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mercredi 28 janvier 2015

Moumoune

Printemps 1996 - 28/1/2015

vendredi 26 décembre 2014

Prendre racine

C'est en regardant sur Arte la rediffusion d'un reportage sur la Suède, que j'ai pensé aux difficultés d'intégration.

Dans l'émission, une jeune suédoise d'une vingtaine d'années, d'origine iranienne, arrivée en Suède avec ses parents  à l'âge de six ans racontait qu'elle s'était sentie suédoise jusqu'à tout récemment. 

S'agissant d'une rediffusion d'une émission que j'avais déjà vue, il y a peut-être un an ou deux, le mot récent me fait penser que ce sentiment n'a rien à voir avec ce dont on peut avoir des échos depuis quelques temps, à savoir une montée en puissance de la xénophobie dans beaucoup de pays, notamment en Suède, et dont l'incendie d'une mosquée à Eskilstuna, au sud de Stockholm, la nuit dernière est un exemple, mais  de quelque chose qui venait du plus profond d'elle-même, et que j'appellerais une recherche de ses racines.

Etant une migrante moi-même, j'ai en moi deux cultures, celle de mon enfance, et celle que je vis depuis maintenant bientôt quarante ans. Ce sont deux cultures européennes, avec des traditions chrétiennes, relativement bien entre-assimilables, en tout cas en y mettant un peu de bonne volonté.

Je ne pense pas tous les jours à mes racines, mais bien évidemment il y a des moments ou elles resurgissent. Plus on vieillit, plus on se souvient...

On a toujours migré et on migre beaucoup aussi aujourd'hui. Certains le font par obligation, d'autres par goût de l'aventure. Les adultes décident, les enfants, comme notre irano-suédoise, suivent, et portent eux aussi les conséquences de leur déracinement.

Si j'avais eu un enfant, il aurait un jour pu se demander d'où il venait, car il aurait forcément eu des contacts avec les deux branches de sa petite famille.

J'ai alors pensé à une petite fille de sept ans, fruit d'une "union  Erasmus", ce phénomène qui a vu se former de nombreux couples binationales. Son père finlandais, a rencontré la future maman française en Allemagne, lors d'un échange Erasmus.  Ensemble ils parlaient anglais à l'époque, ils le font encore aujourd'hui, ayant depuis l'époque allemande vécu principalement en Finlande et en Nouvelle Zélande,  pays où leur fille  est née, et où celle-ci a appris l'anglais, le français et le suédois, changeant facilement d'une langue à une autre, en fonction de la personne avec laquelle elle parle. Avec moi par exemple, elle parle français, quand elle vient me voir des Pays Bas, pays où elle parle maintenant aussi le néerlandais. 

Plus tard, arrivera-t-il un jour où cette petite fille se demandera d'où elle vient? Voudra-t-elle un jour  retourner à Christchurch, ville détruite par un épouvantable tremblement de terre, et jamais reconstruite? Se sentira-t-elle hollandaise, française ou finlandaise, elle qui est aussi néo-zélandaise?

A la recherche de ses racines, ce jour-là, elle devra voyager.

Sa cousine de six ans fera des voyages plus courts, car ses parents sont finno-estoniens. Elle n'aura qu'à prendre le ferry entre Helsinki et Tallinn pour passer d'une racine à l'autre.

J'espère, que ce jour venu, ces deux petites filles auront le sentiment d'être riches par leurs racines. Je le pense aussi, car je compte sur leurs parents pour leur montrer, par leur façon de vivre, que les racines peuvent se mélanger pour créer une vie solidement ancrée dans de belles et nombreuses traditions.

Sans doute le déracinement  est-il plus facile pour quelqu'un qui migre parce qu'il en a envie, et non parce qu'il est persécuté, pour un problème d'argent ou de famine,  et qui laisse derrière ce changement de pays un goût d'amertume.

Sans doute l'expérience des parents a-t-il une influence sur la vie de leurs enfants, mais il faudrait accepter de voir la bifurcation, la multiplication des racines comme une richesse et non comme un appauvrissement. Cela pourrait résoudre pas mal de problèmes.


mardi 25 novembre 2014

Nefertiti

30/10/1998 - 25/11/2014

mardi 28 octobre 2014

Maxime


7 ans aujourd'hui. Joyeux anniversaire à Maxime, ici avec son nouveau vélo en emballage cadeau.

mardi 5 août 2014

Juillet est passé

Le temps passe tellement vite. Déjà plus d'un mois s'est éc(r)oulé dépuis la dernière fois que j'ai ouvert ce blog.


