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dimanche 27 décembre 2009

De retour des Antilles, avec plein de choses à boire



Il y a dix jours, alors que le chaos semblait régner en métropole, nous étions de l'autre côté de l'Atlantique.
En Guadeloupe.

Nous avons traversé des champs de canne à sucre, nagé au milieu de jolis poissons, vu des plantes extraordinaires, mangé plein de maracudja, pris un bain d'eau chaude dans un petit bassin naturel, eu une panne de voiture, attrapé des coups de soleil, vu des poissons volants, des iguanes, des colibris, des touloulous, des papayes géantes... et puis tout ça aussi :












La plage du Souffleur, la plus paisible et la plus chouette plage de l'île...














Vous ne le voyez sans doute pas, mais les petits tubercules dans la corbeille orange portent le nom de "pas possibles".








C'est un peu la "fête du carrelage", comme dit mon poulet...



Du coup, j'ai raté la première neige de l'hiver (bouhouhouh...).

De retour à la maison, j'ai un peu mal à me remettre aux fourneaux. Mais comme nous avons rapporté dans nos valises plusieurs cubis de rhum, au moins nous ne mourrons pas de soif. Héhé.

Planteur



pour une bouteille de 1 l

1/5 l (voire 1/4 l) de rhum blanc agricole (ou rhum vieux)
1/4 l de jus d'orange
1/4 l de jus d'ananas
1/4 l de jus de goyave
2 c.c. de sirop de canne
3 c.c. de sirop de grenadine
1 bâton de cannelle
1 gousse de vanille (fendue dans la longueur)

Dans une bouteille, mélanger le rhum et les jus.
Ajouter les sirops, la cannelle et la vanille.
Fermer la bouteille et entreposer au frais pendant 24 heures.

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Ti punch



pour un tout petit verre

1 c.c. de sirop de canne
1 rondelle de citron vert
un peu de rhum blanc agricole (Bologne, Damoiseau ou autre pourvu qu'il soit bon)

Dans le verre, écraser un peu le citron vert avec le sirop de canne.
Ajouter le rhum (quasiment jusqu'au trait pour les mini verres Duralex), mélanger.
Déguster avec un glaçon si on veut.

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Le rhum arrangé préparé en mars dernier et bien rangé au fond d'un placard s'est rappelé à notre bon souvenir. Il a pris une belle couleur ambrée, signe sans doute qu'il est enfin prêt à être dégusté.

Rhum arrangé à l'ananas et aux épices (recette de Melle Gudule, découverte grâce à Loukoum°°°)



pour un bocal de 1,7 l

1 ananas
1 gros pouce de gingembre épluché
4 bâtons de cannelle
1 pincée de citronnelle séchée
jus d'1 citron vert
2 gousses de vanille (fendues dans la longueur)
800 ml de rhum blanc agricole
100 g de sucre blond

Eplucher l'ananas et le découper en tranches.
Mettre l'ananas et le gingembre découpé en tranches, la cannelle, la citronnelle, le jus de citron vert, la vanille, le rhum et le sucre dans le bocal.
Mélanger et fermer le bocal.
Stocker dans un endroit frais et sec, à l'abri de la lumière, pendant 3 mois minimum. Secouer le bocal de temps en temps.

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Je ne vous ai pas souhaité de joyeuses fêtes, mais nous avons de quoi trinquer, avec un peu d'avance, à l'année qui vient : qu'elle soit aussi belle et heureuse pour vous que 2009 le fut pour moi, finalement (ça, c'est du voeu 4 étoiles). Tchin !

samedi 19 septembre 2009

Lettre de Marseille



Chère G.,

Après le feuilleton japonais, les vacances dans le Midi, les trois jours à Rennes, c'est au tour de Marseille. Tu vas croire que je passe ma vie en vacances (ce qui n'est évidemment pas vrai ; ça compense le peu de vacances des années de thèse...). Mais l'escapade nous avait tant plu l'année dernière que nous n'avons pas pu nous empêcher d'y retourner, histoire de prolonger encore un peu l'été.
Pour commencer, nous avons réservé la même chambre dans le même hôtel, la chambre 26. Celle qui a une grande salle de bain, un balcon avec vue sur la Méditerranée, la plus chouette de l'hôtel à mon avis (d'autres chambres ont vue sur la mer, mais sans balcon, ou sans WC, ou avec une salle de bain pour lilliputiens). En fait, j'aurais adoré passer une nuit à la Cité Radieuse, mais sacrifier la baignade du matin aux Catalans était tout simplement inconcevable.
Je pourrais te raconter le vallon des Auffes au soleil couchant, le trajet en bus jusqu'à Callelongue, les petits vieux de la plage des Catalans qui te font la bise parce que tu te baignes avec eux le matin et qui t'exhortent à venir t'installer à Marseille, le Panier inondé du chaud soleil de septembre, la pizza et l'ambiance chez Etienne, où tes voisins de table partageront un bout de (leur) steak avec toi au terme d'une conversation animée, l'apéro bu à l'ombre d'une terrasse... Mais il faudrait que tu viennes voir tout cela par toi-même...
C'est une ville qui te plairait, je crois.

































