiwi, clémentine
Galette des rois
Café, Evian



Ebly (cuit au bouillon)
Légumes (idem)
Yaourt + sirop d'agave + mangue
Mandelbärli
Chocolat noir praliné fondant Côte d'Or
Clémentine
Thé Montagne Bleue



Carottes et lotus au vinaigre (de ma maman)
Inarizushi
Clémentine
Banane
Yokan (pâte de haricots rouges)
Thé vert Longjing


Et même avec ça, on n'est pas sûr de résister aux bourrasques qui balaient l'esplanade de la BNF les jours de tempête...

lundi 12 novembre 2007

Les paniers repas du hamster



Mes parents, je crois, s'inquiètent de ce que je mange le midi, et sont un peu angoissés à l'idée que je me serre la ceinture en ces temps de vaches maigres. Qu'ils se rassurent : quand bien même je voudrais serrer un peu ma ceinture, c'est... hum... physiquement impossible. Et puis c'est mal me connaître (pourtant, ce sont bien eux qui m'ont faite, non ?).
Alors oui, je veux bien passer mes journées à la BN, transporter des kilos de papier, ordinateur, etc, affronter le vent sibérien qui balaie l'esplanade, me casser le dos sur les chaises des salles de lecture (pour ensuite le faire réparer par un kiné), parcourir des kilomètres dans les couloirs de la Très Grande Bibliothèque, laquelle porte bien son nom, voir la nuit tomber de plus en plus tôt au-dessus de la "forêt", MAIS je refuse catégoriquement de me laisser affamer.
Certes, j'en suis loin techniquement parlant. D'ailleurs, l'autre jour, en me voyant dans la glace des toilettes du rez-de-jardin, j'ai eu un choc (un peu comme Jeff Goldblum dans La Mouche, pour situer l'horreur de la situation) : je suis en train de me transformer en hamster.
Si j'en crois une certaine Crevette, cela est parfaitement normal, ce sont juste les dégâts collatéraux des fins de thèse. D'après elle, les kilos accumulés se feront la malle dès que tout ce cauchemar sera fini (= au lendemain de la soutenance). En attendant, je continue à me confectionner des paniers repas, mais j'espère qu'il n'y en aura plus beaucoup...


Nouilles sautées (je ne sais plus à quoi...)
Pêche blanche, abricot, prunes
Gâteau chocostreussel
Macarons framboise
Café


Salade de riz (façon "taboublé fraîcheur" d'Adèle)
Mini-sandwiches fromage frais & herbes
Pêche blanche et prunes
Nussstrudel (strudel aux noix)
Café


Sandwiches jambon beurre et concombre fromage frais
Petit gâteau au coeur de fruits rouges (Picard)
Soupe sucrée de haricots rouges

Pêche blanche
Thé vert


Reste de boeuf à la thaï et riz & trois céréales
Tortilla au chorizo muy caliente
Tomates cerises
Framboises, prune
Muffin chocolat pécan
Cookies de La Mère Poulard (pas vraiment des cookies)
Thé vert


Poulet gingembre et citron de ma maman, avec du riz & trois céréales
Fondant aux haricots rouges
Gaufrettes Baumstämme (= "troncs d'arbres")
Pomme
Café


Salade de pâtes
Velouté de courgettes (froid)
Pêche plate, fraises Mara des bois
Clafoutis aux cerises
Gingko Plus


Ratatouille et boulgour*
Sandwiches jambon beurre
Macarons au café
Muffin poire amande streusel
Gâteau de lune
Prunes
Thé vert à la menthe


Poêlée porc, poivron, oignons*
Riz japonais*
Compote pomme framboise
Banane
Cookies aux pépites de chocolat
Café


Nouilles udon sautées*
Soupe "à tout"*
Raisin
Store-cupboard chocolate orange cake de Nigella
Rocher au lait
Café


Poisson vapeur à la chinoise, riz japonais*
Velouté carottes coriandre*
Compote pomme framboise
Muffin poire amande streusel
Thé vert à la menthe


Salade de boulgour
Store-cupboard chocolate orange cake de Nigella
Mangue
M&M's
Gingko Plus


Velouté de brocolis*
Chinois lardons emmental*
Pomme
Muffin orange pécan

Chocolat chaud (pour le goûter :-))

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*Grâce à des boîtes et sacoche isothermes rapportés de Chine par mes parents, j'ai la chance de pouvoir manger non pas chaud (ne rêvons pas trop), mais tiède. Ce qui est appréciable en cette saison.

N.B. : Merci à Stef, qui a pensé à moi pour ses awards (tu as également ma reconnaissance éternelle ;-)). J'en profite pour réitérer mon appel :

Reviens, La Sieste !

vendredi 21 septembre 2007

My Lunchboxes

Série 6 (13 novembre 2008)










Série 5 (21 juin 2008)






































Série 4 (24 janvier 2008)






















Série 3 (12 novembre 2007)


























Série 2 (10 août 2007)














Série 1 (14 juin 2007)