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jeudi 27 mars 2008

Plan B pour se reprendre en main (zha jiang mian)



Mardi matin, j'ai fait un truc absolument dingue : je me suis levée avant 9h.
Et plus précisément 2h45 avant 9h, ce qui ne m'était pas arrivé depuis des lustres.
Après avoir avalé un café et deux barres de céréales, j'ai quitté l'appartement et pris le métro. Pour me rendre à la piscine.



A cette occasion, j'ai découvert qu'il y avait une vie au-dehors avant 9h du matin. Moi qui ne concevais même pas qu'il pût y avoir une vie hors du lit avant 9h du matin...

Justement, l'opération "extraction hors du lit" fut à deux doigts d'échouer (j'ai dû lutter très fort contre ma nature profonde de loir). Et une fois dans le bassin, je me suis fait éclabousser de toutes parts, j'ai été griffée à l'épaule par un crawleur indélicat, et je me suis pris un coup de pieds sur la tête (les deux pieds joints d'un nageur qui me précédait et que j'ai rattrapé sans m'en apercevoir, puisque je nageais sur le dos). Parfois, je me demande si les autres ne cherchent pas à me couler, en fait... Mais j'ai tenu bon (et j'ai même l'intention de renouveler l'expérience quotidiennement).

Avant de repasser à la maison, petit crochet par le Moulin de la Vierge, où je me suis laissée tenter par un croissant (amplement mérité, d'où l'intérêt de la piscine) et une baguette au doux nom de "paresseuse". Le petit déjeuner bis fut extra. Après quoi, direction BN.

J'ignore combien de temps je tiendrai ce programme de choc (lever à 6h15, une heure de piscine, passage par la maison, puis BN de 12h à 19h). Cela ne suffira sans doute pas à mettre fin à cette angoisse tenace (quant à l'issue de la thèse, et l'avenir en général), mais c'est un début de reprise en main. On se surprend, parfois, à trouver au fond de soi des choses qu'on ne soupçonnait pas. Comme la volonté, par exemple...

Et le soir, quand je rentre fourbue (et là, je sais pourquoi) de ma nouvelle journée de travail, je suis bien contente de trouver, dans le congélateur, un reste de sauce de zha jiang mian.
Pendant que les nouilles (ou spaghetti) cuisent, j'émince un morceau de concombre et décongèle la sauce. Un plat complet prêt en 12 minutes chrono (je parle bien entendu de la version décongelée) (12 minutes, c'est le temps de cuisson al dente des spaghetti De Cecco) .

Zha jiang mian



pour au moins 4 personnes

300 g de porc haché
100 g de tofu aux 5 parfums (doufugan), coupé en petits cubes (1/2 cm)
2 gousses d'ail, hachées
un morceau de gingembre de la taille d'un demi pouce, haché
3 c.s. d'huile neutre (tournesol, arachide)

Pour la sauce :
2 c.s. de black bean garlic sauce (sauce aux haricots noirs et à l'ail)
2 c.s. d'oyster sauce (sauce saveur d'huître)
1 c.s. de sauce soja
1 c.s. de sauce soja aux champignons
2 c.s. de vin de riz (Shao Hsing Hua Tiao Chiew)
2 c.s. d'huile de sésame
1 c.s. de sucre
4 c.s. d'eau
1 c.c. de purée de piment (facultatif)

nouilles chinoises fraîches, ou sèches (sans oeufs) (environ 100 g par personne)
concombre émincé (1 grosse poignée par personne)
2-3 brins de ciboule, ciselés

Dans un bol, mélanger les ingrédients pour la sauce. Réserver.

Faire chauffer l'huile dans une sauteuse.
Y faire revenir l'ail et le gingembre.
Ajouter le porc haché, et laisser cuire tout en remuant avec une cuillère en bois.
Au bout de quelques minutes, ajouter le tofu, verser la sauce, et mélanger.
Porter à ébullition, et laisser mijoter une dizaine de minutes, le temps que la sauce réduise.