mardi 8 septembre 2009

Un quizz sur Paris, Rennes et Strasbourg (spaghetti et framboises)



Je pourrais vous raconter Rennes, l'accueil royal que nous avons eu, les promenades dans les rues pavées, la chouette soirée au Mizuna (où je n'ai pu goûter aucun dessert à l'azuki, l'entrée et le plat - tous deux exquis - ayant eu raison de moi... C'est très fâcheux, il faudra que j'y retourne), les conversations à bâtons rompus, le kouign amann partagé à trois, les tergiversations shoppingesques, le flan pâtissier de G. (qui est en vérité celui de C. Michalak), la table du petit déjeuner, les fous rires, les battles d'appareils photo, ou encore les gnocchi à la crème de parmesan, tomates et jambon italien du dernier repas...



























Je pourrais vous raconter tout ça et vous dire à quel point c'était chouette (MERCI PATOUMI ET LOUKOUM°°° !).

Mais j'ai mieux à vous proposer : un quizz ! Pour mieux connaître Paris, Rennes et Strasbourg :-)
Un quizz composé de 10 questions, aux réponses simples ou multiples.

A vous de jouer :

1) Qui ronfle quand elle est fatiguée ou qu'elle a bu ?
2) Qui a de la moquette dans sa cuisine ?
3) Qui achète ses chaussures en double ?
4) Qui ne fait (presque) jamais ses vitres ?
5) Qui possède toute la collection des livres de l'Epure ?
6) Qui mange du neufchâtel au petit déjeuner ?
7) Qui a une MAP, mais ne s'en sert presque jamais ?
8) Qui ne peut dormir que les volets fermés ?
9) Qui a un penchant très net pour les gringalets ?
10) Qui a (presque) le même menton que Balladur ?

Question subsidiaire, mais difficile, pour départager les éventuels ex-aequo :
11) Qui aime le plus la Suisse ?

Le gagnant ou la gagnante sera invité(e) en guest star à notre grande fête qui réunira tous nos amis bloggeurs préférés.

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Depuis mon retour de Rennes, une paresse aiguë me tient loin des fourneaux. Pas un seul gâteau n'est sorti de mon four depuis deux semaines (ce qui n'est jamais arrivé depuis l'existence de ce blog, même dans le rush de fin de thèse...). Je me laisse nourrir par mes voisins (qui sont également mes parents - c'est utile).
C'est sûrement un jour de grande paresse que je me suis contentée d'accompagner mes spaghetti d'une simple tomate concassée, de basilic ciselé et d'un filet d'huile d'olive.

Et là, J'AI EU UNE REVELATION : CE PLAT ETAIT UNE MERVEILLE.

Pourquoi n'y avais-je pas pensé avant ? Pourquoi me croyais-je toujours obligée de faire une sauce avec les tomates ?

Quand les produits sont de qualité, on peut se contenter de faire au plus simple. Et là, cette délicieuse alchimie avait été obtenue avec les ingrédients suivants : des spaghetti De Cecco cuits al dente, une coeur de boeuf mûre à point (je n'avais que ça sous la main, mais une noire de Crimée ou une autre variété de tomate ancienne aurait tout aussi bien fait l'affaire), du basilic frais (du balcon), de l'huile d'olive de Nyons, du sel de Guérande et du poivre sarawak fraîchement moulu. Si je cite ces noms, ce n'est pas pour faire ma snob - d'ailleurs, ces ingrédients sont tous remplaçables -, mais parce que la qualité des produits est vraiment cruciale pour une telle recette.

Recette que je dédie à une fille, qui a l'air de beaucoup aimer ce genre de plat, et à une autre, qui est capable de se nourrir exclusivement de pâtes.
Vivement la prochaine fois !

Spaghetti à la tomate et au basilic (ma recette de pâtes préférée)



pour 2 personnes

des spaghetti (la quantité que vous prenez pour 2 personnes)
une tomate mûre à point
quelques feuilles de basilic frais
un filet d'huile d'olive (de qualité, c'est important)
sel marin et poivre noir fraîchement moulu

Cuire les spaghetti al dente.
Pendant ce temps (ça dure environ 13 minutes pour les De Cecco), épépiner et couper la tomate en petits dés, puis ciseler le basilic (préalablement rincé et séché).
Quand les spaghetti sont cuits, les égoutter puis les répartir dans les assiettes.
Ajouter les dés de tomates et le basilic.
Arroser d'un filet d'huile d'olive.
Saler et poivrer (généreusement).
Manger sans attendre (ça refroidit vite).



Comme je vois arriver avec horreur la fin des tomates, je n'hésite pas à refaire ce plat plusieurs fois par semaine, voire plusieurs jours de suite, sans me lasser...

C'est un peu la même chose avec les framboises, que j'achète à une fréquence de plus en plus soutenue, avant qu'elles ne disparaissent pour de bon...