Affichage des articles dont le libellé est exposition. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est exposition. Afficher tous les articles

vendredi 5 novembre 2021

Premier symposium de sculpture de Nauplie

 

Au mois de septembre s'est tenu le premier symposium de sculpture de Nauplie, sous la direction de Kostas Dimoulis. C'est ainsi que le port de Nauplie a connu une animation tant visuelle que sonore grâce aux artistes venus de différentes régions de Grèce. 


©️Kostas Dimoulis


Depuis quelques jours, les oeuvres réalisées sont exposées dans le parc de Nauplie. En voici quelques-unes.


Dimitris Skalkotos : "1821 AΩΚΑ"


Giorgos Stamatopoulos : "Bouboulina"


Christos Lazarakis : "Liberté"


Constantin Dimoulis  "L'ange de la vierge"


Et celle que je préfère :

Petros Georgariou : "Victoire"


Une initiative intéressante, qui nous emmène bien loin des marbres du Parthénon, non ?


lundi 1 mars 2021

Silhouettes

 Le Défifoto du mois de mars est Silhouette. A mon grand étonnement, j'en ai trouvé plusieurs dans mes archives.

En voici une, chère à mon coeur, tant cette yiayia (grand-mère), comme on dirait en grec, m'a touchée dans cette attitude d'attente patiente et sereine

Tinos (03.10.2018)


De même que celle de ces trois hommes qui se retrouvent régulièrement le matin pour discuter tout en appréciant le soleil hivernal en ces temps de pandémie


Nauplie-Karathona (07.11.2020)

Moins bucolique, celle de ce guerrier de bronze, trouvée à l'ancienne Olympie


Ancienne Olympie (06.09.2020)


Et parce que la silhouette est parfois synonyme de "ligne", cette esquisse du couturier Yannis Tseklenis

Nauplie-Fougaro (28.10.2018)

Et je ne peux pas terminer cette série de silhouettes grecques par celle d'un chat !

Cythère (09.09.1997)

Pour découvrir la silhouette que j'ai choisie et qui n'a rien de grec, rendez-vous sur le site du Défifoto.

lundi 3 février 2014

Musée International de la Croix Rouge à Genève


Lors de mon séjour en Suisse pendant les fêtes de fin d'années, je suis allée visiter la nouvelle exposition permanente du Musée International de la Croix Rouge.

Carl Bucher : Les Pétrifiés 1979

Alors que j'ai habité à Genève pendant des années, jamais il ne m'était venue à l'idée d'entrer dans ce musée, mais c'est mon fils, qui a collaboré à la réalisation de cette exposition , qui m'y a emmenée. Eh bien je n'ai pas été déçue, bien au contraire.

George Segal : Henri Dunant


J'avais gardé en tête l'image d'une Croix Rouge triste et faisant appel à la pitié et à la compassion, un peu à l'image de la sculpture de Carl Bucher. Or j'ai découvert une organisation qui se tourne résolument vers la solidarité, le respect et la promotion de la dignité humaine et qui, par le biais d'une exposition interactive, donne une image d'elle-même, très combative. 

Et quand je dis interactive, ce n'est pas un vain mot. 

Trois thèmes sont présentés : défendre la dignité humaine, reconstruire le lien familial et limiter les risques naturels. Le fil rouge de l'exposition est constitué de douze témoins de l'action du CICR et, pour que ceux-ci nous livrent leur témoignage, nous devons, en tant que visiteur, entrer en contact avec eux. Par exemple, en appuyant notre main sur celle de ce jeune homme

MICR

on déclenche la bande sonore et il s'anime pour nous raconter son expérience et comment, après avoir été enfant soldat, il a retrouvé sa dignité grâce à l'intervention d'une employée de la Croix Rouge.  Dans une autre salle, nous devons nous asseoir en face du témoin, lui-même assis, pour entendre son témoignage, un peu comme si l'on entamait une conversation. Et c'est ce qui, à mes yeux, constitue l'élément le plus réussi de cette exposition, cette impression d'être partie prenante et de ne plus pouvoir dire : "Je ne savais pas". 

J'ai été touchée par les objets confectionnés par des prisonniers politiques ou de guerre et qui ont été donné à des représentants de la Croix Rouge lors de leurs diverses missions, et par celui-ci en particulier, bien sûr

Réalisé par un prisonnier Grec en 1968

Une autre salle émouvante, située dans la partie concernant le rétablissement du lien familial, est celle consacrée aux archives des prisonniers de la guerre 14-18. Outre les fiches, on nous explique, documents et méthode à l'appui, toute l'action de l'Agence Internationale des prisonniers de guerre pour leur permettre de correspondre avec leur famille ou pour permettre à ces dernières de retrouver un de leur membre disparu ou mort. Et puis il y a ce mur impressionnant, recouvert de photos de gamins du Ruwanda ayant perdu tout contact avec leur famille lors des massacres pas si lointains que cela. 