Pendant ce temps, faire cuire les nouilles. Egoutter.

Répartir les nouilles dans les bols, recouvrir de sauce (2-3 c.s. par bol, mais attention : la sauce est assez salée) et de concombre émincé et parsemer le tout de ciboule.
Mélanger, et déguster sans attendre.

dimanche 25 mars 2007

Poêlée chinoise #1 : porc, ciboulette jaune et tofu aux cinq parfums + Mini crumbles




Il y a une chose que j'ai découverte en parcourant la blogosphère culinaire, et que j'ai du mal à comprendre en simple Chinoise que je suis, à savoir tous ces fantasmes autour du tofu. Apparemment, le tofu ne laisse pas indifférent, et le plus souvent, les réactions sont négatives : Beurk, qu'est-ce que c'est que ce truc qui n'a pas de goût et qui a une texture bizarre ?! Vade retro satanas ! Jamais je n'en mangerai ! etc. D'abord, le tofu ne se mange pas nature, puisque, évidemment, il n'a pas vraiment de goût. A ce propos, j'ai lu quelque part une interview d'un spécialiste de gastronomie (je crois), qui disait que les Chinois étaient très portés sur le "sans saveur". J'ai trouvé ça très condescendant, genre : ils sont trop cons ces Chinois, ils mangent des trucs qui n'ont pas de goût. Quant à la texture, qui rebute pas mal de gens, je trouve que la jelly ou le Flanby sont aussi pas mal dans le genre. Alors, pourquoi ce rejet ? Si vous connaissez un bon resto chinois (asiatique, devrais-je dire), et qu'il propose des plats avec du tofu, pourquoi ne pas goûter ? Ce sera peut-être une meilleure initiation au tofu que les steaks ou les trucs bizarres qu'on trouve dans les rayons bio des supermarchés (que personnellement je n'ai jamais goûtés)...
A l'autre bout de la chaîne, on a l'air de considérer le tofu comme porteur d'une philosophie, d'un mode de vie sain, zen, ou je ne sais quoi : je mange du tofu, donc je suis cool/zen. Alors que CE N'EST QU'UN ALIMENT COMME UN AUTRE. Rien de plus. On mange du tofu en Chine parce que, comme n'importe quel autre aliment, le tofu a des qualités nutritionnelles. Point.
Bref, si vous aimez le tofu, tant mieux, continuez à en manger. Et si vous n'aimez pas, ne vous forcez pas à en manger juste pour être "in".

Voilà, c'est dit.

Si le mot "tofu" dans le titre de mon billet ne vous a pas rebuté, voici donc une recette de ma maman : poêlée de porc, ciboulette jaune et tofu aux cinq parfums. Ce que j'appelle "ciboulette jaune" n'est rien d'autre que la ciboulette chinoise, qu'on a fait jaunir (j'en ai parlé il y a quelques jours). Le tofu aux cinq parfums, quant à lui, se présente sous forme de blocs marron, et comme son nom l'indique, est préparé avec les fameux cinq parfums (ou cinq épices) : badiane (anis étoilé), coriandre, fenouil, girofle et poivre noir. Il a donc plus de goût que le tofu nature, mais reste tout de même assez fade. Je me souviens que mon grand-père le faisait lui-même, et il avait autrement plus de saveur que ce qu'on trouve dans le commerce. Quand il préparait à manger, j'aimais bien chiper des morceaux de son tofu (avant cuisson) pendant qu'il avait le dos tourné. Bref, le tofu et moi, c'est une grande histoire d'amour, et le tofu aux cinq parfums encore plus.