Une grue très lourde a eu le temps de monter le chemin, enfonçant par la même occasion un bout de terrain chez nous. Son conducteur avait du mérite (à notre avis, il avait été envoyé au casse-pipe, car il n'y avait pas beaucoup de place pour manœuvrer, surtout en bas du chemin).




Elle est monté pour démonter le pylône de la ligne à haute tension qui passe non loin de la maison. Et son conducteur est reparti en marche arrière. Chapeau!






















Un orage de grêle s'est abattu sur la région, inondant des villes voisines, et abîmant notre chemin plus encore que la grue. Le chemin n'était qu'un ruisseau, que dis-je, une rivière, un fleuve. Le gravier s'est - comme d'habitude - trouvé en bas, sur la route.





Les ex-néo-zélandais sont venus pour une bonne semaine et nous avons tous fait la cuisine ensemble.




Surtout Maxime, d'ailleurs, qui préparait sa spécialité, le risotto au poulet cuit cuit cuit.








C'était fabuleux, je n'avais rien à faire pendant toute la semaine (sauf mon travail quotidien, bien entendu.) Pas de problème pour savoir quoi manger!




Les occupants d'un camping-car hollandais sont venus dîner. Autour de la table on parlait (dans l'ordre alphabétique):


anglais
cauchois
français
néerlandais
suédois


et tout le monde réussit à se comprendre.



Quelques promenades en voiture pour visiter le coin, une mini-croisière sur la Seine. 



Et surtout une amitié entre Maxime et les trois chats, notamment Foufou qui dès le premier soir montait se coucher à coté de son amie. 

Les parents de Maxime en ont d'ailleurs fait une série de photos: Foufou qui dort à gauche de Maxime, Foufou qui dort à droite de Maxime, Foufou qui dort aux pieds de Maxime, Foufou qui dort exactement dans la même position que Maxime...









En août voilà le calme revenu, se dit Nefertiti, en respirant l'odeur des flox tout en regrettant le départ de la bonne cuisinière qu'est Emilie.


lundi 22 avril 2013

Plaisir

C'est fou comme une carte postale peut faire plaisir! 
Merci à Manon, Lilou et leur maman et papa.

mardi 2 avril 2013

De l'art

par Maxime.

mercredi 28 novembre 2012

Le rouge bonnet

Que le Dieu des boulistes me pardonne!

Si je ne comprends pas grand' chose au jeu de boules (si, je sais quand-même qu'il faut mettre la boule le plus près possible du cochonnet) ce que je comprends encore moins est l'ardeur que certains mettent à gagner, et ce à n'importe quel prix, en trichant même, s'il le faut.

Boubouc ne fait pas partie de ceux-là. Quand il joue, c'est pour s'amuser. Quand il gagne il est content, quand il perd il n'est pas mécontent. Il aura passé un bon moment avec des copains, sans avoir à se fâcher plus rouge que son bonnet.

lundi 5 novembre 2012

Hej Hildur

Vi har känt varandra i många år, något som är ett naturligt förhållande mellan gudmor och guddotter. Du var antagligen en av de första som såg mig som nyfödd, i egenskap av Din mans, min morbrors, Tottes hustru. 

Då jag var liten fick jag både julklapp och födelsedagspresent. Också senare, efter att jag flyttat utomlands hölls kontakten kvar, även efter Tottes bortgång, om inte annars, så genom ett julkort varje år.

I morse fick jag veta, att även Du gått bort. 

Du var en trygg hamn för Dina barn och också deras barn. Då jag tänker på Dig ser jag Dig alltid med några av dem i omedelbar närhet. Det måste kännas mycket tomt för dem. Det gör det för mig, och ändå har jag alltid varit så långt borta.

Hej då, Hildur!

***

En kram åt kusinerna Kerstin, Tove, Anders, Lisbet och Niklas.





samedi 27 octobre 2012

Résumé de la journée

Ce matin le réveil sonnait à 5h, heure DD, à savoir au moins un quart d'heure avant l'heure. Je n'ai pas pu vérifier l'heure qu'il était, la pendule électrique à coté du lit étant en mode clignotant suite à une ou plusieurs coupures de courant nocturnes, ce qui n'était pas étonnant, vue la tempête de vent et de pluie qui avait quelque peu perturbé mon sommeil.