Enfants à la recherche de leur famille au Burundi

Enfin, pour illustrer le rôle du CICR dans le domaine des catastrophes naturelles, le musée a décidé de mettre l'accent sur la prévention. Afin d'illustrer l'idée que des milliers de morts ne sont pas une conséquence obligatoire de ces événements, les visiteurs sont invités à prendre pas à un jeu qui consiste à toucher de la main des photos de personnes, apparaissant aléatoirement autour d'une grande table, afin de les sauver. Une fois le temps imparti, un décompte des personnes sauvées est annoncé. Une série d'affiches rappellent les actions menées par le CICR lors de nombreux cataclysmes. En voici une lors d'inondations en Turquie, avec le symbole du Croissant Rouge, propre aux pays musulmans.

MICR

Les messages sont simples et efficaces. Ma petite fille, 9 ans, a été passionnée et nullement apeurée, même si les témoignages et les situations présentés sont graves. Il faut dire que les enfants peuvent bénéficier d'un accompagnement audio à leur portée, notamment quant aux explications données. 

Objet fabriqué par un prisonnier, Argentine, 1982
  
Une exposition intelligente, qui vous fait réaliser à quel point les liens de solidarité entre les humains sont importants.

vendredi 28 octobre 2011

Dimitri Panayotou expose à Lyon



Un de mes amis Grecs va exposer ses tableaux en France. Je ne résiste pas à lui faire un peu de publicité, tant son travail me plaît.




Il est né au Caire, de parents grecs et a commencé des études de dessin à l'Académie Deloro dans sa ville natale, tout en travaillant auprès du peintre Georges Théoharis. A Paris, il a étudié à l'Académie Julian, puis occupé un poste de graphiste à l'Ambassade américaine.


De retour en Grèce, il a travaillé dans la publicité comme directeur artistique dans de grandes agences internationales. Dans les années 80, il a créé son propre studio, Idéografica Design and Advertising, et a remporté un prix de la Communauté Européenne pour une affiche contre le tabagisme.



Pendant toutes ces années Dimitri a peint en dilettante jusqu'à sa retraite où il a décidé de se consacrer entièrement à la peinture.


Mais le mieux est encore de l'écouter parler de son art : "Je reste émerveillé par le voyage des vibrations dans l'espace-temps. Mon âme s'emplit d'amour et de respect devant le chemin parcouru par le rayon créatif à travers l'obscurité engendrant lumière, couleur, son et enfin forme-matière.


J'ai essayé de visualiser et d'exprimer modestement sur la toile, des moments de ce voyage haut en couleurs que nous appelons notre monde : manifestation de l'esprit dans la matière."

Si vous n'avez pas la chance d'habiter près de Lyon, vous pouvez retrouver d'autres oeuvres de Dimitri sur le site http://www.artactif.com/dimitripanayotou


mardi 16 novembre 2010

Spirales, en écho à Roger Dautais


Le musée des arts cycladiques présente une collection des arts antiques de Grèce, du néolitique (7000 av. J.-C.) à la période romaine. C'est ainsi que j'ai découvert cette magnifique poterie de la période pré-géométrique (1100 av. J-C.) qui m'a immédiatement fait penser aux magnifiques spirales de Roger Dautais.



Je lui dédie donc ce billet, en guise de clin d'oeil, car comme l'explique la photo ci-dessous, les Mycéniens avaient trouvé un moyen bien pratique pour dessiner ces spirales, alors que Roger nous raconte la concentration, les efforts physiques (mais aussi sa satisfaction, bien sûr) que lui demandent ses créations éphémères.

mardi 15 juin 2010

Fred Boissonnas




Evènement helvético hellénique, hier soir à Nauplie, où a eu lieu l'inauguration de l'exposition

FRED BOISSONNAS – Images de Grèce
du 14 juin au 31 octobre 2010-06-15
Espace culturel de l'Alpha Bank

Beaucoup de monde donc et bien sûr, présence du directeur de la banque, de l'Ambassadeur de Suisse, du préfet de la région et des représentants de la municipalité. Personne n'y manquait, même pas le pope de service !



Mais laissons là la partie officielle et plongeons nous dans l'oeuvre de ce grand photographe genevois (1858-1946), qui a voyagé dans toute la Grèce au début du siècle dernier (1903, 1907-07, l911-13), notamment en compagnie de son ami Daniel Baud-Bovy, Professeur bien connu des hellénistes, de l'Académie des beaux-arts de Genève.