Poêlée de porc, ciboulette jaune et tofu aux cinq parfums

150-200 g de filet mignon
250 g de tofu aux cinq parfums
150-200 g de ciboulette jaune (gau wang)
sauce soja (Kikkoman ou autre)
2 c.c. de fécule de pomme de terre
1 c.c. de sucre en poudre
huile de tournesol (ou une autre huile neutre)
un peu d'eau



Couper le filet mignon en petits "bâtonnets" de 4-5 cm de longueur. Mettre dans un bol avec 1 c.s. de sauce soja et la fécule de pomme de terre. Mélanger et réserver.
Couper les blocs de tofu, puis la ciboulette. Il faut que tous les ingrédients soient plus ou moins de la même longueur.

Dans un wok (ou à défaut une sauteuse), faire revenir la ciboulette dans un peu d'huile, jusqu'à ce que ce soit tendre. Réserver.


Faire revenir le tofu dans un peu d'huile et 2 c.s. de sauce soja, jusqu'à ce que la sauce soja soit évaporée. Réserver.


Faire revenir le porc dans un peu d'huile. Avec des baguettes, séparer les morceaux entre eux.


Quand le porc est à peu près cuit, remettre la ciboulette et le tofu dans le wok, ajouter 2 c.s. de sauce soja, 4-5 c.s. d'eau et le sucre. Mélanger. Si la sauce est trop fade, rajouter un peu de sauce soja. Inversement, si c'est trop salé, rajouter de l'eau.
Quand la sauce bout, c'est prêt.


Servir accompagné de riz blanc. Comme ça :


Ou (mieux) comme ça :


On peut ajouter des pousses de soja pour apporter un peu de croquant, ce que fait parfois ma maman. Mais personnellement, je préfère sans.

*****

Et puis, comme il me restait des miettes du crumble d'hier, j'ai coupé une pomme et sorti quelques fruits rouges du congélateur pour préparer des mini crumbles pour le dessert :






Miam miam !

samedi 24 mars 2007

Kitsune udon




J'ai eu envie de nouilles japonaises ce midi. Mon poulet, pas spécialement. Mais comme c'est moi qui cuisine, forcément c'est moi qui ai le dernier mot ;-)
En fait, je voulais quelque chose de simple et rapide à préparer, parce qu'il était déjà un peu tard, et que j'avais passablement faim.
C'était donc l'occasion de tester ma "quintessence du Japon", comme base pour la soupe (à diluer dans 6 fois son volume d'eau). Et je n'ai pas été déçue (merci Maki !).

Kitsune udon (Nouilles udon au tofu frit)
pour 2 personnes

250 g de nouilles udon (voire 300 g)
4 poches de tofu frit
10 cl de quintessence du Japon
80 cl d'eau
un brin de ciboule



Tremper les poches de tofu dans de l'eau chaude. Essorer.
Faire cuire les nouilles. Egoutter, et répartir dans les bols avec les poches de tofu.
Dans une casserole, diluer la quintessence du Japon avec les 80 cl d'eau et porter à ébullition.
Verser sur les nouilles.
Parsemer de ciboule ciselée.

En fait, c'est un peu léger pour un repas.... Mon poulet - qui a d'ailleurs moyennement apprécié le tofu, qu'il a trouvé sucré - a complété avec du "sauciflard", du fromage et du pain. Sans compter le dessert...
En ce qui me concerne, j'ai adoré, surtout la texture de ces nouilles très épaisses. Slurp !

mardi 20 mars 2007

Mapo doufu (ou vive le Sichuan !)




Je ne connais pas le Sichuan, je n'y ai jamais mis les pieds. Tout ce que je sais, c'est que le Sichuan est réputé pour sa cuisine très épicée et relevée. A l'image du mapo doufu, qui est LE PLAT ULTIME pour moi. Celui qui resterait, s'il devait n'en rester qu'un. Un plat irrésistible pour qui aime le tofu, les saveurs épicées, les sensations fortes. Car c'est un plat "HOT".
Mon papa, qui sait à quel point j'en raffole, le prépare souvent en grande quantité pour que je puisse en emporter, et ça ne m'embête pas du tout d'en manger trois repas de suite. Et mon poulet non plus, car il en raffole autant que moi (ça tombe bien).