Nous avions rendez-vous à 8 heures pétantes avec le pneumologue de la voiture, dont il fallait changer les quatre poumons*). Nous sommes arrivés un quart d'heure avant le pneumologue.

(*) Il n'y a que les véhicules qui roulent sur leurs poumons.)







Il faisait déjà jour quand le travail était fini, et que nous avons continué notre route. Nous avions déjà dépassé la ville de Rouen, et nous allions encore plus vers l'est.







Des syndicalistes se faisaient filmer par des reporters professionnels devant un magasin jaune et bleu. Nous avons accepté la feuille de revendications qu'on nous tendait, avant que je ne les prenne en photo, ce qui avait l'air de bien leur plaire.

La neige était tombée plus tôt dans la matinée. Nous en avions déjà vue sur la route entre Fécamp et Rouen, et vers midi il y en avait encore sur certaines voitures.








Pour midi nous étions invités à la Table Gourmande, rue des Bonnetiers à Rouen, en compagnie de Gigitte et de Boubouc.









En sortant du restaurant nous tombons sur Madame H, toute étonnée de nous voir à Rouen. Nous avons échangé quelques mots entre les gouttes des averses, avant qu'elle ne pénètre dans la cathédrale, et moi après elle. Les autres ont fini par me suivre, chassés par des grosses gouttes d'eau très froides.

Avant de quitter Rouen, nous passons devant le CHU où DD a fait une brève visite en début du mois, sans toutefois y avoir été emmené en hélicoptère, comme cela était le cas du patient qui se trouvait dans celui que nous avons vu atterrir sur le toit de ce même hôpital.






Monsieur Corneille, debout devant les Théâtre des Arts, ne se plaignait ni de la pluie, ni de la neige, ni du froid de canard à la rouennaise. 

Il est resté stoïquement en place, pendant que nous raccompagnions Gigitte et Boubouc chez eux, en passant d'abord à l'Orfèvrerie Christofle à Yainville où j'avais une commande à récupérer - et ce n'est que depuis quelques minutes que nous sommes rentrés de notre escapade. 

Bien sûr, je ne vous dis pas tout ce que nous avons fait - peut-être y aura-t-il d'autres photos plus tard, peut-être pas... mais maintenant je vais me reposer, et j'espère que personne n'aura la mauvaise idée de mettre le réveil à sonner trop tôt demain matin, car de toute façon, les chats s'occuperont de nous faire lever.

mardi 17 juillet 2012

Poissons et escargots

Je me rappelle que la question "Crois-tu que les poissons savent parler?" lancée par ma mère  lors d'un repas avait profondément irrité un des ses petits-fils, qui devait y voir une occupation dépourvue de tout intérêt.

Depuis on a appris que le poissons communiquent en changeant de couleur, un phénomène  que l'œil humain n'aperçoit pas. D'ailleurs, cela ne m'étonnerait pas du tout qu'un jour on apprenne que les poissons savent parler. Nous sommes loin de tout savoir aujourd'hui. Tellement ignorants, que nous ne savons pas communiquer en changeant de couleur, comme le font les poissons. Sauf peut-être quand nous rougissons, et dans ce cas c'est involontaire. 

Alors, si je vous demande, les parents escargots s'occupent-ils de leur progéniture, allez-vous vous énerver comme le fit mon neveu?

Quand vous vous promenez dans la nature, avez-vous déjà vu une mère ou un père escargot (ou les deux en un) se promenant, comme vous, mais avec une ribambelle de gosses derrière sa maison?

Probablement pas. Et dans ce cas vous direz, non, les parents escargots ne s'occupent pas de leurs enfants.

Je me demande même si des scientifiques se sont déjà occupés de la question. Peut-être la trouvent-ils dépourvue d'intérêt, comme mon neveu avec les poissons.

Et pourtant, depuis l'autre jour, c'est la question qui me trotte dans la tête. Pour être plus exacte, c'est depuis le jour où j'ai vu  un pas très grand et quelques petits escargots ensemble. Comme une mère (ou un père, ou les deux en un) expliquant les choses de la vie à ses petits.













Mais je ne suis pas une scientifique, je n'ai aucun moyen de contrôler que les individus observés sont de la même famille. Je me trompe peut-être de tout au tout, et il s'agit d'une institutrice (ou d'un instituteur, ou les deux en un) qui donne des cours à des élèves pas très turbulents. Qui sait?

En tout cas, comme la question de ma mère "Crois-tu que les poissons savent parler?", la mienne "Les parents escargots s'occupent-ils de leurs petits?" mérite qu'on y consacre au moins le temps de lire mon post.

mardi 10 juillet 2012

Portrait de Maxime

La copine de Foufou chouchou.

mercredi 4 juillet 2012

Le (presque) premier pas de Lilou

Le premier pas,
J'aim'rais qu'elle fasse le premier pas.
Je sais que cela ne se fait pas.
Pourtant j'aim'rais
Que ce soit elle qui vienne à moi.


Claude-Michel Schönberg


***


Je suis pas mal occupée en ce moment. Le travail, comme d'habitude, non, plus que d'habitude, prend tout mon temps. Pourtant, à lire la presse, la production industrielle chute, et à écouter mon banquier, les commerçants et les restaurateurs sont inquiets, car le mauvais temps ne joue pas pour eux. Feront-ils leur chiffre d'affaires de l'année cet été, ou continueront-ils à être aussi moroses que le temps? Le Tour de France passera par Fécamp  aujourd'hui, la ville est coupée en trois parties, et on ne pourra pas aller de l'une à l'autre à moins d'avoir subi une crise cardiaque. On pourra même difficilement sortir de la ville, car des routes d'accès et de sortie sont réservées aux cyclistes, dopés ou non.  J'espère pouvoir me déplacer en fin de journée, car j'ai un rendez-vous que je tiens à respecter. Voilà les nouvelles. Maintenant je me remets au travail. Pas aux blogs, à moins de pouvoir prendre quelques minutes plus tard dans la journée.


mercredi 27 juin 2012

Masterchef

Peu importe la personne qui fait la cuisine, Masterchef Nefertiti est toujours là pour surveiller.

lundi 25 juin 2012

Au play ground des Petites Dalles

Le samedi la route nous a menés tous les cinq aux Petites Dalles. Après une promenade et  puis une course avec son pappa sur les galets, Maxime a voulu aller au play ground - lekplats - parc de jeux.

Pourquoi le nom de cette endroit en trois langues? 

Parce que cette petite fille de quatre ans et demi parle et lit en trois langues sans jamais être allée à l'école! Et elle écrit aussi. Mais moins bien qu'elle ne lit.

Ses parents peuvent être fiers d'elle. Moi, je le suis. Foufou chouchou aussi.

dimanche 17 juin 2012

Fête des pères

Le texte: Bonne Fête au père des chats Moumoune, Foufou, Nefertiti.


Signé: Maxime

jeudi 14 juin 2012

Privés de pain?

Quand les "néo-zélandais" arrivent en France après une longue absence, que font-ils?

Ils courent à la boulangerie acheter du bon pain français.

Et une fois sortis de la boulangerie, les baguettes sous le bras ils courent, ils courent...


...car ils sont pressés de goûter du bon pain français dont ils ont été privés pendant de longues années.

samedi 26 mai 2012

Portraits de Lilou

La filleule de son parrain.

mercredi 16 mai 2012

Lilou et le parrain




Samedi dernier on célébra cinq baptêmes dans l'église de Yerville, dont celui de Lilou, âgé pile poil d'un an le même jour.

Sur la photo on voit le curé tendant un stylo au parrain, ensuite Lilou et sa maman, la marraine et l'heureux papa.

Lilou aurait plutôt eu envie de se promener pendant la cérémonie, bien qu'elle ne sache pas encore marcher sans l'aide de la main d'une autre personne, mais elle fut toutefois très sage pendant que le curé s'occupait d'elle!

Elle ne pleurait même pas, et je parie qu'elle lui a fait un de ces sourires dont elle a le secret. 

lundi 8 août 2011

Noël?

Hier nous étions invités à fêter les trois ans de la petite Manon, tout comme deux papys, deux mamies, un tas de tatas et de tontons, des cousins, un grand-oncle et une grande-tata, une grande-mamie et quelques amis, mais seulement un papa, une maman et une petite-sœur dont nous aurions pu fêter les trois mois à quelques jours près.

Pour une fois nous étions les derniers arrivés et Manon avait été obligée de nous attendre pour avoir le droit d'ouvrir ses nombreux paquets.

Quand c'était fait, elle aurait pu ouvrir un magasin de jouets, mais à trois ans on ne pense pas à faire du commerce, ni du bénéfice, on préfère jouer. Et c'est en jouant que Manon passa la journée pendant que les invités se mettaient à table pour déguster le repas de fête.