La recette qui suit provient des notes que j'ai prises un jour en regardant mon papa préparer ce plat. Je n'avais aucune indication de quantité pour les différents ingrédients, donc j'ai dû les déterminer moi-même, et elles sont approximatives. Il faut doser au goût, rectifier. Un impératif : il faut que ce soit relevé.

Mapo doufu

1 boîte de tofu (800 g non égoutté)
300 g de porc haché (poitrine, par exemple)
9 c.s. de sauce soja (Kikkoman)
3 c.s. de sauce soja supérieure, saveur champignon
2 c.c. de sucre en poudre
3 gousses d'ail, dégermées et hachées
un peu de piment (j'utilise une préparation maison - mais pas de moi - de piment conservée dans de l'huile)
une pincée de poivre du Sichuan pilé
un brin de ciboule, ciselée
3 c.c. de fécule de pomme de terre, délayée dans 3 c.s. d'eau
huile de tournesol (ou une autre huile "neutre")
4 1/2 c.s. d'huile de sésame
30 cl de bouillon de poule (sinon remplacer par de l'eau)


Voilà le piment que j'utilise. C'est une grand-tante qui le prépare, mais je ne sais pas comment...

Egoutter le tofu et le couper en petits dés (avec beaucoup de délicatesse, sinon ça se casse en mille morceaux).
Mettre dans une casserole, couvrir d'eau et porter à ébullition.
Egoutter dans une passoire. Réserver.

Faire chauffer de l'huile de tournesol dans un wok (ou à défaut une sauteuse), faire revenir l'ail, ajouter la viande hachée et laisser cuire quelques minutes en remuant.
Ajouter le piment, le poivre du Sichuan, les sauces soja, le sucre, l'huile de sésame, et mélanger.
Verser le bouillon de poule (ou de l'eau). Laisser mijoter un petit moment.
Ajouter le tofu, mélanger délicatement.
Ajouter enfin la fécule. Mélanger et laisser mijoter. Il faut que la sauce prenne une consistance un peu visqueuse (sinon, rajouter de la fécule).
Rectifier l'assaisonnement (en sauce soja et/ou huile de sésame et/ou piment et/ou poivre) si nécessaire.
Hors du feu, ajouter la ciboule, mélanger rapidement.
Verser dans un plat et parsemer à nouveau de ciboule pour décorer.



Le résultat m'a paru un peu sec par rapport à ce que fait mon papa, je n'avais pas autant de sauce. Malgré tout, j'étais assez contente (hystérique, en fait), car c'était la première fois que je le faisais de A à Z, sans conseil ni assistance. Et au niveau du goût, rien à redire, sauf que j'aurais pu rajouter encore un peu plus de piment, car j'adore cracher le feu. Normal pour un dragon, non ?

vendredi 9 mars 2007

Variations japonaises autour du riz : inarizushi et onigiri




(Vous aurez remarqué que j'ai tenu les baguettes de la main gauche pour pouvoir prendre la photo, et je peux vous assurer que c'est autrement plus difficile que pour une fourchette...)

J'ai trouvé une solution possible à la question que je me posais hier (comment faire de belles photos quand on cuisine surtout le soir ?) : rester chez soi pour cuisiner, au lieu d'aller bosser à la BNF. Donc, j'ai passé une partie de ma journée tranquille dans ma cuisine à préparer le repas du soir. Après quoi, j'ai pu faire tout plein de photos, à la lumière du jour. Génial comme idée, non ? ;-) Evidemment, ce ne sera pas possible tous les jours, autrement je ne finirai jamais ma thèse...

Au menu : inarizushi et onigiri - je sais que l'onigiri est un en-cas, mais j'en avais envie depuis si longtemps...
Je connaissais les inarizushi pour en avoir mangé au Japon quand j'étais adolescente : j'avais adoré. Et les onigiri, je les avais essentiellement vus en dessin : un peu dans les mangas, mais surtout les dessins animés japonais que je regardais à la même époque - sur La Cinq, vous vous souvenez ? J'étais intriguée par ces petits triangles décorés d'un carré noir à la base, et je me disais que ça devait être bien bon, vu la mine réjouie de ceux qui les mangeaient. En tout cas, je trouve les onigiri très "design", très photogéniques. Esthétiquement, ils me font le même effet que les macarons : je pourrais les contempler pendant des heures. Je me suis donc enfin lancée aujourd'hui, pour en avoir un vrai sous mes yeux.

Pour cela, je me suis aidée des recettes de Clea et de Maki, que j'avais déjà repérées depuis un bon moment. Avec quelques ajustements, par rapport aux difficultés/problèmes rencontrés au cours de la préparation. J'ai surtout fait des inarizushi, et avec le riz qui restait, j'ai préparé des onigiri, un peu à la façon de Maki (cf. Onigiri revisited), c'est-à-dire sans se salir les mains - mais j'ai trouvé ça plus facile sans la tasse.

Tout ça ne fait pas un repas très équilibré, me direz-vous. Mais comme je n'avais mangé que des carottes râpées et une pomme à midi, ça se compense.



Inarizushi

16 demi-poches de tofu frit assaisonné (o-inari-san), prêtes à l'emploi
2 verres de riz japonais non cuit
2 1/2 verres d'eau
2 verres de mirin
2 1/2 c.c. de sucre
1 1/2 c.c. de sel

Laver le riz et le faire cuire avec 2 1/2 verres d'eau dans un autocuiseur.
Pendant ce temps, verser le mirin, le sucre et le sel dans une petite casserole, et chauffer pour dissoudre le sucre.
Quand le riz est cuit, le transvaser dans un grand bol, y verser le mélange à base de mirin et mélanger délicatement (s'il y en a trop, enlever le surplus).
Sortir les poches de tofu de l'emballage, les essorer à la main.
Ouvrir les poches et les remplir de riz avec une petite cuillère. [Une astuce : préparer un ramequin d'eau pour y tremper la cuillère avant de prendre le riz, afin d'empêcher ce dernier de coller]
Poser sur une assiette, côté ouvert en-dessous.
Mettre au frais avant de déguster.


Onigiri

2 verres de riz japonais non cuit
2 1/2 verres d'eau
un peu de sel
6-8 petites feuilles d'algue nori (autant de feuilles que d'onigiri obtenus, mais facultatif. En ce qui me concerne, c'était uniquement pour la photo, car je n'aime pas ça)
garniture au choix*

Faire cuire le riz comme précédemment.
Couper un carré de film transparent (qui servira à envelopper l'onigiri). Vaporiser de l'eau dessus et saupoudrer un peu de sel. Tremper une cuillère (à soupe) dans de l'eau (ou vaporiser), prélever du riz (encore chaud, c'est important), et le déposer au milieu du plastique. Creuser un trou pour y déposer la garniture, recouvrir de riz et appuyer un peu avec la cuillère.
Refermer le film transparent en tournant pour comprimer la boulette.
Façonner en triangle (je les ai faits un peu dodus, plutôt que anguleux).
Retirer le film transparent.
Envelopper la base avec une petite feuille de nori.
Procéder de la même façon avec le restant de riz.

Pour un panier repas ou un pique-nique, laisser les onigiri dans le plastique afin qu'ils ne se déssèchent pas. Ajouter la feuille de nori au moment de déguster.

*Pour la garniture, j'ai improvisé une mini-omelette avec :
1 oeuf
1 échalote hachée
1 c.s. de sauce soja

Faire chauffer un peu d'huile dans une petite poêle. Faire dorer l'échalote avec la sauce soja. Ajouter l'oeuf battu, mélanger et couper en petits morceaux avec une cuillère en bois (pendant la cuisson).

La prochaine fois, je remplacerai l'oeuf par de la viande (porc ou poulet) coupée en tout petits morceaux.